Le passé est la graine du futur. Comment être en phase avec la nouvelle conscience ? (21ème partie - FIN)

Pour terminer cette série d'articles, je vous propose de revenir à l’écriture katakana dont nous avons déjà fait allusion.
Il faut savoir que la volonté de l’œuvre créatrice se déroule selon l’ordre de chaque syllabe.
Nous savons aussi que chaque son à une puissance particulière et met en scène un « kami » particulier.

Nous avons déjà aborder le sujet concernant la KOTODAMA ou la puissance des mots.

Nous sommes arrivés à l’époque de RA RI RU RE RO.
C’est l’époque des grands bouleversements.

Vient ensuite la ligne WA WI WU WE WO.
WA c’est l’harmonie.

Autrement dit, pour atteindre l’harmonie, les êtres humains vont en passer par une époque de grandes turbulences.

La dernière lettre représente le son « N » qui a la puissance de perfection.

C’est l’époque de l’union entre la puissance créatrice et les hommes. L’époque de l’harmonie suprême et la renaissance de l’ère théocratique.

En guise de conclusion :
Dans le film « Le Cercle des poètes disparus » écrit par Tom Schulman, sorti en 1989, John Keating nous invite à une réflexion très intéressante en ces termes:
« J'ai un petit secret à vous dire, approchez.
Allons approchez ! On lit ou on écrit de la poésie non pas parce que c'est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l'on fait partie de l'humanité et que l'humanité est faite de passions.
La médecine, le commerce, le droit, l'industrie sont de nobles poursuites et elles sont nécessaires pour assurer la vie. Mais la poésie... la beauté... l'amour, l'aventure, c'est en fait pour cela qu'on vit.
Pour citer Whitman : "Ô moi, ô la vie, tant de questions qui m'assaillent sans cesse. Ces interminables cortèges d'incroyants. Ces cités peuplées de sots.
Qu'y a-t-il de beau en cela ? Ô moi, ô la vie ?"
Réponse : Que tu es ici. Que la vie existe ! Et l'identité.
Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Quelle sera votre rime ? »

Posons-nous donc cette question très simple :
Quelle sera notre rime pour l’édification de la prochaine civilisation ?

Annexe :

http://youtu.be/5JvVf1piHXg

En juin 1992, Séverine Cullis-Suzuki, fille de David Suzuki s’est adressée à des délégués lors de son discours à l’ONU sur l’environnement, au Brésil. Elle était alors âgée de 12 ans. La vidéo de cette intervention en anglais (avec un sous-titrage en français) est disponible sur internet.

Pour se rendre à ce sommet depuis le Canada, Séverine a récolté les fonds nécessaires aidée d’amis de son âge.
Durant son discours, elle a fait face à des personnalités en toute assurance, d'une voix claire et déterminée, dénonçant tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
Nous reproduisons ci-après son discours :

« Salut.
Je suis Séverine SUZUKI et je représente l'E.C.O
(Organisation des Enfants pour la Défense de l'Environnement).
Nous sommes un groupe d'enfants canadiens de 12 à 13 ans essayant de faire des efforts (Vanessa SUTTIE, Morgan GEISLER, Michelle QUIGG et moi).
Nous avons réunis des fonds pour venir par nos propres moyens. Nous avons fait 5000 miles afin de vous montrer que vous devez changer votre façon de faire.
En venant ici aujourd'hui, je n'ai pas besoin de déguiser mon objectif.
Je me bats pour le futur.
Perdre mon futur n'est pas pareil que de perdre des élections ou quelques points à la Bourse.
Je suis ici pour parler au nom de toutes les générations à venir. Je suis ici pour parler au nom des enfants affamés partout dans le monde dont les cris ne sont pas entendus. Je suis ici pour parler au nom des innombrables animaux qui meurent parce qu'ils n'ont pas d’endroit où aller.
J'ai peur d'aller au soleil maintenant à cause du trou dans la couche d'ozone. J'ai peur de respirer l'air car je ne sais pas quelle substance chimique il contient.

J'avais l'habitude d'aller pêcher à Vancouver, mon lieu de naissance, avec mon père, il y a quelques années jusqu'à ce qu'on trouve un poisson atteint du cancer. Désormais nous entendons parler d'animaux et de plantes qui s'éteignent tous les jours, perdus à jamais.
Dans ma vie, j'ai rêvé de voir de grands troupeaux sauvages, des jungles, des forêts tropicales pleines d'oiseaux et de papillons.
Mais aujourd'hui je me demande si ces forêts existeront toujours pour que mes enfants puissent les voir.
Vous préoccupiez-vous de ces choses lorsque vous aviez mon âge ?
Toutes ces choses se passent devant nos yeux et pourtant nous continuons à agir comme si nous avions tout le temps souhaité et toutes les solutions.

Je suis seulement un enfant et je n'ai pas toutes les solutions mais j'aimerais que vous réalisiez que vous non plus !
Vous ne savez pas comment réparer la couche d'ozone.
Vous ne savez pas comment ramener le saumon dans les eaux polluées.
Vous ne savez pas comment ramener à la vie les animaux désormais éteints. Vous ne pouvez pas ramener les arbres dans les régions qui sont maintenant devenues des déserts.
Puisque vous ne savez pas comment réparer tout ça… S'il vous plaît, arrêtez la casse !

