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Méditation : Expérience du Moment Présent les Yeux Ouverts

Et si vivre pleinement l’instant présent ne nécessitait aucun effort ? Juste ouvrir les yeux… et ne rien faire de plus. Pas de réflexion, pas d’analyse, pas de jugement. Simplement recevoir, percevoir, goûter, écouter…

Cette méditation propose une expérience sensorielle profonde, dans laquelle nous apprenons à voir sans interpréter, à sentir sans commenter, à entendre sans évaluer.

Un retour au pur contact avec la vie.
Bienvenue dans l’expérience du moment présent, les yeux ouverts.

Bonne écoute
Maxime

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🎧 Méditation pleine conscience (MP3) :

Méditation : Expérience du Moment Présent les Yeux Ouverts (MP3)

Avant même de commencer la méditation, prenez une grande inspiration… et soufflez lentement.

Laissez vos épaules se détendre….Fermez les yeux quelques secondes si c’est possible pour vous.

Sentez votre respiration, sentez votre cœur battre. Sentez la vie qui circule en vous.

Vous n’avez rien à faire pour cela : juste être là.

Accueillez ce moment comme un cadeau, et cliquez sur play…

1. Vivre l’instant présent, c’est vivre les sens, sans les commenter…

Notre monde est une cascade d’informations sensorielles.

Chaque instant, nos sens reçoivent mille données que l’on nommes : Perceptions. Ce que nous voyons, entendons, sentons, goûtons, touchons sont des informations, des perceptions…

Ces perception sont neutres, elles n’ont pas d’avis. Par exemple, ce ne sont pas nos oreilles qui disent « ce bruit est beaux ou moche). Nos oreilles ne jugent pas. Elles sont donc neutres.

Pour autant, nous accusons souvent nos sens de nous distraire, de nous perturber, et c’est là qu’il ne faut pas se perdre…

📌 Le problème N’EST PAS LE SENS en lui-même. Le problème, c’est l’interprétation de ce sens…

Je m’explique :

Ce qui nous arrachent à l’instant présent c’est l’activation du mental, car c’est lui qui met des étiquettes, qui juge, qui compare ou qui commente, qui anticipe ou rumine.

Et alors, ce que nous vivons glisse doucement vers un monde interprété, une réalité déformée par ce que l’on appel : le raisonnement intellectuel, et cela nous éloigne de l’instant présent.

2. Nos sens ne mentent pas : ils nous relient à l’ici et maintenant

Pourtant, chaque sens est une porte vers l’instant présent. La respiration, les battements du cœur, la température, les bruits… Toutes ces informations sont vivantes et existent uniquement dans le présent.

En effet :

Nous ne respirons pas hier (ni demain),
Notre coeur ne bat pas hier (ni demain).

Nos sens n’existent que dans l’instant. C’est ainsi.

📌 Être relié à nos sens nous permet donc de nous rapprocher du moment présent…

Mais pourquoi ne restons-nous pas connectés à nos sens me direz-vous ?

En effet, la solution se trouve ici, mais ce serait oublier la présence du mental qui existe aussi en nous. 😈

Il fonctionne grâce aux pensées, qu’il associe les unes avec les autres, créant ainsi un film.

Ce filme peut être un drame, une comédie ou de la science fiction. Mais il n’est plus neutre et c’est bien notre mental qui le construit de toutes pièces.

Et ce processus, nous le faisons tous les jours de notre vie :

À chaque fois qu’il nous arrive quelque chose, nous avons le choix de l’interpréter uniquement comme quelque chose de positif, ou uniquement comme quelque chose de négatif ou encore, comme quelque chose neutre.

Un peu comme le cinéma qui projette 24 images / secondes pour en faire un film. Si vous ralentissez le film, vous observez alors des images successives, SANS l’histoire.

📌 Si je ne me raconte pas d’histoire sur le images, je ne créé pas de scénario. Ni dramatique, ni comique. Juste l’instant présent.

==> 📌 La compétence à acquérir réside donc dans notre capacité à ralentir le film de notre vie afin d’y reconnaitre les images successives qui le constitue. C’est cela l’OBSERVATEUR ! C’est cela la pleine conscience.

Ma vie est une succession de faits, d’évènements, de rencontres, d’opportunités NI BONNES NI MAUVAISES. C’est mon mental qui créer le scénario et qui juge ou interprète.

Voilà le but ultime : sortir du film, observer la vie comme un spectateur bienveillant le ferait.

3. Observer sans fusionner : le silence au cœur de la conscience

Depuis cette posture, le silence mental s’installe.

