Le premier résultat, écrit Sri Aurobindo, fut une série d'expériences formidablement puissantes et de changements de conscience radicaux que Lélé n'avait jamais eu l'intention de me donner... et qui étaient tout à fait contraires à mes propres idées; elles me firent voir le monde, avec une prodigieuse intensité, comme un jeu cinématographique de formes vacantes dans l'universalité impersonnelle de l'Absolu, Brahman.
Dans les espaces énormes du moi,
Le corps, comme une coquille errante.
Du coup, tout le yoga intégral de Sri Aurobindo s'écroulait, tous ses efforts de transformation mentale, vitale et physique, et sa foi en une vie terrestre accomplie, s'annulaient dans une énorme Illusion - il ne restait plus rien, que des formes vides. Je fus soudain projeté dans un état au-dessus, sans pensée, pur de tout mouvement mental ou vital; il n'y avait pas d'ego, pas de monde réel - seulement, quand "on" regardait à travers les sens immobiles, quelque chose percevait ou portait sur son absolu silence, un monde de formes vides, d'ombres matérialisées sans substance véritable. Il n'y avait ni Un, ni même plusieurs, seulement Cela, absolument, sans traits, sans relations, pur, indescriptible, impensable, absolu, et pourtant suprêmement réel et seulement réel. Et ce n'était pas une réalisation mentale ni quelque chose que l'on percevait quelque part en haut - ce n'était pas une abstraction, c'était positif, la seule réalité positive (bien que ce ne fut pas un monde physique spatial) qui emplissait, occupait, ou plutôt inondait et noyait cette semblance de monde physique, ne laissant aucun lieu, aucun espace pour aucune autre réalité qu'elle-même et ne permettant à rien d'autre de sembler vraiment réel, positif ou substantiel... Cette expérience m'apportait une Paix indicible, un formidable silence, une infinitude de délivrance et de liberté. D'emblée, Sri Aurobindo était entré dans ce que les bouddhistes appellent Nirvana, le brahman silencieux des hindous, Cela; le Tao des Chinois; le Transcendant, l'Absolu, l'Impersonnel des Occidentaux. Il était arrivé à la fameuse "libération" (mukti) que l'on considère comme le "sommet" de la vie spirituelle - qu'y aurait-il donc au-delà du transcendant? Et Sri Aurobindo vérifiait la parole du grand mystique indien, Sri Ramakrishna : "Si nous vivons en Dieu, le monde disparaît; si nous vivons dans le monde, Dieu n'existe plus", le gouffre qu'il avait tenté de combler entre la Matière et l'Esprit était rouvert sous ses yeux dessillés; les spiritualistes avaient raison, en Occident comme en Asie, qui assignent pour seule destination aux efforts de l'homme, une vie au-delà - paradis, Nirvana ou libération - ailleurs, mais pas dans cette vallée de larmes ou d'illusion. L'expérience de Sri Aurobindo était là, irréfutable sous ses yeux.
Or cette expérience, dont on dit qu'elle est finale, devait être, pour Sri Aurobindo, le point de départ de nouvelles expériences, plus hautes, qui réintégraient dans une Réalité totale, continue et divine, la vérité du monde et la vérité de l'au-delà. Nous sommes ici en présence d'une expérience centrale dont la compréhension importe au sens même de notre existence, car, de deux choses l'une, ou bien la Vérité suprême n'est pas d'ici-bas, comme toutes les religions du monde l'ont dit, et nous perdons notre temps à des futilités, ou bien il y a autre chose que tout ce que l'on nous raconte. Et la question est d'autant plus importante qu'il ne s'agit pas de théorie, mais d'expérience. Voici ce que rapporte Sri Aurobindo : Je vécus jour et nuit dans ce Nirvana avant qu'il ne commence à admettre autre chose en lui ou à se modifier tant soit peu... Puis il commença à disparaître dans une Supraconscience plus grande, en haut... L'aspect illusoire du monde cédait la place à un autre aspect où l'illusion n'était plus qu'un petit phénomène de surface, avec une immense Réalité divine par-derrière, une suprême Réalité divine au-dessus et une intense Réalité divine au cœur de toutes les choses qui, tout d'abord, m'étaient apparues comme des formes vides ou des ombres cinématographiques. Et ce n'était pas un réemprisonnement dans les sens, pas une diminution ou une chute de l'expérience suprême; au contraire, c'était une élévation constante et un élargissement constant de la Vérité.. Le Nirvana, dans ma conscience libérée, se révéla le commencement de ma propre réalisation, un premier pas vers la chose complète, non la seule réalisation possible ni même la culmination finale.
