LE CHENE : L’ARBRE DU CAPRICORNE

Arbre sacré dans de nombreuses traditions, le chêne est investi des privilèges de la divinité suprême du ciel, sans doute parce qu’il attire la foudre et qu’il symbolise la majesté : le chêne de Zeus à Dodone, de Jupiter Capitolin à Rome, de Ramowe en Prusse ou de Perun chez les Slaves. La massue d’Hercule était en chêne. Il symbolise particulièrement la solidité, la puissance, la longévité qui peut atteindre 800 ans, la hauteur, au sens spirituel autant que matériel, autant de qualificatifs que le Capricorne symbolise.

Le chêne est, en tout temps et en tout lieu, synonyme de force : c’est de toute évidence, l’impression que donne l’arbre à l’âge adulte. D’ailleurs, chêne et force s’expriment en latin par le même mot : robur, qui symbolise aussi bien la force morale que la force physique.

  

Le chêne était la figure par excellence de l’arbre ou de l’axe du monde, tant chez les Celtes qu’en Grèce. C’est encore le cas chez les Yakoutes sibériens.

Dans la Bible, c’est auprès de chênes qu’Abraham reçut les révélations de Yahvé, aussi bien à Sichem qu’à Hébron. Le chêne jouait déjà un rôle axial, qui en faisait l’instrument d’une communication entre le Ciel et la Terre. Dans l’Odyssée, Ulysse vient consulter l’oracle, par deux fois sur son retour, du feuillage divin du grand chêne de Zeus. La Toison d’Or, gardée par un dragon, était suspendue à un chêne : celui-ci avait alors valeur de temple.

 

D’après un passage de Pline l’Ancien, qui s’appuie sur l’analogie du grec (drûs), le nom des druides est en relation étymologique avec le nom du chêne ; d’où la traduction homme de chêne, qui a souvent réussi à s’introduire jusque dans nos expressions contemporaines. Cependant, le nom du chêne est différent dans toutes les langues celtiques, y compris le gaulois (dervo). Le rapprochement est symboliquement valable cependant, en ce sens que les druides, étant donné leur qualité sacerdotale, ont droit à la fois à la sagesse et à la force. Le chêne symbolise en effet ces deux valeurs. Adoré par les Celtes, il était aussi pour eux, par son tronc, par ses larges branches, par son feuillage touffu et par son propre symbolisme, l’emblème de l’hospitalité et l’équivalent d’un temple.

Plus près de nous, on se souvient que Saint-Louis rendait la justice sous un chêne dans le Bois de Vincennes et que c’est sous un chêne que Jeanne d’Arc entendit pour la première fois ses fameuses voix.

 

Le chêne possède de bonnes propriétés médicinales, mais attention, le tanin qu’il contient peut provoquer des irritations gastriques, des douleurs, des vomissements et une opiniâtre constipation. Le chêne est :

– anti-diarrhéique : traitement symptomatique des diarrhées chroniques ;

– hémostatique : traitement symptomatique des hémorragies (hémoptysies, hématuries) ;

– tonique astringent : traitement externe des leucorrhées, brûlures, engelures, impétigo, intertrigo, hémoroïdes, fissures, gerçures ;

– antisudoral : pour se faire on utilise aussi bien les feuilles que l’écorce.

                                                                                                                                                                                                               

L’Histoire nous dit que les glands de chêne étaient utilisés pour la nourriture des hommes bien avant que ces derniers ne connaissent le blé, nous révèle une nouvelle fois Pline. Les glands présentent la particularité de respirer tout au long de leur conservation hivernale et donnent, torréfiés, le « café de gland » qui fut la boisson nationale des Allemands pendant les restrictions de la Première Guerre mondiale. Ce café est stomachique. Il possède des qualités essentiellement hygiéniques et alimentaires, ce qui le fait recommander aux personnes dont les digestions sont laborieuses et en cas de coliques, diarrhées et dysenterie. Il a, en outre, le mérite de n’être pas excitant.

Le gland pulvérisé entre dans le racahout, sorte de farine alimentaire en usage chez les Arabes.

Enfin, dans le folklore français, les noces de Chêne correspondent à 80 ans de mariage.

Maintenant… un conseil… Appuyez-vous le dos le long du tronc d’un chêne et essayez de faire le vide dans votre esprit. Ne pensez à rien… Au bout d’un temps relativement court, vous sentirez une vigueur nouvelle entrer en vous. Certains se moqueront… D’autres ne croiront pas… Essayez, cela ne coûte rien… et vous parlerez ensuite des résultats…

  

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