Ses rameaux portent des feuilles ovales, alternes et persistantes. De couleur vert clair, elles sont ponctuées de brun sur l’envers. Les fleurs roses de l’airelle pour leur part, sont regroupées en grappes à l’extrémité de chaque rameau. Les feuilles de l’airelle rouge sont utilisées pour leurs vertus médicinales. Récoltées et séchées dans un lieu ombragé et aéré, elles s’utilisent en décoction à des doses journalières plutôt élevées. La quantité recommandée en effet, peut atteindre 10 g de feuilles.
Ces feuilles renferment de la vitamine C, des sucres et des antibiotiques végétaux, entre autres. Ces substances, désinfectantes et astringentes, permettent de traiter les inflammations des voies urinaires et biliaires, les rhumatismes ou la diarrhée. De plus, les dérivés phénoliques, les flavonoïdes et les sels minéraux auraient également des vertus diurétiques.
Le fruit de l’airelle est une baie rouge. Elles sont récoltées depuis toujours pour leurs bienfaits alimentaires, notamment leur richesse en vitamine C. Elles renferment une mine de substances actives comme les flavonoïdes. Elles sont d’ailleurs recommandées aux patients éprouvant des problèmes de capillaires ou de vaisseaux. Vous les consommerez crues si vous ne craignez pas l’acidité. Plus sûrement en compote ou en confiture après les avoir fait cuire avec un peu de sucre.
Très recommandable également, la recette scandinave des airelles revenues à la poêle avec du sucre. Services avec un magret de canard ou un pavé de saumon, c’est superbe… En revanche, les baies d’airelle sont déconseillées si vous souffrez de calculs rénaux, en raison de leur teneur en acide oxalique. À la moindre question, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourrez régulièrement à la phytothérapie.
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