Qu'est-ce donc que ce Transcendant qui semble se situer, non pas au sommet, mais à une altitude très moyenne? Nous pourrions dire, pour employer une analogie un peu simple, mais vraie, que le sommeil représente un état transcendant par rapport à la veille, mais qu'il n'est pas plus haut ni plus vrai que la veille, ni moins vrai. Simplement, c'est un autre état de conscience. Si nous nous retirons des mouvements mentaux et vitaux, naturellement tout s'évanouit; quand on s'anesthésie, on ne sent plus rien, pour parler comme Monsieur de la Palice. Nous avons tendance, naturellement, à juger que cette Paix immobile et impersonnelle est supérieure à notre vacarme, mais, après tout, ce vacarme ne tient qu'à nous. Le supérieur ou l'inférieur ne tient pas au changement d'état, mais à la qualité ou à l'altitude de notre conscience dans l'état considéré. Or le passage dans le Nirvana ne se situe pas au sommet de l'échelle, pas plus que le sommeil ou la mort ne sont au sommet de l'échelle, il peut se produire à n'importe quel niveau de notre conscience; il peut se produire par une concentration dans le mental, par une concentration dans le vital, et même par une concentration dans la conscience physique; le hatha yogi penché sur son nombril, ou le Bassouto qui danse autour de son totem, peuvent tout à coup passer ailleurs, si tel est leur destin, dans une autre dimension transcendantale où tout ce monde est réduit à néant; de même le mystique absorbé dans son cœur; de même le yogi concentré dans son mental. Parce que, en réalité, on ne s'élève pas quand on passe dans le Nirvana - on perce un trou et on sort. Sri Aurobindo n'avait pas dépassé le plan mental quand il eut l'expérience du Nirvana : J'ai eu l'expérience du Nirvana et du silence dans le Brahman, longtemps avant d'avoir la moindre connaissance des plans spirituels au-dessus de la tête. Et c'est précisément après s'être élevé à des plans plus hauts, supraconscients, qu'il eut des expériences supérieures au Nirvana, où cet aspect illusionniste, immobile et impersonnel, se fondait dans une Réalité nouvelle, embrassant à la fois le monde et l'au-delà du monde. Telle est la première découverte de Sri Aurobindo. Le Nirvana n'est pas et ne peut pas être la fin du chemin sans rien d'autre à explorer... c'est la fin du chemin inférieur à travers la Nature inférieure et le commencement de l'évolution supérieure.
(...)
Nous nous demandons si le sens de l'évolution est simplement de se payer le luxe du mental pour le démolir ensuite et revenir à un état religieux sub-mental ou non-mental, ou, au contraire, si ce n'est pas de développer le mental à l'extrême, comme nous y pousse l'évolution, jusqu'à ce qu'il épuise ses petitesses et son vacarme superficiel, pour déboucher en ses régions supérieures, supraconscientes, à un stade spirituel et supramental, où la contradiction Matière-Esprit s'évanouira comme un mirage et où nous n'aurons plus besoin d'en "sortir", parce que nous serons partout Dedans?
(...)
Jusqu'à présent, ceux qui ont eu quelque accès à ce mode supérieur de vision (il y a bien des échelons) ne s'en sont guère servi que pour eux-mêmes ou n'ont pas su incarner ce qu'ils voyaient, parce que tout leur effort, précisément, visait à sortir de cette incarnation; mais cette attitude nuageuse n'est pas inévitable; Sri Aurobindo va nous le montrer; il n'avait pas en vain préparé toute cette base matérielle, vitale, mentale et psychique."
