Revenir à soi, ce n’est jamais revenir à quelque chose de compliqué. C’est au contraire revenir à une présence très simple, très nue, très sincère.
Dans cette pratique réalisée avec Jessica, nous vous invitons à explorer la frontière entre l’image et le film, entre la perception et l’histoire mentale, entre ce qui existe réellement et ce que nous imaginons qu’il se passe.
Cette frontière est la porte d’entrée vers la liberté intérieure, la paix, et une autre manière de vivre sa vie.
Bonne écoute
Maxime et Jessica
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Nous commençons par le corps, parce qu’il est la seule réalité que le mental ne peut inventer. Il respire, digère, ressent, sans aucune histoire autour de ce qu’il fait. Il est le présent incarné.
Il suffit alors de porter notre attention sur notre poids, sur nos pieds posé au sol, sur nos points d’appui, notre bassin, sur le volume du souffle qui entre et qui sort… Naturellement et très simplement, nous voilà de retour au présent, dans cet instant qui s’coule, là maintenant, loin du bricolage intellectuel.
Dans cette pratique, nous prenons le temps d’habiter :
Très vite, lorsque le corps se pose, un deuxième plan apparaît : celui des sons.
Nous entendons les bruits extérieurs, bien sûr, mais aussi des bruits beaucoup plus subtils : le souffle, les battements du cœur, les micros-vibrations internes, et ce « bruit du silence » que nous n’écoutons jamais vraiment.
Ce silence n’est pas vide. Il a une texture. Il vibre. Il se manifeste.
Lorsque la méditation s’approfondit, nous réalisons que nous ne vivons pas dans un monde silencieux, mais dans un monde rempli de sons qui n’attendaient que notre présence pour être reconnus.
C’est là que commence la vraie écoute : celle qui ne sélectionne rien, ne juge rien, n’interprète rien.
Juste écouter. Juste être là.
C’est à ce moment que la pratique prend toute sa force : lorsque nous basculons du « je suis » au « j’observe ».
D’un instant à l’autre, nous devenons capables de regarder :
Ce passage est essentiel car c’est là que commence la véritable conscience.
Nous découvrons que ce que nous appelons « mes pensées » ne sont parfois que des images qui passent, aussi neutres qu’un nuage dans le ciel. Une image… puis une autre… puis une autre.
L’observateur, lui, ne juge rien, il constate, il accueille, il ne s’accroche pas.
C’est une position intérieure stable, simple, puissante.
Dans cette méditation, nous parlons de deux sortes de pensées :
Une image est toujours simple :
Un film est toujours chargé :
Le mental adore (se) faire des films. Il relie les images entre elles, ajoute une histoire (souvent catastrophique, négative ou dangereuse), puis une autre, puis encore une autre.
C’est ainsi que nous nous retrouvons, sans même nous en apercevoir, dans un scénario que nous nommons faussement : « notre vie »
Cela commence par un bruit, et se termine par un drame intérieur complet… alors qu’il ne s’est parfois rien passé qui justifirait tout cela.
Nous croyons réagir à la vie alors que nous nous réagissons à nos propres films !
La fin de la souffrance se trouve donc ici, dans la fin des scénarios du mental… Autrement dit, dans notre capacité à voir la vie comme des images qui se succèdent, et non pas comme des drames que nous subissons.
Face à cela, beaucoup me disent : « non, c’est injuste, je ne peux pas laisser faire cela, je dois agir ! »
Et je dirais OUI. Il est (parfois) nécessaire d’agir, mais si, et seulement si, cette action n’est pas une « réaction » !
Sommes-nous bien d’accord sur la différence entre action et réaction ?
C’est crucial !
Tant et aussi longtemps que je suis sous l’emprise de mes discours internes, de mes scénarios catastrophe, alors je suis en réaction. La plupart du temps contre la vie, contre les gens, contre les évènements, et donc, incapable de voir les IMAGES se succéder.
De plus, sous l’emprise de cette « réaction », je ne maîtrise plus (ou plus vraiment) mes actes, mes paroles ou mes pensées… Et la plupart du temps, je rumine, je peste, j’accuse, et créé bien plus de dégât encore…
Cette réaction, souvent impulsive et émotionnelle créera alors bien plus de souffrance qu’il y en a déjà !
Voir naitre le film du mental et le stopper, c’est donc avoir de la hauteur sur moi-même et sur la vie. Cela signe la fin des souffrances, et la libération de l’être !
Ici apparaît toute l’utilité de la méditation, et la bonne nouvelle, c’est qu’il suffit de la pratiquer régulièrement.
En fin de séance, une autre forme de pratique commence : celle de poursuivre sa méditation, mais cette fois-ci, AVEC les yeux ouverts !
Cette faculté à rester dans un état de conscience dans sa vie de to.... Elle nous propose de marcher, de faire nos courses, de parler, bref, de vivre en pleine conscience.
Le monde nous apparaît alors tel qu’il est vraiment. Sans filtre, sans pollution mentale. Ici commence la vraie liberté, celle de voir la vie sous son vrai visage, comme des situations et des événements qui se succèdent, et nous, au cœur du spectacle à « agir » en conscience et à savourer notre propre création.
Au fond, la méditation nous apprend à distinguer ce qui est réel de ce qui est fabriqué par le mental, la reflexion qu’il engendre et l’interprétation « connoté » qu’il en fait.
Toit ceci s’appelle un filme et en aucun cas une « vérité » absolue ». C’est au contraire une vérité « relative », en fonction des croyance et des vision du monde de celui qui observe.
Ne nous trompons donc pas, notre mental ne détient aucune vérité, il se base uniquement sur ce qu’on lui a dit ou sur ce qu’il a déjà expérimenté, et il suit la plupart du temps la pensée commune (ce qui accentue sa bêtise).
Nous avons, à chaque instant, la possibilité de revenir dans notre présence (aux images SANS films), dans notre corps, dans notre respiration, et de ne plus nous laisser emporter par ces scénarios automatiques qui épuisent notre vie.
C’est dans cette simplicité que se trouve la vraie liberté : celle de choisir nos actions… et de créer une vie plus claire, plus douce et plus alignée.
Que se passe-t-il en vous lorsque vous observez une pensée comme une simple image ?
À quel moment de votre journée partez-vous le plus vite dans un “film” mental ?
Quelle émotion revient le plus souvent lorsque vous laissez votre mental raconter une histoire ?
Et si vous appreniez à revenir plus régulièrement à l’image, sans le film, quelle différence cela ferait-elle dans votre vie ?
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