J'aimerai tant être capable de jouer de la musique ou parler en public, être un sportif accompli ou savoir dessiner.
Malheureusement je crois ne pas en avoir la capacité, il me manque trop de ceci ou cela pour que je puisse y arriver.
Quelle que soit la façon dont je m'identifie à moi même, elle est le résultat de l'interprétation que mon mental en fait en fonction de mes valeurs et croyances.
En vérite, j'ai la capacité de faire tout ce que je veux entreprendre.
Les restrictions que je m'inflige sont toutes issues de mon histoire de vie personnelle et ne représentent en aucun cas la réalité de "Qui je suis" vraiment.
Toutes les compétences sont en moi, à des niveaux différents, mais toutes sont présentes même s'il y a des activités pour lesquelles j'ai plus d'affinités ou plus de facilité que pour d'autres.
Les seules choses manquantes à la réalisation d'un projet sont l'expérience et le courage de me lancer et de me donner les moyens de parvenir à mes fins : Deux points sur lesquels il m'est possible d'agir avec le temps.
Monsieur Albert Einstein nous a fait cadeau de ceci :
"Chacun d’entre nous est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité à grimper un arbre, il va croire toute sa vie qu’il est stupide."
Ce qui me fait croire que je ne suis pas capable, le frein que je m’inflige, est une ou plusieurs croyances que j'ai en trop.
Est-ce parce que j'ai entendu cela de la part d'une personne qui m'est chère, ou au contraire, je veux prouver à quelqu'un que ce qu'il a dit sur moi est complètement faux et je suis entré en rébellion ?
Peu importe la raison, la réalité de "Qui je suis" reste intacte face aux concepts, aux idées et aux croyances que je pose sur moi. La réalité de mon être profond et totalement libéré de tout cela.
Pour être qui je suis réellement, je n'ai rien à trouver ou à acquérir.
Pour être qui je suis réellement, je lâche ce qui me bride dans ma vie.
Le travail personnel ne consiste pas à devenir "Qui Je Suis" parce que je le suis déjà.
Le travail personnel consiste à retirer les couches successives provenant de mon éducation avec lesquelles je ne suis pas à l'aise, qui ne me sont plus utiles ou encore qui brident ma liberté.
A partir du moment où je prends conscience que ce qui me bride est une croyance que j'ai en trop alors la fatalité disparaît.
Je peux enfin accepter de ne pas être encore en mesure de faire ce que j'aimerai.
Cette acceptation lève le voile, je peux alors entrer dans un processus constructif et mettre en place les jalons menant vers ma propre réalisation.
Je peux observer ce qui se met en place lorsque je me sens inapte à une activité.
Je peux accepter d'avoir une croyance inadaptée ou une peur périmée et décider consciemment de passer outre.
Il peut me sembler difficile d'écouter mes peurs et de remettre en cause mes croyances.
La réalité est que je ne suis pas habitué à le faire, je ne suis pas coutumier de me poser des questions de fond sur ma personnalité, sur la façon dont je réagis au quotidien.
Si, à se moment là je pose un regard sur moi même avec tolérance et que j'accepte la vulnérabilité du moment durant lequel j'ose faire alors que je m'en estime incapable, mon premier pas du voyage qui me mène à la réussite est fait.
Je me libère de cette façon d'une croyance envahissante qui était la mienne et je renais à moi-même un peu plus.
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