L'évolution spirituelle semble un chemin où l'on ressent de plus en plus de légèreté, comme un bien-être qui provient de l'état intérieur - un état qui ne devient pas embué par les petites vagues des événements. Et lorsque cette légèreté se stabilise, et même s'approfondit, c'est qu'on a accompli l'acte juste - qu'il soit qualifié de "positif" ou de "négatif". L'Énergie est Une, et la polarité "négative" - qui ne s'est pas invitée par hasard - est intégrée dans la spirale de la polarité "positive".
Cette légèreté qui s'installe est le fruit de l'authenticité de l'être, lorsque chaque acte, chaque parole, est dictée par un soubresaut intérieur, impératif dans sa spontanéité. Le mieux pour se libérer est de ne pas résister, de lâcher ce qui est là. Ne pas le faire peut ressembler à du refoulement - à une volonté de suivre un code de "bonne" conduite.
Des règles morales nous avaient été édictées par les religions. Il était un temps où la conscience humaine, moins développée, avait besoin d'être éclairée. Et puis en fin de compte, l'avait-elle été réellement? avec tant de conditionnements détournés des valeurs spirituelles authentiques.
L'Être, dans son évolution, retrouve son autonomie, avec sa lumière intérieure. Et il ressent une paix intérieure. C'est qu'il est naturellement dans la voie juste, sans besoin d'injonction extérieure.
Lorsque le mal-être apparaît, cela signifie que nous avons quelque chose à rectifier dans nos priorités : alors une situation s'improvise pour permettre la transformation. Aucun hasard n'existe. Le chemin nous est tracé par notre moi profond qui intervient avec détermination par d'autres fréquences multidimensionnelles que l'ego du mental est loin de capter.
Le Secret : http://epanews.fr/profiles/blogs/18-le-secret-la-moiti-obscure-de-l...
Tant que l'on nage avec le courant, on peut se croire bien gentil, bien propre, bien intentionné; dès que l'on renverse l'allure, tout résiste. On comprend alors tangiblement les énormes forces d'abrutissement qui pèsent sur les hommes - il faut avoir essayé d'en sortir pour voir. Et quand le chercheur aura eu une première ouverture décisive sur le haut, qu'il aura vu la lumière, il sentira presque simultanément un coup de boutoir en bas, comme si quelqu'un en lui avait mal; il saura alors ce que Sri Aurobindo entendait par cette obscurité blessée qui proteste contre la lumière. Et il aura appris sa première leçon : on ne peut pas faire un pas en haut sans faire un pas en bas.
c'est à ce prix seulement que la vie se transforme, sinon nous restons à poétiser et à spiritualiser sur les sommets, tandis qu'en dessous, la vieille vie cahote. Pratiquement, le mouvement de descente ne s'accomplit pas par une décision arbitraire du mental - moins il s'en mêle, mieux cela vaut et, d'ailleurs, on se demande bien comment le Mental pourrait "descendre", assis là derrière son petit bureau?... C'est la conscience-force, éveillée et individualisée en nous, qui fait tout le travail, spontanément. Dès que nous avons touché une intensité de conscience ou de lumière, automatiquement elle exerce une pression sur le reste de la nature et fait jaillir les obscurités ou résistances correspondantes.
On perçoit alors, presque à la trace, comment l'amour par exemple, se change en haine et le pur en l'impur - tout est le même mais à l'envers. Et tant que nos états psychologiques seront simplement l'envers d'un autre, et notre bien l'envers du mal (peut-être faudrait-il dire l'endroit du mal?) il n'y a pas d'espoir que la vie se transforme. Il faut radicalement autre chose - une autre conscience.
Mais le chercheur intégral, au lieu d'être ballotté d'un bout à l'autre inconsciemment, et de monter sans savoir comment ou de descendre sans le vouloir, opérera méthodiquement, consciemment, sans perdre son équilibre, et surtout, en s'abandonnant avec une confiance croissante en cette Conscience-Force qui ne suscite jamais plus de résistances qu'il ne peut en supporter et ne dévoile jamais plus de lumière qu'il n'en peut contenir.
Si nous voulons atteindre le But, il faut donc en finir avec notre manichéisme et arriver à une compréhension réaliste de ce que Sri Aurobindo appelait "la moitié obscure de la Vérité". "
En fait, l'erreur est une demi-vérité qui trébuche à cause de ses limitations; souvent c'est la Vérité qui porte un masque pour s'approcher de son but sans qu'on la voie."
N'oublions pas que nous vivons tous à plusieurs niveaux de conscience. Et le plus libérateur est de vivre Consciemment le plus de niveaux possible.
L'Intuition-vérité s'impose à notre conscience - et la libération intérieure, c'est de l'exprimer, de faire éclater tous les conditionnements - des il faut, il faut pas. Qu'importe la première réaction d'hostilité, de jugement, de violence, de l'entourage : elle se transforme inéluctablement, et souvent rapidement, en compréhension, prise de conscience, acceptation, amour.
Les petits chaos sont des catalyseurs du changement sur l'Océan tranquille de notre Conscience qui n'est que Paix, Amour, Force, Vibration de Joie, sur la route vers l'Unité.
Anna
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