Ici, il y a des délégués des gouvernements, des businessmen, des PDG, des journalistes et des politiciens mais réellement, vous êtes pères et mères, frères et sœurs, oncles et tantes et vous avez tous certainement des enfants.
Je suis seulement un enfant.

Pourtant je sais que nous faisons tous partie d'une famille de 5 milliards de personnes, en fait 30 millions d'espèces... et les gouvernements ne changeront jamais cela. Je suis seulement un enfant et pourtant je sais que le problème nous concerne tous et que nous devrions agir comme une seule famille en avançant vers un seul but. Malgré ma colère, je ne suis pas aveugle. Et malgré ma peur, je n'ai pas peur de changer le monde comme je le sens.
Dans mon pays, nous faisons tant de gaspillage, achetant et jetant, achetant et jetant et pourtant les pays du Nord ne partagent pas. Même quand nous avons plus que suffisamment, nous avons peur de partager.
Nous avons peur de perdre un petit peu de notre richesse.
Au Canada, nous menons une vie privilégiée avec de la nourriture, de l'eau et une habitation.
Nous avons des montres, des vélos, des ordinateurs et des télés. Il y a deux jours, ici au Brésil, nous avons été choqués en passant du temps avec les enfants qui habitent dans la rue.
Voici ce qu'un de ces enfants nous a dit :
« J'aimerais être riche et si je l'étais, je donnerais à tous les enfants de la nourriture, des vêtements, des médicaments, un abri, de l'amour et de l'affection ».
Si un enfant dans la rue qui n'a rien est partant pour partager, pourquoi nous qui avons tout, sommes si avares ?
Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il est un enfant de mon âge et que ça fait une immense différence où on naît. Je pourrais être un de ces enfants vivant dans les favelas de Rio.
Je pourrais être un enfant mourant de faim en Somalie, victime de la guerre au Moyen-Orient ou un mendiant en Inde. Je suis seulement un enfant, pourtant je sais que si tout l'argent dépensé pour les guerres était utilisé pour trouver des réponses aux problèmes d'environnement, à en finir avec la pauvreté, quel endroit merveilleux serait cette Terre ! A l'école, même dans un jardin d'enfant, on apprend comment se comporter en société.
Vous nous apprenez à ne pas nous battre entre nous, à travailler dur, à respecter les autres, à faire son lit, à ne pas blesser d'autres créatures, à partager sans avarice. Alors, pourquoi faites-vous les choses que vous nous dites de ne pas faire ?
N'oubliez pas pourquoi vous assistez à ces conférences et pour qui vous le faites.
Nous sommes vos propres enfants.

Vous décidez dans quel genre de monde nous allons grandir. Les parents doivent être capables de consoler leurs enfants en disant : "Tout ira bien".
"Ce n'est pas la fin du monde, et nous faisons du mieux que nous pouvons".
Mais je ne pense pas que vous pouvez encore nous dire ça.
Sommes-nous seulement dans vos listes de priorité ?
Mon père disait : "Tu es ce que tu fais, pas ce que tu dis". Ce que vous faites me fait pleurer la nuit. Vous continuez à nous dire que vous nous aimez. Mais je vous mets au défi, s'il vous plaît. Faites que vos actions reflètent vos mots.
Merci. »

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Commentaire de Patrick ONNIS le 11 novembre 2014 à 15:12

En conclusion :

Il y a près de deux siècles, au nom de l'idéologie du progrès, la société occidentale (qui s’étend maintenant à presque toute la planète), a cru trouver le bonheur et le sens de l'existence, dans une production et une consommation sans limite de biens et de produits, jusqu'à l'épuisement programmé des ressources de la Terre.

Pour sortir de cette impasse suicidaire, il me parait impératif de transformer radicalement nos modes de vie et de pensée.

La crise généralisée que nous traversons n'est pas seulement économique, financière, énergétique ou politique : elle est d'abord structurelle.

Elle est la conséquence d'une idéologie absurde, réduisant l'être humain à un agent économique, sorte de créature robotique ayant pour seule finalité de produire et de consommer, niant par là sa dimension spirituelle.

Elle signe le désastre du matérialisme, l'échec d'un monde dédié au culte du profit, la fin d'une illusion, mais aussi la naissance d'un monde différent, plus sage, plus heureux et plus libre !

Je ne me lasserai jamais de répéter que le développement personnel et la recherche du « bien-être » n’ont pas uniquement pour but de « mieux vivre » au sein de notre société matérialiste et compétitive, mais doivent ouvrir de nouvelles perspectives pour les hommes et les femmes de bonne volonté qui pressentent la fin d’un monde et la naissance d’une nouvelle civilisation basée sur la coopération, le respect de la nature et l’éthique.

