P’tite Marianne : Je n’arrive pas à comprendre ce qui est arrivé aux journalistes de « Charlie Hebdo ». Pourquoi on les a attaqués ?
Agathe : C’est vrai que c’est compliqué. Je crois que les terroristes voulaient punir ces journalistes qui ont fait des caricatures de Mahomet, le prophète des musulmans. Ils ne supportaient pas ces dessins qui parlaient de leur religion.
P’tite Marianne : Ça veut dire que les journalistes de « Charlie Hebdo » n’avaient pas le droit de faire ces dessins ?
Sarah : Si, au contraire ! En France, la presse est libre : ça veut dire que les journalistes ont le droit d’écrire ou de dessiner ce qu’ils veulent à partir du moment où ils respectent certaines règles.
P’tite Marianne : Comme quoi ?
Gary : D’abord, ils doivent vérifier les informations dont ils parlent. Et puis, il faut que leur travail respecte les autres : ils n’ont pas le droit, par exemple, d’écrire des articles racistes.
P’tite Marianne : D’accord, mais je n’arrive toujours pas à comprendre comment on peut tuer des gens pour des dessins…
Agathe : D’autant que les dessins de ces caricaturistes critiquaient les personnes qui commettent des crimes au nom de leur religion.
P’tite Marianne : Comme les terroristes alors !
Gary : Exactement. Et c’est pour ça qu’il faut se battre pour que les journalistes continuent de dire ce qu’ils pensent. C’est super important de pouvoir critiquer ce qui se passe de mal dans le monde.
Arthur : Oui, mais ça ne veut pas dire qu’on doit être d’accord avec tout ce qui disent les journalistes.
Sarah : Non, tu as raison, Arthur, mais grâce à la liberté de la presse, les citoyens peuvent s’informer.
P’tite Marianne : Et si les citoyens peuvent avoir leur propre opinion, ils peuvent faire leurs choix plus librement !
Agathe : Bien dit, P’tite Marianne ! Tu as bien fait de poser tes questions pour mieux comprendre.
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