Plus on monte de niveau, plus notre vision est large et plus nous voyons loin. Nous percevons les évènements avec une vue élargie. Notre vision est de 180° !

Quel merveilleux dialogue que celui qui s’installe entre le Capitaine, debout sur son bureau et ses matelots, dans le Cercle des Poètes Disparus.

Keating :

Pourquoi est-ce que je monte là ? Qui peut répondre ?

Charlie :

Pour vous grandir !

Keating :

Non ! Merci d’avoir joué ! Je monte sur mon bureau pour ne pas oublier qu’on doit s’obliger sans cesse à tout regarder sous un angle différent… Oui, le monde est différent vu de mon bureau.

Texte de Pablo Neruda (Prix Nobel de littérature) :

"Il meurt lentement...
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risques-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !"

S’obliger sans cesse à tout regarder sous un angle différent…

La carpe japonaise nous fait prendre conscience que notre entourage et notre environnement modèlent nos pensées et influencent notre vie.

Connaissez-vous la particularité de la carpe japonaise ?

Elle a une particularité pour le moins étonnante !

Lorsqu’elle est élevée dans un bocal de petite taille, elle mesure à l'âge adulte quelques centimètres seulement. Si on la met dans un bocal plus grand, elle peut atteindre de 15 à 50 centimètres.

Elle peut même mesurer plus d'un mètre, lorsqu’elle vit en liberté dans son environnement naturel, le plus propice à son épanouissement.  De plus elle nous enseigne ceci :

« Fais ce que tu ne sais pas faire et apprend aux autres ce que tu sais faire ».

Pour ma part, j’ai été amené à vivre de nombreuses expériences à travers divers métiers :

-          Barman

-          Serveur

-          Concierge

-          Peintre en bâtiment

-          Factotum

-          Educateur

-          Dirigeant au sein d’associations humanitaires

-          Maçon

-          Coach

-          Veilleur de nuit

-          Conférencier

-          Représentant

-          Gérant de sociétés

-          Artisan

-          Fermier

-          Chômeur

-          Etc.

Evidemment, avec un tel curriculum vitae, je ne peux prétendre à un emploi sérieux car l’employeur pourrait avoir le sentiment que je suis quelqu’un d’instable.

Or, la réalité est tout autre. En sortant de ma zone de confort, j’ai pu vivre de nouvelles expériences et m’enrichir intérieurement.

Extrait de Chacun sa route - Tonton David :

"... Chacun sa route
Chacun son chemin
Chacun son rêve
Chacun son destin
Dites-leur que chacun sa route
Chacun son chemin
Passe le message a ton voisin
Et ca donne passe le message à ton voisin
Et ca donne

Je me souviens des amis avec qui j'ai grandi
Ce sentiment d'être exclu nous rendait solidaire
Chacun prit son train quand les années passèrent
A chacun son move, à chacun sa galère
Lls chemins où tu ris, sont de même que ceux où tu pleures
La vie est une aventure il ne faut pas avoir peur..."

Bonne route à tous !

 

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Commentaire de Patrick ONNIS le 27 Mars 2015 à 14:00

Commentaire de Patrick ONNIS le 25 Mars 2015 à 17:45

Moi, je n'ai qu'un mot pour vous, chère Béatrice : MERCI

Commentaire de Patrick ONNIS le 25 Mars 2015 à 15:36

Oui, chère Karen, je sais que je suis bien entouré ! (rire ou plutôt braiment).

Commentaire de Patrick ONNIS le 25 Mars 2015 à 14:56

A propos d'argent, un bel exemple de rentabilité ! La France est bien placée, je crois !

Commentaire de Patrick ONNIS le 25 Mars 2015 à 14:54

Moi, je suis un membre actif du club des ânes !

Commentaire de Patrick ONNIS le 25 Mars 2015 à 10:06

Chère Karen, merci pour vos pistes de réflexion. Vous avez raison de dire :

Pour le billet de banque, c'est une énergie comme une autre, mais qui hélas, là aussi a été détournée.

La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

D'ou vient tout cet argent ?

Comment peut-il y avoir TANT d'argent à preter ?

La réponse est... qu'il n'y en a pas.

De nos jours, L'ARGENT S'EST FAIT DETTE.

S'il n'y avait PAS DE DETTE
Il n'y aurait PAS D'ARGENT

Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'etes pas le seul ou la seule.
Très peu de gens comprennent ce système, meme si nous sommes tous touchés.

Ce long métrage d'animation, dynamique et divertissant, de l'artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D'ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous.

