Que veut dire l’expression : « Un esprit sain dans un corps sain » ?
Cette expression a été prononcée la première fois par Juvénal (poète de la Rome antique) et elle fait partie de nos jours de la culture populaire.
La citation exacte et compète est :
« Orandum est, ut sit mens sana in corpore sano », qui peut se traduire par :
« Il faut prier afin d'obtenir un esprit sain dans un corps sain ».
Cet adage nous rappelle qu’il est important de faire de l’activité physique et de se garder en forme.
La plupart de ceux qui l’intègrent dans leur discours pensent qu’il s’agit de mettre l’accent sur l’idée qu’un corps en santé est nécessaire pour que l’esprit le soit aussi.
Ce n’est sans doute pas faux. Mais était-ce vraiment ce qu’avait en tête Juvénal ?
Je pense, pour ma part que, par cette maxime, le poète romain voulait soutenir l’idée qu’une personne ayant un esprit sain et un corps sain a tout ce qu’il faut pour être heureuse et épanouie.
En d’autres termes, un corps en santé et un esprit lucide sont nécessaires pour apprécier la vie à sa juste valeur.
Ainsi, prise dans son sens original, il me semble que cette expression défend l’idée que la santé de l’esprit et la santé du corps sont aussi importantes l’une que l’autre et interdépendantes.
Dans son sens populaire contemporain, j’ai l’impression qu’on oublie parfois sa dimension spirituelle en ne portant attention
qu’a l’importance du maintien de sa santé corporelle, comme si le fait d’avoir un corps sain, en lui-même, était un gage de santé pour l’esprit, ce qui est malheureusement loin d’être le cas.
Beaucoup de sportifs, qu’ils soient de niveau amateur ou de niveau de compétition internationale, semblent oublier de prendre soin du développement de leur esprit tellement ils sont obnubilés par l’idée d’améliorer leurs capacités physiques.
Et en règle générale, dans notre civilisation matérialiste du « JE triomphant », qui met en avant la compétitivité et l’apparence, beaucoup d’individus ne se concentrent que sur l’aspect corporel de leur vie en négligeant une part essentielle de leur personne, c’est-à-dire leur esprit.
Un déséquilibre est ainsi formé, limitant l’épanouissement de ces personnes, dans la mesure où seule une partie de leur existence est correctement développée.
A l’image de la société actuelle, la médecine qui s’est développée en occident et qui se propage dans le monde entier est une médecine symptomatique qui ne prend en compte que l’aspect physique du problème.
Depuis peu, elle tient cependant de plus en plus compte de la santé mentale des patients et je pense que c’est une bonne chose.
Le point de vue matérialiste écarte le monde invisible et parler du domaine de l’esprit n’est pas toujours bien vu au sein de notre société.
Contrairement à la façon de penser actuelle, la réalité se trouve dans l’invisible et se matérialise sur le plan physique. Qu’est-ce que le « mal à dit » ?
La réponse se trouve au-delà des apparences. D’autre part, notre façon de penser et d’agir, dans « l’ici et maintenant » a une influence sur le plan invisible, les deux plans étant étroitement interconnectés et s’influençant mutuellement.
Selon la définition de la santé donnée par l’OMS, en 1946, la santé est l’état de bien-être complet, physique, mental, social, et pas uniquement l’absence de maladie et les facteurs qui déterminent la santé sur le plan physique peuvent être, selon cette organisation :
La génétique :
Elle conditionne les caractéristiques biologiques propres à chaque individu.
L’environnement :
Il existe des dangers environnementaux à grande échelle et de portée mondiale qui menacent la santé des êtres humains.
Par exemple, l’épuisement de la couche stratosphérique d’ozone a très certainement pour conséquence des émanations abondantes et nocives dans l’atmosphère.
Les changements climatiques et la disparition progressive des biodiversités biologiques telles que les plantes et les espèces animales, ont sans doute également, des répercutions sur la santé.
L’augmentation graduelle de la température a également des conséquences sur la santé avec l’augmentation de germes à l’origine de certaines maladies.
En résumé, tous ces effets aboutissent à une dégradation de la terre et à une altération des systèmes de production alimentaire.
Les modes de vie :
Ceux-ci, s’ils sont basés sur des conduites équilibrées et saines, sont indispensables pour jouir d’une bonne santé physique et mentale. Les facteurs psycho-sociaux et culturels de chaque pays influencent nos modes de vie.
De plus, je veux ajouter à ces facteurs, que le phénomène de la mondialisation engendre un mode de vie « uniforme » qui met l’accent sur ce qui est cartésien.
A suivre ...
Commentaires bienvenus
Chère Nathie, je vous invite à partager avec moi la suite de cette série concernant la Santé avec un grand "S" !
« Orandum est, ut sit mens sana in corpore sano »
Chère Karen, merci de continuer à me lire. Dans cette série d'articles, je voudrais vous livrer "ma vision" de la santé et partager ainsi quelques principes de base. A bientôt pour de nouvelles "Zaventures" !
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