Il y a quelque chose de bouleversant à réaliser que notre corps, lui, ne sait faire qu’une chose : vivre maintenant.
Il ne projette pas, il ne regrette pas, il n’analyse pas. Il respire, il ressent, il écoute.
C’est à cette intelligence pure, immédiate, que nous avons choisi de nous reconnecter dans cette méditation guidée. Une invitation à revenir dans l’instant, non pas comme un concept spirituel, mais comme une expérience intime et accessible, par le souffle et les perceptions.
Bonne écoute
Maxime et Jessica
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Tout commence par une posture. Une assise stable, sans tension inutile, qui permet au corps de devenir un socle de présence.
Le souffle nous accompagne, non pas comme un effort, mais comme un fil conducteur. Une respiration naturelle, apaisée, qui devient, peu à peu, le point d’ancrage de notre attention.
Dans cette pratique, nous ne cherchons pas à nous élever au-dessus de notre humanité, mais à nous enraciner pleinement dans l’expérience de ce qui EST, ici et maintenant.
En observant le souffle et les mouvements internes du corps, nous découvrons que la vie ne s’est jamais arrêtée.
Même immobile, notre corps vit, et c’est cette vie que nous apprenons à percevoir, sans la nommer, sans la commenter, mais simplement en tant le témoin, car dans cette conscience, il y a un espace de paix, un silence vibrant, une évidence qui n’a pas besoin de mots.
Nous ouvrons ensuite les portes de nos sens : le toucher, les sons, les odeurs, les goûts, la lumière perçue derrière les paupières.
Ces perceptions n’ont pas besoin d’être traduites, elles sont déjà parfaites en tant qu’expériences.
Le mental voudra parfois les commenter, les étiqueter, les interpréter, mais nous apprenons à revenir au brut, au vivant, à l’information sensorielle pure, car ce sont nos sens, et non nos pensées, qui nous maintiennent dans l’instant présent.
Ce retour au corps n’est pas qu’un exercice de calme intérieur, c’est aussi une réouverture à l’intuition, à ce qui nous plaît, ce qui nous touche, ce qui nous attire ou nous repousse.
Notre corps, s’il est écouté, devient un guide puissant pour nos décisions.
Il nous alerte, nous oriente, nous informe, et à l’inverse, plus nous nous éloignons de lui, plus nous vivons à côté de nous-mêmes, jusqu’à ne plus comprendre comment nous avons pu arriver là !
Revenir au corps, c’est revenir à soi.
Un effet secondaire souvent ressenti : une sensation de lenteur.
Non pas une inertie, mais une décélération intérieure, comme si, en se dégageant de l’agitation mentale, tout devenait plus clair, plus simple et plus fluide.
Nous ne perdons rien en efficacité, bien au contraire, nous devenons précis, présents, disponibles. Nous agissons sans nous disperser, nous parlons depuis un lieu paisible.
C’est le paradoxe méditatif : plus nous ralentissons à l’intérieur, plus nous avançons juste à l’extérieur.
Prenez cinq minutes aujourd’hui pour simplement… écouter votre cœur…
Ne rien faire d’autre. Juste être. Non pas pour réussir une performance spirituelle, mais pour habiter votre vie. Essayez. Et voyez ce que cela change.
Dans quelles situations de ma vie suis-je complètement déconnecté de mes sensations ?
Quand ai-je vraiment écouté mon corps pour la dernière fois ?
Quelle perception sensorielle m’aide le plus à revenir dans l’instant présent ?
Que me dit mon corps que je refuse encore d’entendre ?
Que devient mon mental lorsque je m’ancre profondément dans le souffle ?
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