« Les personnes dont l’intelligence émotionnelle est élevée apprennent continuellement des expériences de l’existence. Elles grandissent et évoluent sans cesse, sont ouverts aux nouvelles idées et sont toujours prêtes à apprendre des autres. En tant que penseurs critiques, elles sont toujours prêtes à changer d’avis si quelqu’un leur faire part d’une meilleure idée. Bien qu’elles soient ouvertes aux nouvelles propositions des autres et qu’elles recueillent en permanence de nouvelles informations, elles ont confiance en leur propre capacité de jugement pour déterminer la meilleure décision en ce qui les concerne. » (Auteur Inconnu)

Commentaire de Patrick ONNIS le 11 novembre 2014 à 15:08

Merci chère Karen pour ces précisions. En réalité, la seule question qui se pose est OUI ou NON ?

Les hommes sont désormais pris au piège de la société matérialiste qu’ils ont édifiée au cours des précédentes décennies.
L’humanité est désormais confrontée à une crise sans précédent qui touche de nombreux domaines. De plus, les bouleversements climatiques et leurs effets dévastateurs sont de plus en plus nombreux et leur fréquence de plus en plus rapprochée.
Oui, le monde est en train de subir des turbulences d’une ampleur sans précédent.
Si comme moi, vous faites partie de ceux qui pensent que tous les évènements actuels se déroulent en suivant un plan d’évolution bien précis, vous n’éprouvez donc aucune inquiétude, ni aucun doute, quant à l’avenir de l’humanité.
Bien au contraire, la situation actuelle, aussi sombre qu’elle apparaisse pour certains, nous offre de merveilleuses opportunités qu’il nous convient de saisir.

Il est clair que le moment est venu pour nous de choisir notre camp : continuer à se plaindre de la situation présente en recherchant la cause de nos souffrances chez les autres, en accusant la société et nos dirigeants, ou retrousser les manches pour participer, chacun selon ses moyens, à l’édification d’un monde où « le partage du monde sera remplacé par un monde de partage ».

Sommes-nous prêts à abandonner les anciennes conceptions qui nous ont amené dans une impasse ? OUI ou NON ?

Au cours de notre vie, nous sommes sans cesse confrontés à des choix. On peut même dire que du matin jusqu’au soir, nous sommes amenés à faire des choix.

Je pense qu’a l’heure actuelle, face à la situation si particulière dans laquelle nous sommes, il est important d’être respectueux, cohérents et en accord avec nos choix de vie.
En réalité, il nous suffit de répondre simplement : OUI ou NON !

Faut-il rappeler que la pensée darwinienne a inspiré de nombreux chercheurs, des hommes politiques et des penseurs du monde entier. Avec elle, l’être humain s’est vidé de son essence spirituelle. Il a été rabaissé au stade d’un simple animal. Il est considéré comme un singe évolué et domptable et a ainsi totalement perdu de vue son origine divine. Il va de soi, que cette dé classification et son acceptation par les populations, ont permis de mettre en place des moyens de domination et de destruction. Nous en sommes plus que jamais aujourd’hui les témoins et en subissons les conséquences.

Prenons, par exemple, l'habitude de ramasser au moins un déchet inorganique par jour.
Individuellement, on peut penser qu’il s’agit d’une toute petite goutte d’eau. Mais ne dit-on pas que les petites gouttes d’eau font les océans ?
Imaginons que 1000 personnes prennent l'habitude de ramasser et de mettre au recyclage tous les jours 1 seul déchet inorganique pendant un an.

Ces 1000 personnes adoptant ce petit geste feront en sorte qu'en un an il y aura
365 000 déchets en moins dans la nature. Il faut savoir que le temps de dégradation de manière naturelle est énorme pour certains déchets.
Sommes-nous prêts à faire le choix d’être cette petite goutte et de transmettre le geste au maximum de gens ? OUI ou NON ?
En se regroupant, nous pouvons être encore plus efficaces et éduquer les jeunes générations afin qu’elles ne commettent pas les mêmes erreurs que leurs ainés.

« Une vision sans action n’est qu’un rêve. L’action sans la vision ne mène nulle part. Une vision accompagnée de l’action peut changer le monde. »
Loren Eiseley

Commentaire de Patrick ONNIS le 11 novembre 2014 à 11:48

Merci, chère Nathie pour cette précision.

Commentaire de Patrick ONNIS le 11 novembre 2014 à 11:24

Séverine à grandit. Qu'est-elle devenue ? Pour le savoir :

http://youtu.be/cKbnZT8Z6HU

Commentaire de Patrick ONNIS le 11 novembre 2014 à 11:22

Chère Camille, merci pour votre remarque.

Un rapport commandé, en 1972,  (il y a déjà plus de 40 ans !) par le Club de Rome à des chercheurs de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) avait pour titre : « Les limites de la croissance ».

La conclusion est sans appel : Une croissance illimitée dans un monde aux ressources limitées est impossible. Si les hommes ne mettent pas fin, eux-mêmes, à leur quête de croissance, c’est la nature qui le fera pour eux, avec des conséquences inimaginables pour l’ensemble de la planète.

Patience, donc !

Commentaire de camille2012 le 11 novembre 2014 à 10:40

Combien de discours d'enfants faudra t-il encore! Pour que seulement une poignée d'hommes l'entende vraiment et que le monde change enfin!!!

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