Devenons un homme (une femme) de prière

Concentrer sa pensée sur un objectif à atteindre (ou une tâche à accomplir) constitue, à mon sens, une prière.

Je considère qu’une personne qui accomplit tout ce qu’elle entreprend avec sérieux est un homme ou une femme de prière.

N’est-il pas vrai qu’une oeuvre d’art, une peinture, une sculpture, une musique, etc. reflète l’état d’esprit et le caractère de son auteur ?
En d’autres termes, on peut dire que cette oeuvre est imprégnée de la prière (de l’état de concentration) de son auteur.

Que dire de l’état d’esprit de Léonard de Vinci lorsqu’il a réalisé « La Joconde ».
De celui de Picasso qui nous a offert « Guernica ».
Ou encore de celui de Victor Hugo avec « Les Misérables » ?
Que dire de l’oeuvre de Schubert, de Mozart, de Vivaldi avec « Les quatre saisons » ?
Que dire de Molière avec « Le bourgeois gentilhomme » ?

Ils sont nombreux les hommes et les femmes qui ont légué à l’humanité toutes ses prières !

Même si nous ne sommes pas destinés à devenir célèbres, il me parait souhaitable d’envisager tout travail avec une grande attention et un grand sérieux.
Autrement dit, faire toute chose avec sincérité et sérieux.
Ne dit-on pas : « se plonger dans une activité », « se jeter à corps perdu dans un travail » ou encore « être absorbé par une tâche » ?
Cette attitude va au-delà de la conscience professionnelle, qui ne représente qu’un aspect, qu’une facette.

Un certain nombre de jeunes sont attirées par des formes de culture que je qualifierai de « bas niveau », où le laid, le vulgaire, le superficiel, le « sombre » dominent et les influencent négativement.
Mon père me disait souvent : « Toute chose à faire mérite d’être bien faite » !

En conclusion de cette règle N° 9 :

Lorsque notre prière pénètre notre travail, quel qu’il soit, nous pouvons transmettre aux autres et aux générations à venir, tout notre amour, toute notre sincérité et rendre le monde plus beau et plus profond.