Quelques gestes anti-pollution au quotidien pour toute la famille.

Dans un premier temps, apprenons à nos enfants ce qu’est être un éco-citoyen en montrant l’exemple. Quelles sont ses principales caractéristiques ?

On est éco-citoyen 365 jours par an. Chaque jour, l’éco-citoyen préserve l’environnement grâce à des gestes simples.

Apprendre à moins jeter et à mieux jeter.
Chercher à produire le moins possible de déchets.
Participer au tri sélectif en apportant le verre usagé, les journaux, les revues, les cartons, les papiers, les bouteilles et emballages en plastique et autres matériaux recyclables dans les containers prévus à cet effet qui sont de plus en plus nombreux.
Faire don des vêtements usagés à des œuvres caritatives.
Ne jamais se débarrasser des déchets encombrants ou toxiques dans la nature, les terrains vagues ou les trottoirs.
Ne rien jeter dans la rue et ramener les restes de pique nique.
Fabriquer de l’engrais naturel en compostant les déchets organiques de son jardin.
Amener à la déchetterie tous ses encombrants.
Donner l’exemple et faire bénéficier aux autres de ses connaissances en leur indiquant la meilleure manière de gérer et de valoriser leurs déchets.

Dans un second temps, voici quelques astuces et bons conseils.

Economisons l’eau

L’eau pure et buvable est de plus en plus difficile et chère à obtenir. Elle contient de plus en plus d’engrais, de pesticides et de substances toxiques. Réparons tous les robinets qui gouttent ou la chasse des toilettes qui fuit. Un robinet qui fuit goutte à goutte pendant un an entraine une perte d’eau de 35000 litres (c’est l’équivalent de 200 bains et de la quantité d’eau pour fabriquer 750 kilos de papier). Une chasse de WC qui fuit représente jusqu’à 80 litres d’eau potable perdue par heure. A chaque fois que l’on tire la chasse, on utilise 10 à 12 litres. Installons un mécanisme à double vidange que l’on trouve dans les magasins de bricolage à petit prix. Economisons l’eau de la douche en installant un « stop douche ». Il permet de fermer l’eau lorsque l’on se savonne et d’obtenir l’eau à bonne température pour se rincer. A chaque fois que nous fermons l’eau pour nous savonner ou nous laver les cheveux, l’économie réalisée est de 50 à 75%. On trouve également ce dispositif à petit prix dans les magasins de bricolage. Fermons également le robinet lorsque l’on se lave les dents. Un robinet ouvert durant 3 minutes consomme environ 18 litres. Un gobelet rempli contient moins de un quart de litre d’eau. Ne faisons fonctionner le lave linge et le lave vaisselle que pleins. Deux machines à moitié remplies utilisent plus d’eau et d’énergie qu’une machine pleine. Une machine à laver le linge utilise en moyenne de 65 à 120 litres par lavage. On peut économiser 30 litres d’eau lorsque l’on lave la vaisselle à la main sans laisser le robinet ouvert durant le temps de lavage. Il est possible de récupérer l’eau de pluie par exemple pour l’arrosage.
Réduisons la pollution de l’eau

Les stations d’épuration ne viennent pas à bout de tout ce qui est jeté dans les égouts. Des substances chlorées, des détergents, des désinfectants, des produits toxiques et médicamenteux ne sont pas tous dégradés par les micro-organismes des stations et sont déversés dans le milieu naturel (rivières). Sachons réduire la dose de détergents (lessives, produits lessiviels et ménagers) qui étouffent les milieux aquatiques. 40% des détergents rejetés échappent aux stations d’épuration et vont dans le milieu naturel. Nettoyons notre domicile avec des produits d’entretien bio dégradables. 150000 tonnes de phosphates se retrouvent dans le milieu naturel. Le vinaigre blanc et une petite brosse peuvent être utilisés comme détartrants à la place des produits agressifs.

Compostons

Le compostage reproduit ce que les cycles naturels réalisent sans notre intervention. Il fait travailler les micro-organismes du sol ainsi que les vers, les mille-pattes, les insectes, qui transforment les déchets fermentescibles en une sorte de terreau. Le produit obtenu constitue à la fois un stimulant pour l’activité biologique du sol et un apport de nutriments pour les végétaux. Le verre, les métaux et les coquillages ne sont pas compostables.

