« La peur me rend hypocrite, un confort mental que je ne souhaite pas remettre en question me protège d'avoir à faire face à cette peur, la satisfaction d'une idée cohérente, un projet concret dans lequel je peux me lancer à corps perdu, le néant de mon existence caché par une activité qui occupe tout l'espace, ma vie misérable derrière l'apparence d'une réussite et d'un bonheur, mon corps et mon esprit s'embourgeoise dans son petit monde fermé. J'idéalise d'autres mondes, d'autres sociétés, d'autres réalités mais c'est pour oublier que je déteste ma propre réalité, la violence de ce monde avec ses masques, ses jeux de pouvoirs, ses luttes pour la survie du plus fort, ses réformes sociales et bienveillantes, ses traditions à protéger, ses mémoires à respecter, ses idées du progrès technologique ou du développement humain. Il y a un mensonge géant qui me glisse des doigts et que je ne perçois pas tout à fait, seulement une intuition, je sens qu'il existe et une vérité bien plus grande, belle, transcendante. Mais je me sens comme sur le côté de la route, oublié par elle, abandonné par l'univers, comme si cette vérité n'était bonne que pour l'autre. Je n'ai qu'envie de détruire, de haïr, je suis le mal, je suis colère pour revendiquer cet amour que je n'ai jamais connu mais que je ne demande qu'à toucher autrement que par une idée. »

Quand tu demandes de l'aide, tu as une certaine condition avant de la recevoir, tu peux demander de l'aide qui te réconfortera, qui te guidera en te montrant certains points bloqués en toi-même pour les éclairer et avancer, des réponses te sont données et tu construis de nouvelles questions à partir de ces réponses. En fait tu poses les questions et donnes les réponses toi-même, car la façon dont tu perçois une réponse extérieure est propre à tes propres conditions pour la recevoir.

Je sais que tu fais de ton mieux pour comprendre avec ces conditions, laisse moi établir une communication honnête.

Ici la relation d'aide pour te réconforter te comblerait de politesses, de gentillesses et de douceur mais aussi de frustrations car un espoir ou un reconditionnement quelconque ne semble plus te suffire. Tu souhaites des réponses concrètes. Je préfère la douceur des questions plutôt que donner les réponses que tu souhaites entendre.

La douceur et l'amour sont aussi indispensables pour l'esprit que l'est l'air pour le corps.

Je ne suis pas là pour éclairer quoi que ce soit sans que tu sois totalement actrice de notre relation et de ta recherche, je ne suis pas là pour te parler d'une méthode thérapeutique à appliquer, d'une philosophie à analyser et débattre ou d'une vérité absolue que ta raison te ferais accepter ou rejeter en réaction à tes propres conditionnements, ton histoire, ta foi, tes opinions ou tes croyances.

Le monde dans lequel tu vis est matériel, tu vis dans un monde d'objets, si tu souhaites le voir tel qu'il est, vivant et créé par tes pensées, tu seras alors toi-même la relation d'aide et aucun mot ne sera suffisant pour décrire ce que tu sentirais avec ce regard nouveau et frais sur ce monde.

Quand je parle d'un monde matériel créé par ta pensée, je ne parle pas des objets densifiés physiquement que tu peux toucher, voir, sentir, déplacer, transformer, consommer, cela n'est qu'un résultat d'un premier espace matériel créateur qui se trouve dans le mental humain qui est bien plus que de simples connexions de neurones dans le cerveau mais une véritable action dans ta réalité expérimentée.

Les objets mentaux qui te semblent non physiques, que tu ne vois plus tellement ils te semblent faire partie de toi comme étant ton essence véritable, sont pourtant des créations très denses apparaissant avec de multiples formes dans ta réalité.

Un objet mental significatif bien connu est le mot « je ». C'est ton identité mentale, tu utilises les mots et les définitions issues de ta pensée pour te définir et agir dans ton monde.