Le Nirvana représente ainsi un stade intermédiaire utile (mais pas indispensable) dans ce passage de la vision ordinaire à l'autre vision (...) Le Nirvana nous débarrasse de notre Ignorance, mais pour tomber dans une autre ignorance, parce que l'éternelle difficulté avec les hommes, est qu'ils courent d'un pôle à l'autre; ils se sentent toujours obligés de nier une chose pour en affirmer une autre; on a donc pris un stade intermédiaire pour une fin, comme on a pris tant d'autres grandes expériences spirituelles pour une fin aussi. Alors qu'il n'y a pas de fin, mais une élévation constante, un élargissement constant de la Vérité. Nous pourrions dire que le stade nirvanique, ou religieux en général dans la mesure où il est fixé sur l'au-delà, représente un premier stade de l'évolution, afin de nous détourner d'une certaine façon fausse de voir le monde, et que son utilité est essentiellement pédagogique. L'homme éveillé, vraiment né, doit se préparer au prochain stade évolutif, et passer du religieux centré sur l'autre monde, au spirituel centré sur la Totalité. Alors rien n'est exclu, tout s'élargit. Le chercheur intégral devra donc être sur ses gardes, car les expériences intérieures, touchant à la substance intime de notre être, sont toujours irréfutables et finales lorsqu'elles se produisent ; elles sont éblouissantes à n'importe quel niveau - rappelons Vivékananda parlant du Nirvana : "Un océan de paix infinie, sans une ride, sans un souffle" - et la tentation est grande de s'y ancrer comme au havre définitif.. Nous dirons seulement ce conseil de la Mère aux chercheurs : Quels que soient la nature, la puissance et l'émerveillement d'une expérience, il ne faut pas être dominé par elle au point qu'elle gouverne votre être tout entier... Lorsque vous entrez d'une façon quelconque, en rapport avec une force ou une conscience qui dépasse la vôtre, au lieu d'être entièrement subjugué par cette conscience ou cette force, il faut vous souvenir toujours que ce n'est qu'une expérience parmi des milliers et des milliers d'autres, et que, par conséquent, elle n'a pas un caractère absolu. Si belle qu'elle soit, vous pouvez et vous devez en avoir de meilleures; si exceptionnelle qu'elle soit, il y en a d'autres encore plus merveilleuses; et si haute qu'elle soit, vous pouvez toujours monter plus haut dans l'avenir.
(..)
Sri Aurobindo fit ce qui lui était enjoint et le discours descendit comme s'il était dicté. Et depuis lors, toutes les paroles, tous les écrits, toutes les pensées et les activités extérieures me vinrent de la même source, au-dessus du mental cérébral. Sri Aurobindo avait pris contact avec le Supraconscient.
SRI AUROBINDO L'aventure de la conscience Satprem (p165-172)
Une vidéo Au piano, Antonio Oyarzabal joue Nirvana
http://epanews.fr/video/antonio-oyarzabal-plays-nirvana-ernest-bloch
Commentaires bienvenus
(1) La Conscience d'Être : " Vraiment on a plongé dans la Source..."
http://epanews.fr/profiles/blogs/la-conscience-d-tre
Le vide mental établit une paix intérieure.
On sent un courant, une vibration qui parcourt tout le corps. C'est une énergie qui vient d'en haut, de la Source, de l'Esprit - Shakti.
Notre être s'emplit de force. Cette Force devient un outil pour notre transformation.
Vient un moment où on découvre le Témoin, cette vibration de silence qui devient le maître intérieur en créant l'action juste du moment présent.
(2) "Il semble donc qu'avec le silence mental, un élargissement de la conscience se soit produit..."
http://epanews.fr/profiles/blogs/2-le-mental-universel-et-le-silenc...
Le Silence mental rend l'être transparent, sans protection : il devient plus sensible aux agressions extérieures. Mais la Force intérieure devient sa protection et lui permet de rejeter ou choisir les pensées-vibrations, qui viennent du dehors, du Mental universel. Et sa conscience s'élargit. Il devient maître du silence et du monde mental.
(3) Le Témoin, Maître de la "maison mentale"
http://epanews.fr/profiles/blogs/3-le-t-moin-ma-tre-de-la-maison-me...
