Bonjour à tous,

J’adresse ces lignes à celles et ceux qui s’interrogent sur la réalité de Celui à qui l’humanité toute entière semble devoir son salut. Elles sont tirées du livre « Fraternité – Egalité – Liberté » écrit par mes soins en 1989.

  

Chapitre V

 

Peut-on croire en Jésus ?

 

Pour répondre à cette question, il me faut “donner un avocat au diable” qui refusera TOUT, niera TOUT. En niant l’existence de cet Homme, il nie ses actes, ses paroles, sa mort et surtout sa résurrection. Dans ce cas, comment connaître la vérité sur ce Jésus ? Où puis-je en vérifier (hors Bible), avec le plus de certitude, la véracité ?

 

Dans mon dictionnaire - Quillet Flammarion 1963 - 

 

Si je l’ouvre à la lettre - J - et que je cherche à Jésus, je lis :

« Jésus ou Jésus-Christ (de l’hébreu Yéschouah, le sauveur, et du grec christos, l’oint, né à Bethléem en l’an 749 (et non 753) de Rome, mort sur la croix en l’an 30 de l’ère moderne.

Selon la religion chrétienne, Jésus est le Christ ou messie annoncé par les prophètes et la deuxième personne de la trinité.

Fils de la vierge Marie, fils adoptif de Joseph, commença à 30 ans sa vie publique, en se faisant baptiser par Jean Baptiste, puis prêcha sa doctrine en Galilée et à Jérusalem.

Un de ses apôtres, Judas, le trahit. Condamné à mort, il fut crucifié sur le Golgotha. Trois jours plus tard, il ressuscita, se montra à ses disciples. Quarante jours après sa résurrection, ceux-ci le virent monter au ciel.

Sa vie, ses miracles et ses enseignements sont contenus dans les évangiles »

 

« Qui nous prouve que ce n’est pas un mythe ? » demande l’avocat.

 

Si mon dictionnaire ne me trompe pas, cherchons-y quelques êtres mythiques connus de tous.

 

Lettre - H - Hercule. Je lis :

« Hercule, myth. héros de la mythologie gréco-latine ... etc. »

 

Lettre - J : Jason. Je lis :

« Jason, myth. héros grec, chef des argonautes ... etc. »

 

Lettre - H : Hélène. Je lis :

« Hélène, myth. fille de Zeus et de Léda ... etc. »

 

Lettre - L : Laërte. Je lis :

« Laërte, myth. Roi d’Ithaque, père d’Ulysse ... etc. »

 

La première chose qui saute aux yeux, c’est l’abrégé “myth.” accolé à chaque nom de légende. Par contre, même à des noms prestigieux comme Ramsès - Léonidas - Borgia ou autre Napoléon, vous n’y trouverez pas cet abrégé, mais plutôt les dates et lieux de naissance et de décès.

Ne le trouvant point adjoint au nom de Jésus, je suis obligé de penser que cet homme a vraiment existé. Si je le nie, je me dois de nier des existences comme Ramsès et les autres.

 

«  Napoléon ? Il n’a jamais existé, je n’étais pas là pour voir ». Réponse absurde.

 

Comment et de qui tenons-nous la certitude de l’existence de ces hommes ? Nous connaissons aujourd’hui l’histoire de leurs vies grâce à une succession d’historiens nous les rapportant.

 

Qu’est-ce qu’un historien ?

C’est une personne écrivant l’historique d’une vie, à partir de récits, d’écrits d’un ou plusieurs autres narrateurs de ce même historique. Je relève d’ailleurs à ce sujet, que les biographies donnent souvent prétexte à de sévères controverses entre leurs différents auteurs.

 

Jésus n’échappe pas à la règle. Mais ses biographes à lui, s’affirment comme témoins.

 

Qu’est-ce qu’un témoin ?

Une personne affirmant ce qu’elle a vu et entendu comme certain, par le fait même de sa présence en lieu et date d’un événement précis. Sur la vie de Jésus, quatre personnes sont données comme “biographes” par la tradition chrétienne : Mathieu - Jean l’évangéliste - Luc et Marc.

A mes yeux. seul les deux premiers nommés peuvent prétendre au titre de témoin absolu pour avoir été apôtres de Jésus. Les deux autres, toujours selon mon dictionnaire, n’ont pas droit au titre d’apôtre. Et s’ils restent des témoins, ce n’est plus de Jésus, mais de l’apôtre Pierre pour Marc, et de Paul (qui se fit lui-même apôtre) pour Luc.