Les objets mentaux sont très nombreux dans ton monde, ils se captent comme une antenne radio capterait des fréquences dans l'air, et tous une fois adopté et renvoyé se répercutent sur ton expérience directe ou indirectement dans l'expérience d'un autre puis finalement de nouveau la tienne, car toute création donnée est renvoyée. Les pensées « Je ne suis pas assez beau, je n'arriverais à rien », « Cette fille est mauvaise elle ne mérite l'amour de personne », « Il me fait du mal depuis mon enfance, je ne lui pardonnerais pas » ont toutes un pouvoir de création d'autant plus dense dans la réalité qu'elles sont répétées sous la forme de pensées et d'émotions multiplié par le nombres d'âmes qui s'attachent à ces « objets mentaux ».

Bien que cela ne semble pas évident quand tu regardes cet arbre ou ce bol solide en face de toi, ton identité mentale a pourtant plus de densité et de réalité que les objets et les situations dont tu es entouré et que tu expérimentes, les objets physiques peuvent servir pour ton identité mentale, s'y attacher, se donner du plaisir ou être utilisé pour faire souffrir mais ils ont une réalité moindre que celle que leur donne le mental.

Tu vis dans un monde mental et sans connaissance de toi-même avec sincèrité en ouvrant une perception sur ta véritable nature et ton pouvoir de création, tu capteras et renvoiras inlassablement les objets mentaux dans la matrice qui alimente en retour le corps de souffrance de l'humanité. Tu es piégé dans une matrice collective et ta culpabilité d'y participer bloque toute possibilité de t'en libérer. Ce comporter ainsi est possible, mais il s'agit de simple d'inconscience, se laisser porter par le virus sans le remettre en question.

S'il t'est possible de détruire un arbre sans émotions ou de jetter un bol à la poubelle d'un geste rapide, il t'est quasiment impossible de lâcher prise de ton identité mentale sans avoir une peur de la mort qui déploiera de multiples astuces et ruses pour survivre, subtiles, grossières et violentes.

Mais dans un monde virtuel physique où la première leçon est la mort inévitable de toutes choses, pourquoi essayer de faire survivre une image mentale, pourquoi ne pas chercher à libérer ton avatar individuel plutôt que de le laisser dépérir et souffrir dans un jeu médiocre qui a perdu tout son sens ?

Le mot, la pensée elle-même est matérielle, elle est créatrice d'une réalité qui se déclinera en de multiples réalités propres à chacun. Mais au commencement, pour chaque être humain, il y a cette réalité matérielle, ce monde mental qui est le même pour tous, qui crée la première condition. La première séparation, moi et l'autre. « Je » et « Toi », la dualité.

Les rituels religieux, les méditations diverses, les exercices physiques, les paraboles poétiques, les multiples lectures philosophiques ne te donneront pas forcément d'indice concernant le fonctionnement de ton identité mentale. Bien souvent, tu utiliseras tous ces jeux de ce monde pour éviter de regarder véritablement ce qu'elle est, continuer la fragmentation et éviter l'unité.

On peut donner un nom à cette identité mentale qui crée une séparation entre le « moi » et « l'autre », toutefois, un nom, une définition, une analyse ne peut comprendre ce qu'est vraiment cette fausse identité.

Fausse, car si mensonge géant il y a, c'est ici, dans cette identité. C'est le plus grand mensonge que tu ne te sois jamais raconté, que tu te racontes en fait chaque jour et que tu te répètes tellement que tu es prête à détruire et tuer plutôt que d'accepter qu'il s'agit d'un mensonge. Tu chercheras un menteur de tous les côtés, quelqu'un à accuser de ton sort, à attaquer, cela pourrait être même ton propre corps ou mental. Quoi que tu fasses dans cette position de colère, si tu t'en prend à ton propre corps ou à ton mental construit sur une image intérieure ou si tu attaques le corps ou l'image d'une autre personne, ce n'est que ta propre identité mentale qui protège sa propre existence en cherchant à nourrir le corps de souffrance.

