Positiver pour fuir le négatif ne nous permet par de vivre sainement psychiquement, comprendre l’action et l’irréalité du négatif sur notre vie et nos actions permet une véritable libération des pôles positif/négatif et sortir de la dualité si on le désire vraiment. Belle théorie.
Alors comment fait-on ? C’est par la compréhension véritable de qui l’on est, comment nos pensées crée des moments que l’on appel positif et d’autres négatif. En s’asseyant et ne faisant rien, on peut se poser la question à soi-même, « Comment est ce que je vais là, maintenant, y a t’il du malheur ou de la joie en moi ? » Il est fort probable que l’inactivité irrite le mental et qu’il commence à s’activer et penser à une chose ou une autre. Il faut accepter tout ce qui viens sans lutter contre. Par cette observation tranquille de nos pensées quand elles arrivent on peut aussi sentir l’effet qu’elles nous font, plaisir/positif, crainte/négatif. Et quand on commence à observer ses propres pensées, on peut sentir parfois ne pas être le penseur, mais un observateur qui n’a aucun contrôle sur la pensée.
Le but est de répondre à cette question en soi-même : Est il possible de reprendre le contrôle et ne pas laisser les pensées négative ou positive diriger ma vie, mes réactions, mes comportements ? Être dans un état de paix, libre de cet esclavage du mental et récupérer ses outils pensées/émotions permet de faire ce pas de côté du monde des idées qui s’affrontent, d’observer sans jugement et apprendre à être qui l’on est.
En fait, si le mental cherche à contrôler et planifier une vie “positive” il restera dans le conflit, la division et essayera de se convaincre quand continuant dans cette voie, il y arrivera demain. C’est tout le principe de survie de l’ego, l’utilisation de la souffrance du passé, le désir d’un lendemain meilleur et une projection du résultat dans le futur, permettant une boucle sans fin d’espoir et de non résolution du conflit en soi et dans le monde dans l’instant présent. Et pendant ce temps* créé, tout va bien pour l’ego, il a sa dose de peurs et désirs à satisfaire pour le maintenir sur les rails.
Alors le temps existe t’il vraiment ? L’ego dit “Regarde cette sculpture en pierre, il faut des années pour la rendre parfaite, toi c’est pareil, travail et dans quelques années tu auras tout ce dont tu as besoin pour être heureux.” Dans quelques années, quelques désirs auront été satisfait matériellement et peut être la joie sera confondu avec le plaisir. Mais la joie n’a besoin de rien, elle se satisfait à elle même sans condition. Comprendre que le temps* n’existe pas, qu’il est une création de l’ego pour se maintenir en vie est une lumière qui mêne à une liberté et une joie bien au delà des émotions positives ou négatives.
* Nous parlons du temps psychologique, non biologique.
Source : http://ascension-spirituelle.fr/
Commentaires bienvenus
Les sages observent silencieusement la réalité .............sans projections illusoires ,ou désirs de l'égo ......Tout un travail là....!!
D | L | M | M | J | V | S |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | |||||
3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 |
17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 |
24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 |
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de ‘épanews’.
Rejoindre épanews (c'est gratuit)