 

Si depuis près de 2000 ans, personne n’a réécrit l’histoire de cet homme, nous voyons aujourd’hui, surgir une autre race d’historiens en la personne de cinéastes, proposant leurs propres interprétations sur ce récit, dont la plus controversée fut, en France, “La dernière tentation du Christ”.  

A ce sujet, je me permets de faire remarquer à ceux qui se sont sentis bafoués dans leur foi, par les propos de ce film, que l’intéressé, ayant déjà et pour nous, subi en son heure, des insultes, des calomnies et des sévices infiniment plus durs ... pardonna.

 

Mais revenons à nos “conteurs d’histoires”. Vous constaterez comme moi que des deux sortes de biographes, la seconde (le témoin), paraît plus crédible du fait de l’affirmation de sa présence auprès de l’intéressé, l’autre ne faisant que raconter une histoire à laquelle il ne participa point.

 

Qu’écrivent-ils sur eux ?

 

Leurs vies : 

Pour les plus nombreux, elles sont faites de guerres de conquêtes, de meurtres, de trahisons ... etc.

 

La sienne ? : 

- ON - raconte qu’il guérissait les malades, rendait la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, la parole aux muets et - ON - dit même qu’il ramena des morts à la vie.

 

Leurs paroles ? : 

« Souviens-toi du vase de Soisson ! »

« Le roi c’est moi ! »

« Merde ! »

« Que d’eau, que d’eau ! »

« Du haut de ces pyramides 40 siècles nous contemplent ! » etc.

 

Les siennes ? : 

« Aimes ton prochain comme toi-même ! »

« Je fais toujours la volonté du Père ! »

« Je vous laisse ma paix ! »

« Père, pardonnes-leur… ! » etc.

 

Sans commentaire.

 

Leur mort : 

Tous sont morts.

 

Lui seul affirme qu’il est ressuscité.

 

L’avocat du diable se refuse à croire une telle énormité. - ON - cherche à nous prendre pour des jobards. Il suffit d’aller dans un cimetière pour être certain de notre devenir. Alors il déclare tout net :

 

« C’est un mensonge, une escroquerie, ce Jésus n’a JAMAIS ressuscité ».

 

D’accord, c’est un mensonge. Mais voila un canular qui rapporte à son auteur, je veux parler de l’Eglise catholique et de ses dérivées qui y appuient toutes, leurs doctrines. Il suffit d’étudier un peu leur historique pour voir l’énorme pouvoir temporel que leur donna ce “mensonge”. Aujourd’hui encore, quoique diminuée, la puissance des Eglises est toujours là. Alors interrogeons-nous. Qu’est ce qu’un mensonge ?

 

Je n’ai nul besoin de consulter le dictionnaire pour en connaître le sens, car s’il m’arrive, encore aujourd’hui, d’avoir quelques difficultés à dire la vérité, j’ai été, comme chacun d’entre nous, grand utilisateur de mensonges. Combien en avons-nous proférés depuis notre enfance, des millions ? Moi je ne sais plus, mais ce que je sais, c’est qu’un jour, j’ai commencé à en dire UN, puis deux, puis trois, puis ... des millions ? Je sais, par expérience, que dès l’instant où j’ai prononcé mon premier mensonge, je me suis trouvé inéluctablement entraîné à dire le second, le troisième, le ... millionième ?

 

Si, dire un premier mensonge, amène immanquablement au second, pourquoi, depuis 2000 ans, aucune des nouvelles religions qui lui ont succédé ne s’est inventée un ressuscité ?

 

Je suis obligé de constater que, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un mensonge n’a pas été doublé.

 

De là à penser que ce qu’a dit et fait cet Homme est vrai, il n’y a qu’un pas à franchir ... ou non, en toute liberté.

 

Si ces lignes vous inspirent, contactez-moi : Email : mic.ribeiro@yahoo.fr

 

A bientôt peut-être !

 

Cordialement !

Michel Ribeiro

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Commentaire de G.RARE le 26 mai 2011 à 21:06

Nous en avons déjà discuté hors Epanews, mais le sujet est, bien entendu, passionnant. Que de polémiques se sont ouvertes et jamais refermées sur le sujet.

En plus c'est un sujet que l'on peut aborder, et beaucoup le font, par l'intuition ; et beaucoup d'affirmations sont ainsi faussées et démenties par la réalité, par ceux qui ont passé des années de leur vie en érudition et qui ont découvert beaucoup de choses.

Et ces choses viennent parfois éclairer mais bien souvent remettre en question la légende. Cela nécessite une grande connaissance des us et coutumes de l'époque, et aussi de l'histoire, de la vie des Rois de Judée, de leurs accords, de leurs guerres.

