Une fois n’est pas coutume j’écoutais la radio dans ma voiture. Ne prenez pas exemple sur moi ce n’est pas bien, et pour ceux que cela intéresse j’en reparlerai une autre fois.
J’écoutais donc la radio, et passe une vieille chanson de Laurent Voulzy et Véronique Jeannot. Le quatrième couplet est très intéressant car il évoque une situation qui nous poursuit depuis tout petit :
Elle s’en colle des peintures
Du crayon sur la figure
Il se met des petites boucles d’oreille
Pour se donner des allures
On veut plaire
On veut des rendez-vous
Puis un jour c’est la guerre
Ce jeu là rend fou
Non ! Je ne dis pas que depuis tout petit on se colle de la peinture sur le visage, mais que depuis tout petit on veut plaire. En effet plaire c’est survivre, c’est recevoir de la nourriture, de la chaleur, des soins pour le bébé ou le petit enfant, c’est la garantie d’appartenir à un groupe social qui vous soutiendra quand vous serez adulte.
On retrouve ce comportement à tout niveau et à tout age, depuis la cours de récréation, où l’on va jouer aux jeux décidés par le leader que l’on juge le plus entreprenant, à l’adolescence où l’on va essayer de se glisser dans une bande “d’amis” (oui entre guillemets), où encore à l’age adulte dans le monde du travail où l’on va se forcer à plaire à son patron.
Désolé, mais tout le monde fait cela, à un degré ou à un autre.
Ce mécanisme marche, mais pose un problème. Un gros problème d’ailleurs.
Pour plaire aux autres, on se met à jouer des rôles exactement comme un acteur. On fini par croire que l’on est ce que l’on joue et l’on oublie, on passe à la trappe qui on est réellement. On s’oublie soi-même.
Se masquer qui on est va causer un paquet de soucis, en commençant par le triste “je me sens perdu”, “je ne sais pas qui je suis”, “je ne sais pas ce que je dois faire”, “je ne sais pas comment me comporter avec X”.
La solution est toute bête, mais malheureusement pas très simple à mettre en oeuvre : Supprimer les rôles et agir au plus proche de qui nous sommes.
Pour cela soit vous êtes terriblement doués, soit il vous faut une méthode, des exercices, un décryptage. C’est ce que nous faisons dans notre école pour nous-même et ce que je fais aussi pour mes patients.
La méditation et son cortège d’exercices qui vont nous faire prendre conscience de la manière dont notre esprit fonctionne est toute adaptée à ça.
Vous avez le choix, vous pouvez vous dire c’est pas ma faute à moi ou oser franchir le pas et assumer de vous occuper de vous
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