Méditation : Tenir le silence au cœur du tumulte

Aucune explication, aucun concept, juste une méditation, simple et profonde, guidée pas à pas, pour revenir au calme intérieur. Une simple intention, celle de traverser le tumulte du mental sans le combattre, sans le fuir, mais en tenant une posture stable, ancrée, silencieuse, celle de l’observateur…

Bonne écoute 
Maxime 

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🎧 Méditation pleine conscience (MP3) :

1. Revenir au corps

Les yeux se ferment pour tourner notre attention vers la respiration. Elle est là, constante et silencieuse, sans effort. Il n’y a rien à faire, juste à observer. 

Revenir au souffle, c’est revenir au présent, le rythme ralentit. La présence s’installe.

Pris dans le tumulte de la vie, nous oublions souvent notre propre corps. Pourtant, revenir à lui est l’acte de présence le plus simple à effectuer.

Celui-ci nous permet d’être là et de vivre en conscience. Il est un point d’ancrage fiable et permanent, toujours disponible pour nous aider à revenir dans l’instant présent. Merci 🙏 

2. S’ancrer dans la sensation présente

Peut-être sentez-vous les battements de votre cœur ? Peut-être une tension, une chaleur, une densité ? Ou simplement ce va-et-vient du souffle, ce mouvement doux qui nous relie à la vie. 

Inutile de commenter, de juger ou de bavarder. Juste sentir. Juste laisser être.

Et plus nous descendons dans cette observation, plus nous nous rapprochons de nous-mêmes. Inutile de chercher, tout est déjà là.

3. Observer sans répondre

Le mental, lui, ne se tait pas si facilement. Il revient, il s’agite, il tente de reprendre la place. Alors il suggère, il commente, il juge, il questionne. Il veut nous détourner.

Et c’est là que commence la pratique essentielle : le voir faire !  

Nous finissons par connaissons ses stratégies, il se comporte comme un enfant capricieux, insistant, habile à détourner notre attention. Mais cette fois, nous choisissons de ne pas répondre. Nous restons là, présents, conscients.

Chaque fois qu’il nous embarque, nous revenons, par le souffle, par le corps, par l’instant. Encore et encore.

4. Accueillir sans fuir

Ce qui se présente à nous n’est pas nécessairement agréable. Parfois, c’est une émotion,  parfois une tension, parfois un agacement ou une nervosité. Mais rien n’est à rejeter. Tout peut être accueilli. Et c’est dans cet accueil que réside la transformation.

Un bruit, une sensation, une pensée… Ce ne sont que des phénomènes. Des éléments qui traversent le champ de la conscience. Il nous reste alors plus qu’à les laisser passer, comme des vagues qui montent et qui déferle.

5. Élargir notre attention aux cinq sens

Nous pouvons maintenant ouvrir un peu notre champ de perception. Entendre les sons, percevoir les odeurs, sans les nommer, ressentir le contact du vêtement sur la peau, la température de l’air, le goût dans la bouche, la lumière derrière les paupières. Rien de tout cela n’a besoin d’être commenté. 

Tout est là, simplement. Disponible. Stable.

Et chaque fois que notre esprit vagabonde, nous revenons, non avec violence. Mais avec la douceur d’un retour vers la maison.

6. Méditer les yeux ouverts

Lorsque les yeux s’ouvrent, tout semble différent, et pourtant, rien ne change vraiment. La posture intérieure reste la même. 

Nous regardons, mais sans nous accrocher, nous observons les formes, les couleurs, les mouvements… comme de simples informations.

Le mental, encore une fois, tente de reprendre le dessus. Il parle d’urgences, de projets, de responsabilités. Nous l’écoutons, nous lui répondons intérieurement : 

  • « J’ai entendu, je m’en occuperai après. Pour l’instant, je suis occupé à être là. »

7. Tenir le silence

C’est cela que nous apprenons aujourd’hui : à tenir le silence. 

Non pas à fuir le bruit, mais à ne plus répondre au vacarme intérieur, à ne plus nourrir la réaction. 

  • Nous devenons alors celui qui voit, 
  • Celui qui choisit, 
  • Celui qui ne se laisse plus emporter.

Plus nous pratiquons cette posture, plus elle devient accessible. Elle s’installe naturellement dans notre quotidien. Ce silence n’est pas une absence, c’est une puissance tranquille comme une façon d’être au monde sans se dissoudre en lui.

À  vous de jouer :

  • Lorsque vous cessez de répondre au mental, que reste-t-il ?

  • Avez-vous l’habitude d’observer vos pensées… ou de leur obéir ?

  • Qu’est-ce qui, en vous, refuse à la simplicité de l’instant ?

  • Savez-vous distinguer une réaction d’une véritable décision ?

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