On ressent simultanément deux parties distinctes dans la conscience : la partie active "l'usine à pensées" et la partie réservée, Témoin et Volonté qui observe, ajuste.
Récit de la première expérience de Sri Aurobindo.
L'être découvre que lorsqu'il sort de sa "coquille mentale", tout est possible et son action devient clairvoyante, dans un climat de paix.
(cette même liberté de l'être, de la Conscience, est démontrée par Gregg Braden, à partir d'expériences de la Science quantique)
(4) Notre être est comme un poste récepteur.
http://epanews.fr/profiles/blogs/4-les-centres-de-conscience-sont-v...
Les centres de conscience, les chakras, émettent toute une gamme de vibrations qui semblent s'irradier à différentes hauteurs de notre être.
Le mental n'est qu'un de ces centres, un type de vibration.
Ces sept centres sont répartis en quatre zones :
- Le Supraconscient
- Le Mental
- Le Vital
- Le physique et le Subconscient
Avec la Force descendante, nous n'affrontons les centres du bas qu'après avoir déjà solidement établi notre être dans la Lumière d'en haut, supraconsciente.
"Toutes les vibrations viennent du dehors. Notre être est comme un poste récepteur... Si nous disons "je pense donc je suis" ou je sens donc je suis, ou je veux donc je suis, nous sommes un peu comme l'enfant qui s'imagine que le speaker ou l'orchestre sont cachés dans la boîte à musique et que la radio est un organe pensant. Parce que tous ces je ne sont pas nous, ou à nous, et que leur musique est universelle."
(5) "Il n'y a qu'une Force au monde, un seul courant unique qui passe en nous et en toute chose." On s'aperçoit que cette Conscience-Énergie est Joie.
http://epanews.fr/profiles/blogs/la-conscience-est-une-force-et-ell...
Dès les premières expériences, le courant de la Conscience est ressenti comme une Force (Agni, énergie) : c'est la substance fondamentale de l'Univers et de toutes choses.
La Matière est de l'Énergie condensée. "Quand nous aurons trouvé ce Secret, la conscience dans la force, nous aurons la vraie maîtrise des énergies matérielles - une maîtrise directe. Mais nous ne faisons que redécouvrir de très anciennes vérités..."
"L'histoire de notre évolution terrestre, finalement, est l'histoire d'une lente conversion de la Force en Conscience, ou, plus exactement, un lent rappel à la mémoire de soi, de cette Conscience engloutie dans sa Force."
"alors nous vérifions tangiblement que la conscience est une force, une substance, que l'on peut manipuler comme d'autres manipulent des oxydes ou des champs électriques..."
" Si nous n'avions pas fait des milliers d'expériences prouvant que le Pouvoir dedans peut modifier le mental, développer ses capacités, en ajouter de nouvelles, découvrir de nouvelles strates de conscience, maîtriser les mouvements du vital, changer le caractère, influencer les hommes et les choses, avoir de l'autorité sur le fonctionnement et l'état du corps, modifier les événements... nous n'en parlerions pas comme nous le faisons."
Et on découvre que la Conscience-Force est Joie, Ananda...
(6) Le pouvoir du Silence pacifie les émotions du vital : "toutes les circonstances extérieures sont à l'image exacte de ce que nous sommes."
http://epanews.fr/profiles/blogs/comment-apaiser-le-vital
Le vital, comme le mental vient du dehors, du vital universel. Il n'est pas nous. Il est erroné de s'identifier à ses émotions. Il suffit de faire le silence pour le ressentir. Et ce silence nous permet d'établir autour de nous, dans le circumconscient, une couche protectrice pour voir venir les vibrations psychologiques et ne pas les laisser entrer.
A force de non-intervention, ces vibrations vitales ne nous touchent plus, puis elles sont dissoutes.
(7) "On découvre même que l'on est capable de descendre aussi bas que l'on est capable de monter haut"
http://epanews.fr/profiles/blogs/7-les-forces-adverses-de-la-consci...
Ces vibrations de désordre, "nos" tristesses, "nos" ennuis s'acharnent à décourager le chercheur.
