Le marché des « régimes » et des produits diététiques se porte de mieux en mieux au sein de nos sociétés d’abondance.

Beaucoup d’hommes et de femmes font de réels sacrifices et de sérieux efforts pour perdre du poids avec détermination et courage.

Cependant, je me pose la question :

Combien de personnes de notre entourage luttent avec le même acharnement contre leur «obésité mentale» ?

Le fait de vouloir garder la ligne en suivant un régime  associé à des exercices physiques peut-être bon pour la santé. Il n’en reste pas moins que le « régime mental » est fortement recommandé pour la croissance de notre « intériorité » et le développement de notre personnalité.

Autrement dit, notre santé doit tenir compte à la fois du plan physique et du plan mental et il convient d’avoir la même discipline et la même constance pour ces deux formes de régimes.

Les personnes qui suivent un régime tiennent une comptabilité minutieuse des calories contenues dans leur alimentation pour ne pas grossir. Il est recommandé d’agir de la même façon en ce qui concerne le régime mental.

Pour ne pas prendre du poids sur le plan mental, il convient d’adopter des « principes minceurs ». En voici deux, à titre d’exemple :

Principe minceur N° 1 :

« Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais  pas qu’on te fasse ». 

C’est-à-dire que, si nous désirons être respectés, soyons respectueux envers les autres.

Principe minceur N° 2 :

Comme dans tout régime, il est nécessaire de savoir dire : NON.

Lorsque nous suivons un régime classique, nous nous interdisons de manger tel ou tel aliment. Nous disons « non, merci » lorsque l’on nous propose le carré de chocolat qui nous fait tellement envie.

Pour le régime « mental », nous nous devons de dire « non merci » pour une pensée ou un acte qui va inéluctablement nous faire prendre du poids.                            

C’est à chacun de dresser la liste des « sucreries » qui engendrent l’obésité mentale.

On a répertorié 187 défauts chez l’être humain. De quoi devenir obèse !

Mais 187 qualités existent également. De quoi maigrir ! 

La nature étant bien faite, à chaque poison il y a un antidote.

Lors de l’ascension d’une montagne, il est recommandé de ne pas avoir un sac à dos rempli de choses inutiles.   

 Il ne doit contenir que le strict nécessaire.

 Lorsque l’on suit un régime alimentaire, il est conseillé de s’abstenir de manger tel ou tel aliment.

 Pour le « régime de la pensée », c’est en quelque sorte la même chose. Il convient de ne pas entretenir des pensées négatives telles que :

« Je n’y arriverai jamais ! C’est trop difficile ! Oui, mais ! J’en ai marre ! C’est la faute d’untel ! C’est à cause de lui si je suis dans une telle situation ! Etc. ».

Après avoir écris ces quelques lignes, je me sens déjà plus léger !

 

 

 

 

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Commentaire de Patrick ONNIS le 21 Mars 2015 à 10:18

Je crois, Béatrice que nous sommes tous passés par cette étape, celle qui consiste à jouer le rôle du sauveur !

Commentaire de Patrick ONNIS le 21 Mars 2015 à 10:02

Chère Béatrice, vous mettez en avant un point important, me semble-t-il.

J'ai développé ce sujet dans un article:

http://epanews.fr/profiles/blogs/mes-30-r-gles-d-or-r-gle-d-or-n-20

Mon expérience de vie m’a apprise que si nous avons trop de sensibilité, nous risquons de souffrir. La raison en est toute simple : si nous prenons sur nous toutes les peines et les soucis de leur entourage avec le désir d’aider tout le monde, si nous prêtons toujours une oreille compatissante aux longs récits des souffrances des autres, si nous ressentons toujours plus de pitié pour les nécessiteux, nous risquons de dépenser toute notre énergie.

De plus, le fait d’être démesurément affecté par la « misère humaine » peut avoir des répercutions dévastatrices sur notre propre santé et notre état mental.

Il nous faut donc garder de l’énergie pour nous-même en étant quelque peu « égoïste », en se réservant des moments de détente, des moments pour soi et rien que pour soi.

Certains ouvrent leur coeur, à tous et à toutes, avec une grande naïveté, en accordant leur confiance beaucoup trop facilement. N’oublions pas que « l’habit ne fait pas le moine » et que « tout ce qui brille n’est pas d’or » !

De plus, parmi ces « pauvres âmes » que nous souhaitons aider, il y en a qui cultivent et se complaisent dans la « négativité » et la « victimisation »… Soyons donc vigilants.

Un célèbre dicton nous dit :
"Donne un poisson à un homme, il mangera un jour. Apprends-lui à pêcher, il mangera toute sa vie ."

Il s'agit probablement du plus beau proverbe connu qui permette de saisir l'essence de l’aide à autrui.

Je vous invite à méditer ce petit texte :

« Un jour, apparut un petit trou dans un cocon. Un homme, qui passait là par hasard, s’arrêta, et durant de longues heures, observa le papillon qui s’efforçait de sortir par le petit trou. Après un long moment, le papillon semblait avoir abandonné, et le trou demeurait toujours aussi petit.
On aurait dit que le papillon avait fait tout ce qu’il pouvait, et ne pouvait plus rien tenter d’autre. Alors l'homme décida d'aider le papillon. Il prit un canif et ouvrit le cocon. Le papillon sortit aussitôt. Mais son corps était maigre et engourdi; ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine. L'homme continua à observer le papillon, pensant que, d'un moment à l'autre, ses ailes s'ouvriraient et qu'elles seraient capables de supporter son corps pour qu'il puisse enfin s'envoler. Hélas, il n'en fut rien ! Le papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre avec son maigre corps et ses ailes rabougries. Jamais, il ne put voler."

Ce que l'homme, avec son geste de gentillesse et son intention d'aider, ne comprenait pas, c'est que le passage par le trou étroit du cocon, était l'effort nécessaire pour que le papillon puisse transmettre le liquide de son corps à ses ailes, de manière à pouvoir voler. C'était le moule à travers lequel la vie le faisait passer pour grandir et se développer. Parfois, l'effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie.

Si l'on nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d'obstacles, nous serions limités. Nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes. Nous ne pourrions jamais voler ».

Sachons donc aider les autres, sans les assister. Parfois, il convient de tenir compte de ce dicton, plein de bon sens :
« Dis-moi ce dont tu as besoin, je te montrerai comment t’en passer ! »

Bien à vous.

Commentaire de Patrick ONNIS le 21 Mars 2015 à 9:14

Merci chère Lally pour ce vibrant appel qui me fais dire : OUI MERCI !

Commentaire de Patrick ONNIS le 16 Mars 2015 à 19:02

mon cher Bougeoir, rassurez-vous, nous sommes nombreux dans ce cas !

Commentaire de Patrick ONNIS le 16 Mars 2015 à 7:28

Chère Béatrice, je vous suis avec plaisir car j'ai encore quelques kilos à perdre !

Commentaire de Patrick ONNIS le 14 Mars 2015 à 19:41

Merci pour votre commentaire Karen. Il n'y a pas que des éléments physiques qui peuvent nous rester sur l'estomac ! Alors pas la peine de se faire de la bile ou du mauvais sang !

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