Portons les déchets à la déchetterie

Les produits chimiques et toxiques sont très souvent nocifs pour les animaux et les végétaux. Certains produits chimiques et les batteries contiennent des métaux lourds tels que le plomb, le zinc, le mercure, etc. Ce sont des éléments chimiques indestructibles. Ils traversent les stations d’épuration et se déposent au fond des rivières. Ils sont ensuite absorbés par la flore et la faune et contaminent la chaine alimentaire, l’homme se trouvant en bout de chaine. Les pneus sont revalorisés en énergie dans les cimenteries ou hachés pour faire des revêtements de sols. Les huiles de vidange contiennent des métaux lourds qui se dégagent dans l’atmosphère si on les brule. Après être filtrées, puis régénérées, elles sont revalorisées. Il en est de même pour les huiles de friture. Les piles contiennent des métaux lourds toxiques. Par exemple, une pile bouton peut polluer 400 litres d’eau ou un mètre cube de terre. Les textiles, les encombrants et les métaux se recyclent ou se revalorisent. Les médicaments périmés se rapportent à la pharmacie.
Réduisons le volume des déchets
En trente ans, le volume des ordures ménagères a été multiplié par 9, alors que leur masse a seulement doublé. Cela est dû aux emballages de plus en plus complexes, volumineux mais relativement légers. Cet accroissement augmente le coût du traitement des déchets ménagers. C’est donc une nécessité civique de choisir des produits à emballage réduit. Les ordures ménagères coûtent cher à éliminer (ramassage et traitement) et laissent échapper des gaz toxiques lors de leur incinération. Les emballages recyclables comme le verre contribuent à économiser l’énergie et les matières premières. A titre d’exemple, une tonne de verre broyé est égale à 100 kilos de pétrole économisé. D’autre part, ne jetons pas les gravats dans la nature car ils polluent l’environnement.

Pratiquons le tri sélectif

Le tri sélectif devient une nécessité car les matières premières ne sont pas inépuisables. Il faut 60 ans pour éliminer l’aluminium et le fer, 35 ans pour le cuivre et 60 ans pour le pétrole. Il est donc plus que nécessaire de trier pour recycler, pour limiter les gaspillages et pour faire des économies d’énergie. Les matières premières s’épuisent. Aussi, devons-nous récupérer les papiers, cartons, emballages plastiques, verres, métaux, etc.

Evitons de polluer l’air

Utilisons notre voiture que si nécessaire. Evitons de brûler nous-mêmes des produits et matériaux qui dégagent des composants toxiques.

Conclusion

Commencer à agir tout seul en éco-citoyen en suivant les quelques recommandations ci-dessus et influençons les autres par notre propre comportement.

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Commentaire de Patrick ONNIS le 1 Juin 2015 à 16:43

Merci Euquinorev de souligner ce point important. En ce qui concerne le compost réalisé avec des déchets non bio ou des "restes" de toilette sèche, il est préférable de les utiliser pour enrichir un sol destiné à faire pousser des fleurs par exemple.

Commentaire de Patrick ONNIS le 28 Mars 2015 à 11:11

Oui, chère Béatrice, la femme sans le féminisme est certainement l'avenir de l'homme !

http://epanews.fr/profiles/blogs/la-femme-sans-le-f-minisme-est-l-a...

Commentaire de Patrick ONNIS le 28 Mars 2015 à 6:39

"Nombreux sont les voix qui s’élèvent pour dire que le changement ne passera pas uniquement par la technologie mais par des modifications sociales et culturelles et par un changement individuel des mentalités (d’où l’urgence et la nécessité de mettre en place une autre éducation et un autre mode de scolarité). La solution passe par un changement en profondeur de notre manière de mesurer les valeurs et d’adopter une véritable éthique vis-à-vis de la nature et de l’humain..."

Commentaire de Patrick ONNIS le 28 Mars 2015 à 6:36

Ma chère Karen, pour l'instant :

« Il y a la vie telle qu'elle est et la vie telle qu'elle devrait être. Malheureusement, on est obligé de la vivre telle qu'elle est. » (Constantin Costa-Gavras - Dialogue du film Amen)

Cependant, la situation actuelle ouvre la voie de "tous les possibles" et de merveilleuses opportunités s'offrent à nous.

Restons positifs et rayonnants  et "face à ce « désordre » la nature va « naturellement » corriger cet état. Individuellement nous pouvons lui faciliter la tâche".

