L'estime que mon entourage m'apporte est un élément important dans ma vie.
Il est important pour moi que les personnes de mon entourage me trouve une certaine valeur.
C'est une sorte de conformité qui me pousse à me soumettre à leur estimation et qui me donne une certaine légitimité à leurs yeux.
Le fait d'estimer consiste à déterminer la valeur d'un bien, le prix d'un objet par une expertise appropriée, attribuer telle grandeur, telle importance à quelqu'un, à quelque chose.
En cherchant l'estime, j'obéis implicitement aux croyances et valeurs de chacune des personnes avec qui je suis en relation.
Des références qui ne sont pas les miennes, que je ne connais pas ou dont je n'en connais pas l'ampleur et avec lesquelles je ne suis pas systématiquement en accord.
Ce faisant, je me renvoie moi-même à un système quantitatif auquel je suis habitué depuis toujours.
Dès l'enfance j'ai reçu des appréciations à la maternelle, des notes à l'école et pendant toutes mes études, et des évaluations pendant ma vie professionnelle, au sein de la famille par la participation de tâches quotidiennes, l'éducation des enfants ou encore au sein du couple sur des critères plus intimes.
Tout ceci repose majoritairement sur des données tangibles portant sur l'image que je construis de moi-même en adéquations aux regards des autres.
Quels sont ces critères pris en compte lorsqu'il s'agit d'estimer « qui je suis » ?
Ma recherche d'estime de mon entourage a pour conséquence que je m'adapte en permanence à ce que je crois devoir faire ou être pour plaire.
Je ne me fie à ce moment là qu'à ma capacité divinatoire pour devenir la personne estimable que mon entourage veut voir.
J'entre alors dans une quête d'idéalisation de moi-même pour devenir le plus parfait possible.
En conséquence, et en suivant le chemin que d'autres veulent tracer pour moi, je manque de respect à mon être profond, à qui je suis réellement.
Elle ne peut se constituer qu’à partir de la tolérance, de la confiance, de l'acceptation et de l'Amour, que JE ME porte.
La tolérance envers moi-même ouvre les portes de la découverte de mes forces et aussi de mes vulnérabilités. Par elle je m’affranchis du leurre que je me suis créé au fil de ma vie et qui me crois parfait. Elle me permet de laisser être en moi ce que je désapprouve et me renvoie à un travail d’acceptation. C’est le début de la paix et de la sérénité intérieure.
La confiance que je m'accorde revêt deux aspects distincts :
La confiance sociale naît des connaissances acquises au fil de mon éducation et de mon apprentissage.
La confiance spirituelle arrive avec l’abandon des schémas de pensées, lesquels me poussent à une conformité sociale, soit à ne pas être qui je suis réellement.
L'acceptation est une étape incontournable de mon évolution personnelle. C’est ouvrir mon esprit à toutes les facettes de mon être (que j'apprécie ou non), de "qui je suis", de façon honnête, réelle, objective et profonde.
Heureusement « accepter » ne signifie pas être d’accord et m'offre la possibilité enfin de commencer un travail sur moi-même.
L'Amour est le ciment du processus.
Tourné vers les autres, L’Amour permet d’intégrer que les attentes de mon entourage ne sont en fait que l’expression des besoins des personnes autour de moi, et non les miens.
En conséquence, les attentes de mon entourage sont émises dans leur intérêt personnel, et donc pour eux … Et jamais contre moi – Voir le deuxième des quatre accords toltèques.
Tourné vers moi, l’Amour est le terreau sur lequel pourront s’épanouir ma tolérance, ma confiance et mon acceptation.
Il est fédérateur et assure l’unité à tout mon processus interne d'évolution.
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