Abstenons-nous d’entretenir un état d’esprit de discorde

Le contraire d’un état d’esprit de discorde est, à mon sens, un état d’esprit d’harmonie qui peut être symbolisé par un cercle, un globe sans aspérité, aux contours lisses.

Lorsque nous entretenons des pensées de discorde, il apparait tout naturellement en nous et dans nos relations avec les autres, des antagonismes qui donnent naissance à une certaine agressivité, un manque d’empathie et une désharmonie.

Pire encore, lorsque des intérêts sont en jeu, la situation peut alors dégénérée en confrontation, en lutte et peut mener à la guerre. Le sentiment de vouloir infliger à l’autre une lourde défaite apparait alors.

« Je vais te montrer de quel bois je me chauffe » pourrait être alors notre devise et notre motivation pour nuire à l’autre et imposer notre loi !

Si l’on observe la situation actuelle au sein de nos sociétés dites civilisées, on peut se rendre compte, que dans de nombreux domaines (politique, économique, dans les mass médias, etc.), l’état d’esprit de « causer des dommages aux autres » est largement utilisé.

Nous vivons immergés dans ce monde rempli de vibrations de discorde, de dispute, d’antagonisme et de jugement.
« Vous êtes le maillon faible, au revoir ! »

Cette règle d’or nous invite à manifester de l’empathie, à chercher à comprendre les sentiments des autres en évitant de les blâmer ou de les juger superficiellement.

Mon expérience de vie m’amène à penser qu’il existe de très nombreux facteurs qui justifient le comportement et les réactions de chacun d’entre nous.
Cette constatation, avec l’âge et l’expérience, m’amène, de plus en plus, à accepter les autres tels qu’ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts.
Ce qui m’apparait comme une qualité chez une personne peut être considéré comme un défaut par d’autres personnes et inversement. Ainsi nous pouvons dire que ne sommes pas très objectifs lorsque nous jugeons les autres, puisque nous les comparons à ce que nous sommes, avec nos propres croyances, notre éducation, etc.

C’est une évidence que de dire qu’il n’existe aucune personne parfaite dans ce monde, aussi devrions-nous faire preuve d’indulgence vis-à-vis de notre entourage.

Cette règle nous invite également à « être sévère vis-à-vis de soi et indulgent vis-à-vis des autres » !

Est-ce que passer son temps à identifier les défauts des autres nous rendra plus heureux ?

Faire la liste des imperfections que l’on peut remarquer chez autrui engendre du mécontentement, de l’insatisfaction et bien d’autres sentiments négatifs.

Au contraire, faire preuve de générosité en acceptant les autres tels qu’ils sont avec ce que nous considérons comme des qualités ou des défauts, engendre l’harmonie.
Je dirai même, que nous devons pallier les insuffisances des autres, surtout lorsque nous travaillons au sein d’une même équipe.

Je dois reconnaître, pour ma part, que j’ai encore beaucoup de difficultés à ne pas émettre des jugements et des critiques en regardant certaines émission de télévision.

Enfin, cette règle nous invite également à aller trouver directement une personne avec qui nous avons un différent, pour régler le problème en privé.

Cet exercice va nous amener tout naturellement à développer un état d’esprit basé sur la compréhension, l’empathie, l’acceptation et le respect de l’autre, dans ses différences.
Cette attitude va bien évidement à l’encontre de celle qui consiste à calomnier et à dire du mal des autres dans leur dos. (Voir la règle d’Or N° 16)

En conclusion de cette règle d’or N° 25 :

En entretenant une attitude intérieure basée sur le jugement et la discorde nous créons en nous et autour de nous une atmosphère sombre. En faisant preuve d’indulgence et en manifestant respect des différences et empathie, nous engendrons un monde lumineux.
J’ai pour ma part expérimenter ces deux façons d’être, ce qui m’amène à dire « y a pas photo ! La deuxième attitude est de loin la plus enrichissante ».