Le suicide ou le meurtre n'est que l'action la plus brutale dans le monde physique que peut entreprendre l'image mentale identifié pour essayer de fermer une relation fragmenté. « J'ai raison et tu as tort». La suicide ou le meurtre n'est pas un echec pour le corps de souffrance, il se nourrit de la peur qui émerge suite à une mort brutale et trouve ainsi facilement d'autres égos individuel ou s'attacher comme un virus, amplifiant ainsi la souffrance et le chagrin des êtres humains.

Le mouvement qui amène à fuir la fragmentation et le conflit par la violence part pourtant d'un désir mal compris d'unité. Pour trouver l'unité il faut découvrir ce qu'est véritablement l'unité.

Dans l'absence de fuite et en faisant face avec honnêteté, tu pourras regarder ce simple petit fait : Tu n'es pas « le mal », tu es juste aveuglé par le mensonge lui-même, tu es fragmenté en toi-même sans le percevoir et tu enseigne ainsi la fragmentation dans le monde.

L'unité ne peut se retrouver qu'en toi-même pas à l'extérieure.

Le mensonge c'est de croire en l'existence d'un mensonge. La croyance à un pouvoir sur ta réalité expérimenté qui dépasse tout ce que la technologie humaine ne sera jamais capable d'obtenir. L'absence de croyance par une compréhension complète du processus de création de ton identité mentale en relation te permet de voir les faits et éventuellement découvrir ce qui dépasse les limitations actuelles de l'être humain.

Il faut pour cela une humilité totale et laisser l'espace qu'occupe le mental centré sur lui-même intégralement identifié avec le corps de souffrances se remplir par une lumière d'intelligence. Une lumière d'amour. Un esprit sain qui rééquilibre la réalité dans ton expérience.

Cette guérison ne se trouve pas dans l'espoir d'un demain qui chante, dans une réussite personnelle matérielle ou soit disant spirituelle, dans l'acquisition de certains avantages par rapport à d'autres, dans certains privilèges ou don acquis, dans une sexualité exalté ou un ascétisme forcené, dans aucune forme que la pensée humaine peux prendre position. Cette guérison est sans condition, accessible à l'être libre qui ouvre un espace pour la vérité de pénetrer et agir.

La libération du paradigme de la matrice est à ce prix, ce simple prix, l'amour qui offre une reconnaissance de la vérité, un esprit sain qui aide au discernement intérieur.

L'égo collectif de l'être humain semble être bloqué dans une roue répétitive de violence et d'isolement. De nombreux égos individuels participent à une transition évolutive vers une nouvelle perception de conscience. Ils le font tous inconsciemment, en étant simplement incarné dans des vies humaines avec leurs caractères particuliers, tu es l'un de ces anges incarnés qui aide sans avoir à y penser ou à le signaler avec un drapeau. Tout ce que tu as à faire c'est être présente en te libérant du corps de souffrance. Tu changes ainsi en toi ta fréquence vibratoire et élève le niveau de conscience du collectif humain. Tu ne te rends pas assez compte à quel point ta présence est précieuse et belle.

Je ne te parlerais pas plus que necessaire des différentes âmes présentes sur terre, de leurs évolutions dans la hiérarchie spirituelle, les faux paradoxes de la réincarnation du Bouddhisme et la résurection du Christiannisme, de l'aprés-vie dans les dimensions astrals, des civilisations évoluées extraterrestre présente sur et autour de la terre, les densitées vibratoires d'attractions. Car toutes ces définitions et informations ajoutent beaucoup de confusion dans le monde mental humain et donc le tiens. Je sais que tu cherches à comprendre avec l'Ego pour sortir de l'Ego. Il y a énormément de beauté et de réalités qui nous dépassent toi et moi. Cela ne doit pas être important, si tu as oublié certaines choses, accepte le comme un fait qu'il est inutile de chercher à changer. La connaissance mentale peut parfois isoler et séparer plutôt qu'unir et guérir. Il est inutile de te remplir d'informations qui ne servirait qu'à éviter la beauté et la simplicité de ce que tu vis vraiment aujourd'hui en tant qu'humaine, ton instant présent et ta conscience individuelle.

Ce que tu vis maintenant est tellement plus simple et beau que tu ne peux l'imaginer.