Par exemple, il faut savoir qu'à l'époque, lors d'un mariage, seuls le maitre de maison ou le marié avaient le droit de donner des ordres. Et que fait Jésus pour les Noces de Cana : c'est lui qui donne des ordres aux serviteurs...alors ? Maitre de Maison ou marié ?

Ces connaissances précises éclairent d'un jour nouveau ce qui est écrit, même si 2000 ans de censures de textes, de mystifications, de dogme ont bien modifié les textes, ils n'ont pu tout modifier et des éléments sont passés à traver, qui à l'analyse laissent apparaitre des parcelles de vérité.

On  a eu la chance que des documents cachés réapparaissent dont des éléments ont corroboré des doutes ou rétabli la vérité. Mais on aurait encore plus de chance si venaient au grand jour les écrits datant des premiers siècles, pendant la période des Pères du désert (tels la Philocalie, st Nil, etc...) qui sont aux origines du monachisme chrétien. L'Abbaye de Bellefontaine en a déjà dévoilé quelques-uns.

Mais il en reste encore des cachés notamment au Monastère Ste Catherine...et en Grèce au Mont Athos

Ces documents dont certains du IIIième siècle y ont été protégés depuis, et il est certain qu'ils contiennent des précisions que nous ne connaissons pas. Et qui seraient de grande utilité pour éclairer la polémique Jésus.

Commentaire de Michel Ribeiro le 25 mai 2011 à 17:17

Bonsoir, 

Croire ou ne pas croire ?

Dans un premier temps, ce verbe suppose l’idée d’un accord plein et entier face à une situation, un fait, une philosophie, un homme … etc.

 

Je peux croire en moi … comme en plein d’autres choses.

 

Dans un second temps, ce même verbe engendre le doute :

 

Je crois … je crois mais je ne suis pas sûr.

 

Trop souvent nous croyons, ou sommes prêts à croire en pleins de choses … comme en nous-mêmes, sans jamais avoir tenté de vérifier, par nous-mêmes le bien fondé de nos croyances.

Peut-être est-il plus simple et surtout moins fatiguant de croire à … que de passer son existence à chercher, à vérifier, en un mot à expérimenter ?

 

Dans le film "Matrix", Morpheus dit à Néo :

 

Il y a une grande différence entre "connaître le chemin" et arpenter le chemin.

 

Et Jacques Brel nous chantait :

 

Ils se racontent à minuit
Les poèmes qu'ils n'ont pas lus
Les romans qu'ils n'ont pas écrits
Les amours qu'ils n'ont pas vécues
Les vérités qui ne servent à rien
Les paumés du petit matin

 

Le verbe croire engendre pour moi, l’idée d’espoir. J’espère que ce en quoi, ou en qui, je veux croire … est vrai. Je ne cherche pas à savoir, je veux juste y croire ; c’est tout. C’est bien différent n’est-ce pas.

L’ennui c’est que l’espoir engendre l’attente. L’attente engendre le doute. Le doute engendre l’angoisse et l’angoisse … le désespoir.

Et là, en jouant un peu avec ce mot, "espoir" prend une toute autre signification. Je me suis fait avoir. Je viens d’être diplômé - ES POIRE -.

Ainsi, pour cesser de croire il nous faut chercher à savoir et pour savoir … il nous faut "voir/sa". Il nous faut "arpenter le chemin" … vérifier par nous-mêmes. Et comme c’est la quête de toute une vie, je sais que j’y arriverais.

Quand ? C’est sans importance car j’ai la certitude qu’un jour, j’atteindrai mon but.

On cesse alors d’espérer ce que nous sommes certain d’atteindre.

 

Bonne soirée !

 

Michel

Commentaire de Lovyves le 25 mai 2011 à 14:30
Cher Michel
De manière rationnel, à la question : " Peut-on croire en Jésus ?"
La réponse est toujours :OUI !
Car nous sommes libres de croire ce que l'on veut.

Pour continuer, ceci nous amène à la question : "peut on prouver l'existence de Jésus" !
Là rationnellement tu abordes le sujet.
Un sujet qui n'a que très peu de preuves officielles historiques.
Mais beaucoup de dire, de personnes qui ont cru.
Donc, peut on se forger une opinion sur de la croyance ?
peut être que le non serait majoritaire.
Par contre, si l'on tient compter des résultats de cette croyance, alors le oui l'emporte.
A chacun ensuite de prendre plus en considération, les faits historiques avérés, du vivant de Jésus ou les événements historiques avérés, après la mort de Jésus.

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