Un esprit sain dans un corps sain (2ème partie)

Dans la première partie je dis :

"... Le phénomène de la mondialisation engendre un mode de vie « uniforme » qui met l’accent sur ce qui est cartésien."

 Laissez-moi ouvrir une parenthèse à ce propos.

Vous rappelez-vous du théorème de Pythagore ?

Si ce n’est pas le cas, laissez-moi vous rafraichir la mémoire :

« Le carré de la longueur de l’hypoténuse (en C sur le schéma) est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés. »

Si A mesure 1 mètre et B mesure 1 mètre, combien mesure C ?
En utilisant le théorème de Pythagore, on fait le calcul suivant :
C² = 1² + 1² = 2
Donc C (hypoténuse) = √2 (racine carré de 2) = 1,41421356237…...........................................

Ce qui veut dire que la rationalité ne peut qu’approcher la réalité !

En d’autres termes, le raisonnement humain est limité. Il ne permet d’entrevoir qu’une partie de la vérité. Avec la raison, on reste dans l’approximatif. C’est ce que les chiffres après la virgule semblent nous enseigner.

Pythagore, conscient de cette limitation, était entre autres, mathématicien et philosophe. Et ce n’est sans doute pas un hasard.

Einstein, un des plus grands scientifiques de notre époque s’exprime en ces termes :

"L'émotion la plus magnifique et la plus profonde que nous puissions éprouver est la sensation mystique. Là est le germe de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui ne sait plus être saisi d'admiration ni éperdu d'extase est un homme mort. Savoir que ce qui nous est impénétrable existe cependant, se manifestant comme la plus haute sagesse et la plus radieuse beauté que nos facultés obtuses n'appréhendent que sous une forme extrêmement primitive, cette certitude, ce sentiment est au cœur de tout sens religieux véritable"
(Correspondances d'Einstein. Les Presses de la Connaissance 1975)

"Les scientifiques travaillant sérieusement sont les seules personnes profondément religieuses ".
(Albert Einstein, Comment je vois le monde, religion et science, The New York Times Magazine, 9 novembre 1930).

Je referme la parenthèse concernant la raison et le scepticisme.

Il ne fait aucun doute pour moi que notre société est manipulée par de grands intérêts économiques, des lobbies qui manient à la perfection les outils de la « manipulation ».

Ce phénomène pollue notre mode de vie et génère confusion et perte des valeurs. Cela entraîne, principalement chez les jeunes, du découragement, de la frustration, des réactions violentes et des conduites autodestructives. C’est très certainement l’origine des maladies psycho-sociales.

Dans notre société dite « civilisée », les individus sont considérés le plus souvent, en fonction de leurs richesses, de leurs diplômes, de leur appartenance au « politiquement correct » ou à leur statut social. Nous avons, année après année, engendré une société égocentrique, individualiste, arrogante où le mécontentement est « roi ».

De plus, notre capacité de surmonter les difficultés et la douleur a considérablement diminué par rapport à nos ancêtres.

Nous sommes noyés sous les excès et en continuelle recherche de plaisirs nouveaux et de « bien-être à tout prix » souvent synonyme de « bien avoir » !

Il va de soi que la médecine actuelle n’a pas la capacité de répondre aux appels au secours d’une société torturée et dépourvue de valeurs essentielles.

D’autre part, on peut dire sans se tromper que la médecine (occidentale) peut soigner certaines maladies mais aussi en engendrer d’autres.

Par exemple, un médicament utilisé pour prévenir des complications cardiaques peut également causer des problèmes artériels, provoquant ainsi d’autres maladies cardiaques graves.

Un anti-inflammatoire ou un analgésique peuvent entraîner une insuffisance rénale. L’aspirine, à des doses élevées, peut produire des hémorragies ou des problèmes gastriques.

La médecine connait les effets collatéraux de certains médicaments et cherche à compenser leurs effets nocifs et à les contrôler en les combinant avec d’autres médicaments.
Que dire des maladies nosocomiales que l’on contracte lors d’une hospitalisation, par exemple.
La médecine d’urgence qui intervient suite à un accident, par exemple, a fait, quant à elle, des progrès spectaculaires.

J’espère, pour ma part, que dans l’avenir, des centres de santé verront le jour où l’on donnera la plus grande place à la prévention des maladies en octroyant une plus grande autonomie au patient et en l’aidant à corriger sa « façon d’être et de penser ».

La santé du corps physique sera alors moins agressive et plus respectueuse de celui-ci.

J’espère qu’ainsi, nous passerons d’un système industrialisé à un système où prédominera la fonction humaniste.

Nous aborderons plus en détails ce sujet à la fin de la série d'articles.

A suivre ...

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Commentaire de Patrick ONNIS le 13 novembre 2014 à 16:37

Chère Karen, en effet, dans l'avenir la véritable médecine remplacera le commerce de la maladie. La "crise" offre de nouvelles et innombrables opportunités. Patience, donc. PAT

Commentaire de Patrick ONNIS le 13 novembre 2014 à 16:35

Chère Evelyne, merci pour votre commentaire. Vous êtes sans doute une pionnière qui ouvre la voie d'un avenir sera sans aucun doute radieux et lumineux.

Bonne continuation. PAT

Commentaire de Evelyne le 13 novembre 2014 à 10:22

Je l'espère aussi de tout coeur, mais certains medeçins m'appellent encore un charlatan dangereux parfois quand les patients de psychiatres découragés viennent me consulter après de longues années sans résultats....

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