Donne-leur la main pour les mener vers d’autres lendemains…
C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé (*)…
BREF RAPPEL
Au mois de juin 2012, lors d’une conférence de l’ONU sur le développement durable, à Rio de Janeiro au Brésil, le Centre de Recherche de Stockholm sur la résilience (**) à déclarer que l’environnement a des limites de tolérance et que notre planète a largement atteint son point de rupture.
En franchissant cette limite, des situations et des évènements imprévisibles peuvent se produire entraînant des conséquences dramatiques et désastreuses sur le plan économique et social.
Tous les indicateurs sont au rouge.
(**) Le mot « résilience » désigne, de manière générale, la capacité d’un organisme, d’un groupe ou d’une structure à s’adapter à un environnement changeant.
Il est indéniable que les activités humaines pèsent, même si ce n’est pas le seul facteur, sur l’empreinte écologique de la terre.
Le constat est sans appel :
LA CHARGE ATTEINT UNE FOIS ET DEMIE LES CAPACITES DE LA TERRE.
Nous vivons donc, écologiquement à crédit !
MA PIERRE A L’EDIFICE
Je me suis posé la question : « Comment pouvons-nous vivre sur ce lieu limité qu’est la planète Terre ? »
J’ai étudié ce sujet. Etant un homme pragmatique j’ai décidé de passer à l’action.
Il y a un temps pour « couper les cheveux en quatre » et un temps pour l’action !
Jean Guehenno nous dit :
« La vraie lecture commence quand on ne lit plus pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver. »
Je suis donc passé du « PENSER » au « FAIRE ».
Des articles inspirants ont eu la faculté de me pousser à agir.
Je vous présente donc une partie de mes actions d’éco-citoyen, en espérant qu’elle suscite en vous le désir de « bouger » à votre tour, d’une manière ou d’une autre.
AU-DELA DES MOTS. LES PHOTOS ET ILLUSTRATIONS QUI VALENT MIEUX QU’UN LONG DISCOURS
intérieur de la serre
Encore un peu « d’huile de coude » !
Ce sont les truites qui vont être contentes !
Le travailleur du dimanche !
…et du lundi !
Papa et maman oie. De très bonnes gardiennes des lieux !
(*) Maxime le Forestier
Commentaires bienvenus
Heureux chère Lally que je vous ai donné l'envie d'avoir envie ! Vous l'aurez compris, ce qui compte avant tout c'est de cultiver un certain état d'esprit. Etre dans ce monde sans jamais être de ce monde !
Oui, Soleil Rouge, à suivre ... de près !
A suivre......
A voir en ce moment sur Epanews :
Bravo Béatrice, en nous encourageant mutuellement, bien que nous sommes loin, les uns des autres, nous formons une entité puissante, un seul corps. On parle souvent de "sauver la terre" mais en réalité c'est la terre qui va nous sauver, si nous prenons soin d'elle et la respections. C'est mon intime conviction.
C'est fait ma chère Karen :
http://epanews.fr/profiles/blogs/etre-ou-ne-pas-tre-co-citoyen
Cependant, comme je sais que pour enfoncer un clou, il faut s'y prendre à plusieurs fois, je fais souvent des rappels, d'autant plus que cet article n'avait eu aucun commentaire.
Oui le changement c'est maintenant, même si cela prendra encore beaucoup de temps. Préparons le chemin pour que les générations futures puissent poursuivre la grande et belle transition. Elles auront du "pain sur la planche", ne leur compliquons pas la tache !
Cher Béatrice, sachez que de plus en plus d'initiatives sont prises au niveau des villes. Par exemple, jardins potagers collectifs sur terre ou sur les toits, individuels sur les balcons, etc...
Quelques gestes anti-pollution au quotidien pour toute la famille :
Dans un premier temps, apprenons à nos enfants ce qu’est être un éco-citoyen en montrant l’exemple. Quelles sont ses principales caractéristiques ?
On est éco-citoyen 365 jours par an. Chaque jour, l’éco-citoyen préserve l’environnement grâce à des gestes simples.
- Apprendre à moins jeter et à mieux jeter.
- Chercher à produire le moins possible de déchets.
- Participer au tri sélectif en apportant le verre usagé, les journaux, les revues, les cartons, les papiers, les bouteilles et emballages en plastique et autres matériaux recyclables dans les containers prévus à cet effet qui sont de plus en plus nombreux.
- Faire don des vêtements usagés à des œuvres caritatives.
- Ne jamais se débarrasser des déchets encombrants ou toxiques dans la nature, les terrains vagues ou les trottoirs.
- Ne rien jeter dans la rue et ramener les restes de pique nique.
- Fabriquer de l’engrais naturel en compostant les déchets organiques de son jardin.
- Amener à la déchetterie tous ses encombrants.
- Donner l’exemple et faire bénéficier aux autres de ses connaissances en leur indiquant la meilleure manière de gérer et de valoriser leurs déchets.
Dans un second temps, voici quelques astuces et bons conseils.