Commentaire de Patrick ONNIS le 27 Mars 2015 à 22:44

Commentaire de Patrick ONNIS le 27 Mars 2015 à 22:43

Commentaire de Patrick ONNIS le 27 Mars 2015 à 22:42

Merci Karen de participer activement a ce débat. Les liens que vous mentionnez sont supers intéressants et le dessin est à la fois humoristique et illustre parfaitement certaines dérives engendrées par notre société de consommation. Laissez-moi vous donner mon opinion sur le sujet.

Une croissance illimitée dans un monde aux ressources limitées est impossible. Si les hommes ne mettent pas fin, eux-mêmes, à leur quête de croissance, c’est la nature qui le fera pour eux, avec des conséquences inimaginables pour l’ensemble de la planète.

En observant attentivement le fonctionnement de la nature, on peut se rendre compte qu’elle a horreur du désordre. Même si en apparence, elle donne l’impression d’une liberté totale, elle est régie par des lois qui ont existées de toute éternité. La distance, par exemple, du soleil à la terre est toujours la même depuis des milliards d’années. Imaginez un instant, ce qui se passerait sur terre si le soleil se rapprochait ou s’éloignait un tant soit peu de notre planète. Avez-vous observé comment fonctionne une fourmilière ou une ruche ?

Bien qu’il existe des « autorités » et des « pseudos scientifiques » (à la solde très souvent de sociétés multinationales) qui estiment que la croissance à de bons jours devant elle, il n’en reste pas moins, que de plus en plus de scientifiques et de personnes sensibilisés par le « devenir de notre planète » estiment que nous sommes déjà entrés dans une période de croissance zéro.

De nombreux signes, tels que les changements climatiques, la faillite du système monétaire, les problèmes de la zone euro, la rareté des énergies, les problèmes alimentaires ainsi que les inquiétudes vis-à-vis du nucléaire (notamment après l’accident de Fukushima) témoignent que le système en place est en train de s’arrêter de fonctionner.

Face à ces faits réels, il est crucial de comprendre qu’il ne s’agit pas de problèmes mais de symptômes. Si vous souffrez d’un cancer, vous pouvez avoir comme symptômes des maux de tête ou avoir de la fièvre. Cependant ce n’est pas en prenant de l’aspirine pour éliminer ces symptômes que le cancer disparaîtra.

Les politiques, notamment, traitent ces questions comme s’il s’agissait de problèmes, de difficultés à surmonter ou à résoudre, avec pour objectif que tout recommence comme par le passé et que notre avenir soit radieux.

Les résultats obtenus, malgré de très lourds investissements, aussi bien en temps, qu’en énergie et en argent, ne font que déplacer le problème. Nombreux sont les voix qui s’élèvent pour dire que le changement ne passera pas uniquement par la technologie mais par des modifications sociales et culturelles et par un changement individuel des mentalités (d’où l’urgence et la nécessité de mettre en place une autre éducation et un autre mode de scolarité).

La solution passe par un changement en profondeur de notre manière de mesurer les valeurs et d’adopter une véritable éthique vis-à-vis de la nature et de l’humain.

Il nous faut adopter une croissance qualitative.

Nous devons avoir une vision d’ensemble pour faire face à cette « fin d’un monde ». 

Face à ce « désordre » la nature va « naturellement » corriger cet état. Individuellement nous pouvons lui faciliter la tâche en adoptant des modes de vie « écologiques ». Collectivement, nous devons réduire, par exemple, les émissions de CO2 et l’utilisation des énergies fossiles, produire des moyens de locomotion moins polluants, etc. Toutes nos initiatives ne résoudront peut-être pas le problème mais limitera la casse !

En conclusion,  je pense, pour ma part, que nous allons connaître plus de changements dans les vingt ans à venir que dans les cent dernières années. Il y aura, probablement des changements sociaux, économiques et politiques et il ne fait aucun doute que la démocratie dans le monde et un Europe particulièrement sera menacée.

Tout cela, ne doit pas nous faire oublier notre bonne humeur. Nous devons nous rappeler que l’homme au cours de sa courte histoire sur terre a toujours su s’adapter aux changements, pour peu qu’il a le courage de se remettre en question, de bousculer ses habitudes et d’abandonner les croyances et les certitudes du passé.

Vive demain !

Commentaire de Patrick ONNIS le 27 Mars 2015 à 19:47

Merci à toutes deux pour votre participation sincère. J'aime bien l'expression "consom'acteur" !

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