En observant ce qui est perceptible par nos sens (le visible et l’infiniment grand), on peut comprendre les règles qui régissent l’infiniment petit (ce qui n’est pas perceptible par nos sens).
Partant de ce principe, les anciens chinois, ont observé comment fonctionnait notre univers.
Par exemple, ils ont constaté que l’être humain se situait entre deux pôles : la terre sous leurs pieds et le ciel, au-dessus de leur tête.
Ces deux pôles entre lesquels se situe toute la création, avaient des caractéristiques qui étaient diamétralement opposées.
La terre se situe en bas (lourde, pondérable, mesurable, quantifiable, tangible) et le ciel se situe en haut. Il est non mesurable, non quantifiable, non pondérable, léger, subtil et aérien.
Tout ce qui est en rapport avec la terre et ses propres caractéristiques a été appelé YIN et tout ce qui est en rapport avec le ciel et sa dynamique céleste a été appelé YANG.
En persévérant dans leurs observations, ils ont constaté que l’être humain était en résonnance avec cela et comportait ces deux dimensions, c’est-à-dire la dimension pondérable et quantifiable qu’est le YIN et la dimension non pondérale et subtile qu’est le YANG.
Le YIN dans l’être humain étant le corps et le YANG étant l’esprit. Ils ont, d’autre part constaté que lorsque le ciel et la terre sont en équilibre et en harmonie, cela donne le beau temps et à l’inverse cela donne le mauvais temps.
Ils en ont donc déduit que lorsque le YIN et le YANG sont en équilibre, cela engendre l’harmonie qui se caractérise chez l’être humain par un état de santé et que lorsqu’ils sont en déséquilibre, cela engendre la désharmonie qui se caractérise par un état de maladie.
Ces fondamentaux ont permis de définir que la médecine n’avait pas pour vocation de lutter contre la maladie mais d’aller vers la préservation de la santé, c’est-à-dire de ne pas s’opposer à ce qui s’est manifesté à un moment donné et qui exprime l’état du déséquilibre, mais de se donner les moyens de réinstaurer ce déséquilibre.
C’est l’origine de la médecine chinoise et des thérapies telles que le shiatsu, par exemple.
Ces notions étant posées, nous allons à présent étudier les principes de base pour rester en bonne santé.
Je vous invite à concevoir l’existence et l’interdépendance de trois éléments qui constituent un être humain : l’esprit, le mental et le corps physique.
La médecine holistique, par exemple, est une pratique visant à traiter la personne de façon globale et non pas seulement la partie affectée par les symptômes.
La Thérapie Holistique est l’art de soigner le tout, la globalité de l’être humain.
Le terme holistique vient du grec « holos » qui signifie « le tout, l’ensemble » et « therapein » qui se traduit par « soigner ».
Dans le prochain article nous pourrons entrer dans le vif du sujet, à travers trois points :
La médecine dans son aspect physique, la médecine dans son aspect mental et enfin, la médecine dans son aspect spirituel.
A suivre ...
Il va de soi que les préceptes que nous allons développer, au cours de cette conférence, ne nous dispensent aucunement de consulter un médecin pour tous problèmes de santé.
Ce que je vous propose, c’est de reconsidérer notre vision de la maladie et de la santé.
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