Economisons l’eau :
L’eau pure et buvable est de plus en plus difficile et chère à obtenir. Elle contient de plus en plus d’engrais, de pesticides et de substances toxiques. Réparons tous les robinets qui gouttent ou la chasse des toilettes qui fuit. Un robinet qui fuit goutte à goutte pendant un an entraine une perte d’eau de 35000 litres (c’est l’équivalent de 200 bains et de la quantité d’eau pour fabriquer 750 kilos de papier). Une chasse de WC qui fuit représente jusqu’à 80 litres d’eau potable perdue par heure. A chaque fois que l’on tire la chasse, on utilise 10 à 12 litres. Installons un mécanisme à double vidange que l’on trouve dans les magasins de bricolage à petit prix. Economisons l’eau de la douche en installant un « stop douche ». Il permet de fermer l’eau lorsque l’on se savonne et d’obtenir l’eau à bonne température pour se rincer. A chaque fois que nous fermons l’eau pour nous savonner ou nous laver les cheveux, l’économie réalisée est de 50 à 75%. On trouve également ce dispositif à petit prix dans les magasins de bricolage. Fermons également le robinet lorsque l’on se lave les dents. Un robinet ouvert durant 3 minutes consomme environ 18 litres. Un gobelet rempli contient moins de un quart de litre d’eau. Ne faisons fonctionner le lave linge et le lave vaisselle que pleins. Deux machines à moitié remplies utilisent plus d’eau et d’énergie qu’une machine pleine. Une machine à laver le linge utilise en moyenne de 65 à 120 litres par lavage. On peut économiser 30 litres d’eau lorsque l’on lave la vaisselle à la main sans laisser le robinet ouvert durant le temps de lavage. Il est possible de récupérer l’eau de pluie par exemple pour l’arrosage.
Réduisons la pollution de l’eau :
Les stations d’épuration ne viennent pas à bout de tout ce qui est jeté dans les égouts. Des substances chlorées, des détergents, des désinfectants, des produits toxiques et médicamenteux ne sont pas tous dégradés par les micro-organismes des stations et sont déversés dans le milieu naturel (rivières). Sachons réduire la dose de détergents (lessives, produits lessiviels et ménagers) qui étouffent les milieux aquatiques. 40% des détergents rejetés échappent aux stations d’épuration et vont dans le milieu naturel. Nettoyons notre domicile avec des produits d’entretien bio dégradables. 150000 tonnes de phosphates se retrouvent dans le milieu naturel. Le vinaigre blanc et une petite brosse peuvent être utilisés comme détartrants à la place des produits agressifs.
Compostons :
Le compostage reproduit ce que les cycles naturels réalisent sans notre intervention. Il fait travailler les micro-organismes du sol ainsi que les vers, les mille-pattes, les insectes, qui transforment les déchets fermentescibles en une sorte de terreau. Le produit obtenu constitue à la fois un stimulant pour l’activité biologique du sol et un apport de nutriments pour les végétaux. Le verre, les métaux et les coquillages ne sont pas compostables.
Portons les déchets à la déchetterie :
Les produits chimiques et toxiques sont très souvent nocifs pour les animaux et les végétaux. Certains produits chimiques et les batteries contiennent des métaux lourds tels que le plomb, le zinc, le mercure, etc. Ce sont des éléments chimiques indestructibles. Ils traversent les stations d’épuration et se déposent au fond des rivières. Ils sont ensuite absorbés par la flore et la faune et contaminent la chaine alimentaire, l’homme se trouvant en bout de chaine. Les pneus sont revalorisés en énergie dans les cimenteries ou hachés pour faire des revêtements de sols. Les huiles de vidange contiennent des métaux lourds qui se dégagent dans l’atmosphère si on les brule. Après être filtrées, puis régénérées, elles sont revalorisées. Il en est de même pour les huiles de friture. Les piles contiennent des métaux lourds toxiques. Par exemple, une pile bouton peut polluer 400 litres d’eau ou un mètre cube de terre. Les textiles, les encombrants et les métaux se recyclent ou se revalorisent. Les médicaments périmés se rapportent à la pharmacie.
Réduisons le volume des déchets :
En trente ans, le volume des ordures ménagères a été multiplié par 9, alors que leur masse a seulement doublé. Cela est dû aux emballages de plus en plus complexes, volumineux mais relativement légers. Cet accroissement augmente le coût du traitement des déchets ménagers. C’est donc une nécessité civique de choisir des produits à emballage réduit. Les ordures ménagères coûtent cher à éliminer (ramassage et traitement) et laissent échapper des gaz toxiques lors de leur incinération. Les emballages recyclables comme le verre contribuent à économiser l’énergie et les matières premières. A titre d’exemple, une tonne de verre broyé est égale à 100 kilos de pétrole économisé. D’autre part, ne jetons pas les gravats dans la nature car ils polluent l’environnement.
Pratiquons le tri sélectif :
Le tri sélectif devient une nécessité car les matières premières ne sont pas inépuisables. Il faut 60 ans pour éliminer l’aluminium et le fer, 35 ans pour le cuivre et 60 ans pour le pétrole. Il est donc plus que nécessaire de trier pour recycler, pour limiter les gaspillages et pour faire des économies d’énergie. Les matières premières s’épuisent. Aussi, devons-nous récupérer les papiers, cartons, emballages plastiques, verres, métaux, etc.
Pollution de l’air :
Utilisons notre voiture que si nécessaire. Evitons de brûler nous-mêmes des produits et matériaux qui dégagent des composants toxiques.
Conclusion :
Commencer à agir tout seul en éco-citoyen en suivant les quelques recommandations ci-dessus et influençons les autres par notre propre comportement.
Sachez également que je ne suis absolument pas un "intégriste de l'écologie". Tout est question de bon sens et de choix. Je ne fais aucun caprice si je dois manger "pas bio" ! Faire de son mieux, avec ses propres moyens, c'est tout.
Chère Karen, merci de nous faire partager votre expérience de vie et votre savoir-être. Merci également pour le lien et les précisions que vous nous livrez. Tout ceci enrichit cet article. J'ai conscience d'être un privilégié.
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