Un de mes amis qui est immunosupprimé parlait dans son blog de ses limites. En passant je vous recommande fortement son blog qui parle certes de son expérience personnelle de leucémique, mais aussi de nombreux autres sujets.

Donc, je disais, Loïc évoquait de ses limites et la relation extrêmement délicate qu’il entretient avec elles. Si pour une personne en relative bonne santé, manger un plat douteux, se découvrir alors qu’il fait un peu trop frais ou se dépenser un peu trop, prête rarement à conséquences graves, pour lui il s’agit de survie pure. Sa vie quotidienne peut paraître très éloignée de la notre, pleine d’insouciance, mais pas tant que ça. C’est juste l’ordre de magnitude qui change terriblement. Il ne peut se permettre la moindre bêtise alors que nous les accumulons.

Il doit faire attention à tout et tout le temps alors que nous ne faisons attention que parfois, par moment, presque par erreur oserais-je dire !

Nous ne connaissons pas nos limites

Nous allons systématiquement sous-estimer nos capacités physiques. “Non je ne peux pas rester les bras en l’air 5 minutes, non je ne peux pas marcher 5km,…”. Mais en même temps nous allons surestimer la résistance de notre corps : on se met le ventre à l’air pour montrer son percing alors qu’il fait 16°, on ne protège pas son cou alors qu’il y a un petit vent, on se couche très très largement après le coucher du soleil.

La connaissance de ses limites est importante au quotidien. Cela permet à la fois de maintenir le corps en bon état au lieu d’être sur une pente descendante, mais aussi de ne pas l’agresser inutilement.

Comment trouver nos limites

Comment fait-on cela ? C’est dur ?

C’est simple mais cela ne se fait pas en un jour !

Il faut être capable de percevoir les signaux du corps et agir en conséquence. Le problème vient de l’encombrement dans notre esprit. Les pensées se bousculent, nous sautons du coq à l’âne en permanence, nous nous égarons dans des rêveries,… nous ne sommes pas vraiment disponibles pour notre corps.

C’est un peu comme quand vous êtes en boîte de nuit et que quelqu’un vous parle. Vous sentez bien qu’il a un message à transmettre mais le bruit ambiant fait que vous ne comprenez rien. D’une certaine manière c’est pareil dans votre esprit :-) Il faut donc baisser le volume.

Pour cela nous avons deux solutions claires :

* Se poser et regarder le fonctionnement de son esprit. Cela nous permet de le comprendre et de trouver le bouton du volume.
* Se poser et effectuer des exercices spécifiques de Qi Gong qui vont envoyer des messages simples à l’esprit.

Nous allons combiner les deux méthodes car elles marchent en synergie. Chaque petite réussite avec l’une d’entre elle va aider l’autre approche. C’est ce que je fais
entre autre dans mes cours de Qi Gong et de méditation.

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