Il s’agit d’une méditation dansée et gestuée. Anne Desmottes, qui anime des danses méditatives à la Maison de Tobie, en région parisienne, nous la présente.
Comment s’y prend-on ?
« Ces danses se pratiquent en groupe, le plus souvent en se tenant par la main. Chaque participant se cale sur le rythme de la musique, ou du chant, en veillant à être présent à soi-même et aux autres membres. Les gestes sont effectués lentement et de façon répétitive. Les danses s’effectuent sur des airs traditionnels du Moyen-Orient (grec, israélien, roumain, orthodoxe) ou sur des chants de Taizé. La séance débute par un temps d’éveil corporel pour aider à entrer dans l’instant présent et lâcher les tensions musculaires accumulées durant la journée. »
Pour les chrétiens...
« En introduction, l’animateur rappelle la parole de Jésus indiquant que toutes les fois que deux ou trois personnes sont réunies en son nom il est présent parmi elles. Durant les danses, les personnes effectuent une ronde autour d’un centre symbolisé par un bouquet de fleurs, une bougie. Le centre symbolise le Christ, présent au plus profond de nous-même. L’attention au pas, au groupe et aux gestes permet de se centrer progressivement et de se relier à cette présence. Durant le carême, certaines chorégraphies portent explicitement sur l’un des évènements de la semaine sainte. L’une d’entre elles invite à se rendre au tombeau vide (symbolisé par le cercle au centre de la pièce), constater qu’il est vide, puis repartir sur le chemin pour annoncer la bonne nouvelle du Christ ressuscité. Cette danse est avant tout une méditation. Si les participants commettent de “faux pas”, peu importe, car il s’agit de montrer que Dieu nous accueille dans nos différents niveaux d’évolution. Chaque séance se conclut par un temps de prière silencieuse. »
•
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de ‘épanews’.
Rejoindre épanews (c'est gratuit)