Naturellement, nous utilisons la pensée, la parole. Il y a une parole qui est dissipatrice, qui dissipe une certaine énergie, puisqu’elle la morcelle en en parlant. Mais peut-être que sans ce morcellement, sans cette fragmentation, il n’y aurait pas conscience de cette fragmentation. Pas du tout parce que la fragmentation amène une certaine angoisse, un désordre, un état chaotique mais parce que la fragmentation donne une jouissance, elle donne une nourriture. Il y a comme une résonance qui s’établit entre cette jouissance qui vient de la fragmentation, vient de mes désirs, mes demandes d’être comblé, d’être assouvi, elle a une résonance avec une jouissance inassouvissable. Jouissance, mais sans assouvissement possible. Une jouissance qui va être dégrisement.  

Nous avons une jouissance qui vient des désirs, même du désir de silence, de l’absolu, du désir de Dieu, une jouissance qui est ivresse. Puis, cette jouissance va entrer en résonance avec une jouissance qui est dégrisement. Je suis dégrisé de ce qui me grisait, c’est-à-dire de ma jouissance. Ceci est une autre forme de jouissance. Toutes formes donnent nourriture et jouissance.

MOUNIR HAFEZ

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