Acceptons avec confiance les évènements

Acceptons avec confiance les évènements que nous rencontrons dans notre vie et pratiquons le lâcher-prise.

Une citation dont l'auteur m'est inconnu, nous dit :

« Il y a la vie telle qu’elle est et la vie telle qu’elle devrait être. Cependant, on doit vivre la vie telle qu’elle est et composer avec ».

J’aurai pu intituler cet article : « Avec quel état d’esprit pouvons-nous surfer sur les vagues de la vie ? »

Que se passe-t-il lorsqu’une personne se jette du quatrième étage de son immeuble ? Elle va tout simplement s’écraser sur le sol en vertu de la loi de la pesanteur.

Chaque être humain a son libre arbitre. Soit il vit en conformité avec les lois qui dirigent l’univers, soit il enfreint ces lois et en subit alors les conséquences.

Est-ce la faute de la mer si une personne se noie parce qu’elle ne sait pas nager ?

Mon expérience de vie m’amène à penser que nous devons nous plier avec confiance aux évènements que nous rencontrons dans notre vie.
Il s’agit d’un état d’esprit qui nous invite à faire preuve de souplesse au niveau mental.

Lorsqu’il commence à pleuvoir, il nous suffit d’ouvrir un parapluie pour ne pas être mouillé ! Face à une action (un évènement) nous avons une réaction.
A travers cet exemple si simple, on peut comprendre quelle doit être notre attitude à tout moment de notre vie.

Lorsque des morceaux de bois sont entraînés dans le courant d’une rivière, certains s’accrochent à des obstacles et d’autres se libèrent. Tous finissent par rejoindre la mer.
Les morceaux de bois qui résistent l’atteindront plus tard que les autres.
Lorsque le moment est arrivé pour un morceau de bois de se détacher et d’être entraîné par le courant de la rivière, il le suit et arrive à destination.

Cette attitude qui consiste à se soumettre avec reconnaissance aux aléas de la vie s’appelle le « lâcher prise ».
Il est donc inutile de nous inquiéter du lendemain. A chaque jour suffit sa peine ou sa joie !

Lorsque le moment se présente pour nous d’être libéré d’une situation, il nous suffit de saisir cette nouvelle opportunité.

Lorsqu’on connait un « échec », il nous suffit de nous retirer, de faire le deuil de son passé et de nous préparer à saisir une nouvelle chance. Quand celle-ci se présente, on la saisit sans attendre et on fait de son mieux pour réussir dans sa nouvelle vie.
C’est cela notre destin.

En temps de guerre, les meilleurs généraux sont ceux qui savent choisir le bon moment pour battre en retraite. Lorsqu’ils pressentent qu’ils risquent de perdre une bataille, ils battent en retraite.

Il en est de même pour nous, dans notre vie quotidienne. Ceux qui ne savent pas se retirer au bon moment et persistent à aller de l’avant alors que la situation ne s’y prête pas, connaissent la plupart du temps des échecs et des déboires.

Un autre exemple peut nous permettre de saisir cet état d’esprit qui comporte de multiples facettes. Nous n’avons pas besoin d’avoir des connaissances particulières pour faire fonctionner une télévision. Il suffit d’appuyer sur le bouton «ON » et l’appareil se met en marche, ou de sélectionner une chaine pour y voir le programme correspondant au canal sélectionné.
Il nous suffit de croire que ça marche et de suivre les recommandations indiquées dans le mode d’emploi et d’utilisation de son inventeur.

Les principes qui dirigent l’univers ont été créés bien avant l’apparition des hommes sur terre, qui est toute récente, à l’échelle de la création de l’univers.
C’est parce que la vache mange de l’herbe qu’elle donne du lait. Il n’y a chez elle aucune argumentation, aucun raisonnement du style : « Pourquoi dois-je manger toujours la même nourriture ? ».

J’ai compris qu’il n’est pas utile d’ergoter sur le pourquoi et le comment des évènements qui se déroulent dans notre vie.

Je suis intimement convaincu que la destination finale pour les êtres humains, c’est le bonheur, que nous vivions, à ce jour, des évènements heureux ou que nous soyons dans une situation difficile.

Un proverbe japonais nous invite à la réflexion :
« L’espace d’une vie est le même, que nous le passions en chantant ou en pleurant ».

Il y a deux merveilleuses paraboles transmises dans l’Evangile selon St Matthieu qui nous éclairent un peu plus sur cet état d’esprit :

« Ne vous amassez pas de trésors sur la terre … mais amassez-vous des trésors dans le ciel… Ne vous inquiétez pas pour votre existence, de ce que vous aurez à boire, ni pour votre corps de ce que vous aurez comme vêtement… Regardez les oiseaux du ciel, qui ne sèment ni ne moissonnent et qui n’amassent pas dans les granges, mais que nourrit votre Père Céleste. Ne valez-vous pas plus qu’eux ? Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et tout cela vous sera donné en plus… Qui de vous, d’ailleurs, pourrait, à force de soucis, augmenter d’une seule coudée la longueur de sa vie ?». (Chapitre 6)

« Demandez et on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira. Car celui qui demande reçoit, qui cherche trouve et à qui frappe, on ouvrira. En est-il un parmi vous qui donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ? Ou qui lui donnerait un serpent, quand il lui demande un poisson ? Si donc vous, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner à vos enfants des choses qui sont bonnes, combien plus votre Père qui est dans les cieux, donnera-t-il ce qui est bon à ceux qui lui demanderont… » (Chapitre 7)

Pour devenir capable de cultiver cet état d’esprit il est bien sûr nécessaire d’abandonner sa nature égocentrique. C’est elle qui résiste aux changements et nous empêche de sortir de notre zone de confort. C’est elle encore qui ne veut pas se plier aux «nouveautés » qui se présentent dans notre vie.

En conclusion de cette règle d’or N° 10 :

J’ai l’intime conviction que tout ce qui nous arrive dans la vie à une utilité, une raison d’être et que tous les évènements que nous avons à vivre n’ont qu’un seul but : nous faire grandir. Notre destination finale est le bonheur !