A (re)voir :

 https://youtu.be/kgA2-bWXSN4

Commentaire de Patrick ONNIS le 25 Mars 2015 à 9:55

A tous(te) :

Dans le film « Le Cercle des poètes disparus » écrit par Tom Schulman, sorti en 1989, John Keating nous invite à une réflexion très intéressante en ces termes:
« J'ai un petit secret à vous dire, approchez.
Allons approchez ! On lit ou on écrit de la poésie non pas parce que c'est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l'on fait partie de l'humanité et que l'humanité est faite de passions.
La médecine, le commerce, le droit, l'industrie, sont de nobles poursuites et elles sont nécessaires pour assurer la vie. Mais la poésie... la beauté... l'amour, l'aventure, c'est en fait pour cela qu'on vit.
Pour citer Whitman : "Ô moi, ô la vie, tant de questions qui m'assaillent sans cesse. Ces interminables cortèges d'incroyants. Ces cités peuplées de sots.
Qu'y a-t-il de beau en cela ? Ô moi, ô la vie ?"
Réponse : Que tu es ici. Que la vie existe ! Et l'identité.
Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime. Quelle sera votre rime ? »

Commentaire de Patrick ONNIS le 25 Mars 2015 à 9:30

Pour illustrer votre précédent commentaire, Béatrice :

"Et tout le monde sait que l'épaisseur d'un billet de banque ne permet guère de prendre de la hauteur..."

Commentaire de Patrick ONNIS le 25 Mars 2015 à 9:27

Oui Dempsey, tout à fait d'accord avec vous "plus on monte de niveau, plus on a de responsabilités ", et l'exemple vient dans haut !

Commentaire de Patrick ONNIS le 25 Mars 2015 à 9:12

Une petite histoire, rien que pour vous, chère Béatrice :

« Marc se souvient très bien d’une journée de mai 1960 qui a marqué sa vie. C’était une journée tout à fait ordinaire.

Marc avait 13 ans. Il avait fait une très bonne année scolaire, et pour le féliciter, son père lui avait proposé d’aller au cirque.

Une petite troupe s’était installée non-loin de leur village. Marc avait déjà assisté à des spectacles de cirque, il aimait tout particulièrement leur côté festif et il était ravi d’y aller avec son père.

Arrivés sur place, la file d’attente était déjà importante. Il faut dire que les occasions de sortir étaient assez rares dans cette région rurale. Marc et son père s’installèrent en bout de fil et attendirent leur tour en discutant calmement. Mais rapidement, leur attention fût attirée par la famille qui les précédait.

Il s’agissait d’un couple d’à peine une quarantaine d’années et de leurs six enfants. Les parents étaient devant et se tenaient par la main. Ils souriaient et échangeaient des regards complices et amoureux.

Leurs enfants les suivaient deux par deux, des plus jeunes aux plus âgés, qui ne devaient pas avoir plus de 10-11 ans. On voyait qu’ils étaient bien élevés car ils parlaient à voix basse et étaient discrets. Bien que correctement habillés, leurs vêtements étaient usés et l’on imaginait facilement qu’ils se les passaient des plus grands aux plus petits et que la famille n’avait pas beaucoup de moyens.

Ils offraient un spectacle attendrissant tant ils avaient du mal à contenir leur excitation. Les plus grands se parlaient dans le creux de l’oreille et gloussaient, les yeux remplis d’étoiles. Les plus jeunes sautillaient sur place tant ils étaient impatients.
Marc et son père comprirent de suite que c’était la première fois qu’ils venaient assister à un spectacle de cirque.

Arrivé à la caisse, le père de famille demanda fièrement :

« 6 places enfants et 2 adultes, s’il vous plaît ».

Lorsque la guichetière annonça le prix, l’épouse poussa un petit cri étouffé et lâcha la main de son mari. Le père eut d’un coup l’air paniqué ! Il demanda à la préposée de répéter le prix.

De toute évidence, l’homme n’avait pas suffisamment d’argent !

Comprenant ce qui se passait, le père de Marc saisit le gros billet qu’il avait dans sa poche et le jeta discrètement aux pieds du père de famille.

Puis il se pencha, ramassa le billet et dit à l’homme : « Excusez-moi monsieur, vous avez fait tombé ceci de votre poche. »

L’homme pris le billet, serra la main du père de Marc et lui dit discrètement :

« Merci monsieur, vous n’imaginez pas ce que cela représente pour ma famille. »

Marc explique que cet évènement a fortement influencé sa vie, il lui a donné le goût du partage. C’est une réelle source de satisfaction pour lui.

Et si le "prendre de la hauteur" commençait par le partage et la générosité ?

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