Il n’est pas nécessaire de partir loin ni de changer toute sa vie pour vivre un moment de paix.
Parfois, il suffit de revenir ici, maintenant, avec douceur.
Dans cette séance, nous redécouvrons ensemble l’art de vivre le moment présent sans tension ni performance. Une expérience simple, corporelle, accessible, où il ne s’agit pas de comprendre, mais de sentir.
Bonne écoute
Maxime et Jessica
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La méditation commence les yeux fermés. Nous prenons quelques respirations profondes, puis nous laissons le corps se déposer. Les épaules se relâchent, la mâchoire se décrisper, la respiration se pose.
Il ne s’agit pas de faire, mais de permettre.
Permettre au calme de revenir naturellement.
Nous sentons la respiration dans le ventre, dans la poitrine, dans les épaules peut-être.
Nous observons les appuis : les pieds sur le sol, les jambes sur le siège, les mains sur les cuisses.
Le corps nous parle. Il dit : je suis là. C’est une vérité simple, mais profonde. Le mental peut commenter. Nous revenons au corps.
Puis nous écoutons.
Le son de la voix, les bruits autour, les bruits subtils.
Ce ne sont pas des phrases, ce sont des sons. Le mental veut les nommer, les analyser, mais nous nous contentons d’entendre.
Le mental est-il encore présent ?
Nous l’observons, et s’il commence à raisonner, nous arrêtons l’engrenage volontairement. C’est un choix. Celui de revenir à l’instant.
Nous goûtons cet espace où il n’y a pas encore de raisonnement. Juste une respiration. Un appui. Un son. Une perception. Et nous restons avec cela. Ni hier, ni demain.
Juste maintenant. Sans commentaire.
Lorsque les yeux s’ouvrent doucement, une nouvelle perception apparaît : la vision.
Immédiatement, le mental cherche à intervenir, à juger ce qu’il voit, qualifier, comparer….
Mais ici encore, nous résistons à la tentation du commentaire afin de regarder sans juger, et voir sans nommer devient une discipline douce.
La vue, ce sens si puissant, peut devenir un terrain de méditation si l’on accepte de ne pas l’envahir de jugements. Juste voir. Juste être là.
Et à mesure que nous pratiquons cela, nous comprenons que l’instant présent n’a nul besoin d’être embelli. Il est suffisant, il est juste, il est simplement ce qu’il est, sans histoire à raconter.
Lorsque l’esprit s’échappe, nous le ramenons, avec bienveillance à la respiration, aux appuis, aux sons, au regard.
Nous avons tous en nous les moyens de revenir, encore et encore, sans tension, sans lutte.
Ce n’est pas un effort, c’est un choix, une autorisation. Et à mesure que ce choix devient familier, il devient naturel.
Nous terminons la séance par trois grandes respirations. Nous revenons pleinement. La méditation s’achève, mais la présence, elle, peut continuer.
Cette méditation nous enseigne que la pleine conscience n’est pas une prouesse à accomplir, mais une disposition naturelle à retrouver.
Il suffit parfois d’écouter, de sentir, de regarder, sans commenter ni juger.
Ainsi, l’instant cesse d’être une cible, il devient un refuge. Il ne s’agit plus de réussir, mais de vivre, et plus nous pratiquons, plus ce retour devient spontané, fluide, presque joyeux.
Habiter l’instant, c’est habiter sa vie.
Savez-vous reconnaître le moment où votre mental prend le dessus ?
Quelles sont vos ancrages favoris pour revenir dans l’instant ?
Avez-vous déjà pratiqué les yeux ouverts, en pleine conscience visuelle ?
Que vous apporte cette forme de méditation ?
Prenez un instant pour y réfléchir, ou pour écrire quelques lignes.
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