Napoléon Bonaparte parlait ainsi de la liberté :

"Gens stupides et lâches, alors qu'une oppression continuelle vous prive d'une énergie indispensable, alors que vous vous contentez de vous plaindre inutilement quand vous pourriez rugir, alors que vous êtes des millions et que vous laissez une douzaine d'enfants armés de petits bâtons vous contrôler à leur guise, obéissez donc ! Avancez sans vous soucier de vos gémissements et essayez au moins d'être malheureux à défaut d'être libres."

 

Pendant la Révolution Française, des millions de gens sont morts au nom de la liberté. Ils ont cru en vain que le maître était l'ennemi et  s'ils le tuaient, ils deviendraient leur propre maître. Quelle illusion ! De nos jours, les français doivent se plier à bien plus de lois que jamais. Le pays n'existe même plus ; il est devenu partie intégrante de l'union européenne. Il est étonnant que la France soit toujours considérée comme un pays libre et démocratique. N'est-ce pas étrange ?

Deux mensonges sont constamment transmis à propos de la liberté. Premièrement, il est dit que ma liberté s'arrête où commence la liberté d'autrui. C'est faux, parce que lorsque l'autre décide d'avoir une plus grande liberté que la mienne, il n'en reste plus pour moi. Deuxièmement, on suppose qu'être libre signifie faire ce qu'on veut. C'est faux également, parce que celui qui veut, c'est le corps émotionnel du désir gouverné par l'ego. Dans les deux cas, nous parlons de fausse liberté.

En réalité, je vis dans une cage nommée égo, où inconsciemment j'agis soit en mouton blanc servile ou en mouton noir rebel. Les murs de ma prison sont faits d'une pierre nommée survie ; les barreaux de ma fenêtre sont faits du métal nommé peur. Il n'y a que moi pour créer la prison ; il n'y a que moi pour ouvrir la porte. La clé a la forme de deux mots : libre arbitre. Je suis prêt à croire à tous les mensonges des autorités pour conserver des droits et privilèges – qui n'existent même pas.

En fait, l'État peut me tuer, me mettre en prison, saisir mes biens et même mes enfants. Comme l'a dit un jour Étienne de la Boétie : "Ils sont grands parce que nous nous mettons à genoux." Pourquoi se prostituer et accomplir des devoirs honteux et des obligations révoltantes ? Parce que j'ai peur de perdre ce que je possède ou de ne pas avoir ce que je veux.

article écrit par Rhiame /traduit par Helios

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