Je suis porteuse du Féminin blessé.
Du féminin blessé de ma famille, de mes ascendants, de mon pays, de ma religion, de ma société, de mon travail.
Du féminin blessé de l’inconscient familial, de l’inconscient collectif, de l’humanité.
Ce féminin, blessé de n’avoir pu ouvrir un compte en banque avant 1942, de n’avoir eu le droit de vote qu’en 1944.
Blessée d’avoir été humiliée, bafouée, torturée, perforée,…
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