Non pas parce que nos sens ne captent plus les sons, ou parce que nous nous coupons de quelque chose… Mais parce que nous sommes en mesure de prendre de la hauteur et de sortir de la pièce de théâtre de notre vie.

Entendez par silence mental : une absence de raisonnements intellectuels.

Ce silence n’est pas une absence de pensées, mais une absence de raisonnements.

Cette différence est fondamentale.

Il y a la pensée,
Et il y a le fait de penser.

Tant que j’observe la pensée, je suis dans le présent. Lorsque je me mets à penser, je quitte le présent et je suis dans l’intellect.

Est-ce clair ?

Alors, comment cesser de penser, me direz-vous ?
Comment cesser les raisonnements intempestifs ?

Je ne vous dis pas de ne plus réfléchir, au contraire, vous en aurez besoin. Je vous propose seulement d’être le décisionnaire de cette réflexion.

La plupart du temps, les gens sont dans leur tête, comme on dit. Ils ne sont pas vraiment là. Ils sont en train de penser, et surtout : coincés dans cet espace conceptuel.

Ce que je vous propose, c’est d’observer : vos sens, tout comme vos émotions, tout comme votre mental.

Ce faisant, vous créez une distance que l’on appelle l’observateur.

La conséquence est immédiate :

Vous avez alors conscience de l’activité de vos sens,
Vous avez conscience de l’activité de vos émotions,
Vous avez conscience de l’activité de votre mental.

Et donc : vous n’êtes pas eux. Vous observez ce qui se produit en vous et autour de vous, depuis l’instant présent.

Cette méditation ne cherche pas à atteindre un état particulier, ni à forcer quoi que ce soit. Elle invite simplement à revenir à la pure observation, à faire la différence entre l’information brute (les perceptions) et le commentaire mental (l’étiquette, le jugement, la comparaison).

4. Regarder sans juger : apprivoiser le sens de la vue

Parmi tous nos sens, la vue est sans doute celui qui nous dissipe le plus. Il est donc important d’apprendre à apprivoiser ce sens si particulier.

Il est difficile de regarder sans émettre d’avis, d’opinion, de jugement, de préférence…

Nous regardons un objet… et presque instantanément, une avalanche d’étiquettes surgit : « c’est beau », « c’est moche », « j’aime », « je n’aime pas », « ça me rappelle », « ça me gêne », etc.

Tout comme la bobine d’un film ne juge pas ce qu’elle projette, nos yeux ne jugent pas les informations qui leur parviennent.

Cette interprétation est la fabrication de notre mental, et non de nos yeux, qui – comme tous nos sens – sont neutres.

C’est ce que cette méditation vous invite à vivre :

Regarder sans activer le mental.
Observer sans transformer.
Voir sans vouloir analyser.

Car notre vie se déroule les yeux ouverts, et cette aptitude à voir sans juger est fondamentale.

5. Conclusion : Le réel commence là où le commentaire s’arrête

Nos sens sont neutre et notre mental les interprètent.
Il créé alors un film en utilisant nos pensées pour en faire un scénario.
Observer les pensées permet de ne pas créer de filme et de rester dans le réal de la vie, sans drama inutil.
Les pensées sont inévitable, la fait de penser devient un acte conscient grace à la pratique de al méditation
La vue n’est qu’un sens de plus. Apprenons à voir sans jugement nio étiquettes.

À vous de jouer :

Si cet article résonne en vous, je vous invite à écouter la méditation complète ou à suivre le replay de la Parenthèse Méditative pour expérimenter par vous-même l’accueil de vos émotions.

Vous pouvez le retrouver sous forme de MP3 ou vidéo. Prenez le temps de mettre en pratique ces enseignements et voyez par vous-même comment cela peut transformer votre quotidien.

« Et pour vous aider à aller plus loin dans l’exploration, voici quelques questions précieuses à vous poser… »

Ai-je conscience des moments où je quitte le réel pour entrer dans un film mental ?
Quel sens (vue, ouïe, toucher, etc.) m’ancre le plus naturellement dans le présent ?
Suis-je capable de ressentir une sensation sans immédiatement la qualifier de « bonne » ou « mauvaise » ?
Comment réagit mon mental face au silence intérieur ? Cherche-t-il tout de suite à le remplir ?
Quels sont les jugements automatiques que je porte le plus souvent sur ce que je perçois ?
Et si je pouvais observer ma vie comme un spectateur bienveillant, que verrais-je différemment ?

Aller plus loin :

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