"On découvre même que l'on est capable de monter haut, et qu'en vérité, nos bas sont exactement proportionnels à notre capacité de hauteur - bien des écailles nous tombent des yeux. Avec un peu d'honnêteté, on voit bien que l'on est capable de tout et qu'en somme, comme dit Sri Aurobindo, notre vertu est une prétentieuse impureté. Il faut n'avoir jamais quitté la personnalité frontale pour nourrir encore quelque illusion à ce sujet."
L'âme, l'Esprit, choisit ces épreuves qui sont là pour intensifier la force, élargir l'expérience nécessaire pour trouver la Vérité...
Le silence conscient permet de neutraliser ces forces adverses.
(8) La vraie Force de Vie : "élargir le vital... accepter plus, toujours plus, et étendre sa conscience."
http://epanews.fr/profiles/blogs/le-vital-vrai-la-vraie-force-de-vie
La personnalité frontale est engluée dans l'ambiguïté des sentiments, des attachements, de la souffrance et du plaisir.
C'est en englobant tout dans la présence intérieure de l'être, que la joie apparaît, immuable, tranquille : c'est la Force de Vie.
Il ne s'agit pas de lutter contre le vital infantile, mais de l'accepter dans une conscience élargie, où, par cette attention, il sera neutralisé, transmuté en joie : celle d'un vital calme et puissant, le vital vrai, état de concentration tranquille, spontanée.
Cette immobilité fondamentale est une base d'action, une puissance concentrée, une source d'énergie. Dans ce silence infini, se manifeste la Paix, la Liberté, le Pouvoir, la Lumière, la Connaissance, la Joie.
(9) L'Âme consciente, "Centre psychique", n'a besoin de rien pour être. Elle est Amour.
http://epanews.fr/profiles/blogs/9-le-centre-psychique-l-me-conscie...
La Conscience-Force est la réalité fondamentale de notre être. Mais qui est conscient en nous?
Le Centre individuel ou être psychique, l'Âme
Le Centre cosmique, lié à l'Être universel, l'Esprit
Étape par étape, nous devons retrouver l'un et l'autre.
Le Centre psychique se manifeste par l'état de Joie - sans objet - et d'Amour - qui est.
Ce psychique, caché par nos idées, nos sentiments, happé par le vital et le mental, est l'essence de la Liberté, de la Vérité - qui n'apparaît que par la décantation dans le Silence, par un changement de conscience, comme un feu, une énergie - Agni. C'est le vrai je en soi, le Centre, le Maître.
La Conscience bascule. On est dedans.
(10) La Réincarnation : évolution de l'Âme vers une Réalisation terrestre
http://epanews.fr/profiles/blogs/la-r-incarnation-volution-du-centr...
Selon Sri Aurobindo et le Secret du Véda, l'ensemble des vies représente une croissance de conscience qui culmine dans un accomplissement terrestre - et non seulement dans l'au-delà, comme le pensent les spiritualistes.
Cela permettra une Connaissance intégrale, donc une Vie intégrale.
(C'était ainsi prévoir, en 1910, la Transition actuelle!...)
Il ne s'agit pas de "croire" en la réincarnation, mais d'en avoir l'expérience.
Ce n'est pas la petite personnalité frontale qui se réincarne. Seul le Centre psychique, l'Âme, éternelle, demeure. Notre expérience de la réincarnation dépendra donc de la découverte du Centre et Maître psychique, qui emmène ses souvenirs d'une vie à l'autre, et du degré de développement de notre psychique. Seul le psychique conscient peut évoluer au cours des incarnations. D'une vie à l'autre, il emmène l'essence de toutes les expériences, certaines tendances générales, qui sont le premier embryon de la personnalité psychique, certaines empreintes (le karma).
Lentement, de vie en vie, le psychique acquiert une individualité de plus en plus forte, de plus en plus consciente et de plus en plus vaste. La conscience-force s'individualise de plus en plus.
Il faudra que toutes nos activités mentales, vitales et même physiques, s'intègrent à ce nouveau Centre, si nous voulons une réalisation terrestre.
Et nous sommes éveillés pour toujours.
Le jour où nous aurons infusé assez de conscience dans le corps, il pourra lui aussi participer à l'immortalité psychique...
La conscience est la clé.
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