Je sais le mal que tu penses faire à d'autres, les plaisirs que tu crois tirer de ce monde et les souffrances que tu expérimentes trop souvent. J'ai conscience de tout cela. Je souffres et pleures avec toi. Comprends pourtant que même si elles ont une forme de réalité, ces expériences sont mentales et ne touche qu'une partie fausse et créé de toi-même. Nous continuerons ensemble à être « le mal », à détruire aussi longtemps que cela soit necessaire pour toi et les âmes qui t'entourent, jusqu'à ce que tu ne te mesures plus en ajoutant à ta culpabilité, lâche prise du mensonge et ne soit plus capable d'étendre autre chose que l'amour.

A ce moment là, tu sera guérison pour toi et ceux qui t'entourent. En fait tu l'es déjà depuis que tu élargis ta conscience sur toi-même, sur l'illusion, car tu commences à sentir qu'un autre chemin est possible, et de le sentir, tu as déjà fais un pas sur ce chemin de guérison.

C'est le chemin qui n'est pas un chemin.
C'est le chemin qui ne conduit nulle part ailleurs que vers la vérité de ton propre cœur.

***

« J'ai des plaies immenses, je le sais, je le sens, j'ai une souffrance tellement large, tellement grande que je ne la vois plus, sa présence inonde mon jugement, ma perception, ma réflexion. Je me sens aveugle et c'est la conscience de mon inconscience qui me fait souffrir. Chacune de mes opinions semble troublée par cette base de souffrance et de peur. J'ai mal et je ne sais pas où chercher et quoi faire pour guérir. Mon cœur saigne et cela fait trop longtemps que ça dure, je ne veux plus être outil de destruction mais me souvenir qu'il existe autre chose. »

J'aimerais te dire que je comprends, que même si tu ne me vois pas, je comprends et ressent avec toi ce que tu vis. Je sens ta colère, ton désespoir parfois, ta tristesse souvent. Si tes sanglots sont fréquents, la haine qui gronde et obscurcit ton cœur s'élève bien souvent. Je suis à tes côtés maintenant, prenons un temps pour respirer ensemble et observer la structure de notre violence.

Tu as échoué, tu es humilié, tu as fais mal à quelqu'un, on t'as fais du mal, tu as eu une parole malhonnête et tu es en colère contre cette autre personne pour son malhonnêteté. Tu as peut être honte de cet échec, de cet chute alors que l'histoire que tu te racontais semblait te conduire vers la réussite et le bonheur. Une image blessée qui se retrouve éffondrée, seule et ne sais comment panser ses plaies maintenant qu'elle est au sol brisé.

Je ne suis pas là pour juger cette image que tu as construite, créé et accepté comme réel. Il ne fait alors aucun doute que la blessure touchant cette image que tu crois réel depuis si longtemps te fais souffrir vivement.

Que veux tu alors de moi ? Veux tu que je te consoles, que je t'aide à réparer ton image pour que tu puisses continuer avec elle à jouer dans le monde des images ? Tu es identifié à une image qui a pris corps. Cette image mentale qui est une identification individuelle te donnant un sens de « moi » est une véritable construction minutieuse ou entre différents éléments.

Tu te perçois séparé de tout un chacun, tu es un corps, tu es une histoire, tes parents ton donné certaines conditions d'existence, ce que tu as reçu est constitutif de ton état d'être aujourd'hui. Si l'amour que tu as reçu t'as permi de garder une certaine forme de santé psychique et d'avoir dépassé la condition animal de la simple survie. Tu as toutefois reçu ton lot de violence, de tes parents, de l'école, de la société qui a créé une boule de peur intérieure qui émerge parfois à ta conscience. Un corps de souffrance rempli de peur, de doute, de malheurs personnels et de malheurs collectifs répété et transmis depuis des milliers d'années au sein d'un groupe, d'une minorité, d'un pays, d'un peuple, de l'humanité.

Tu as adopté cette boule de souffrance à l'enfance et l'as ajouté à ton identité pour faire parti de ton groupe et être accépté parmis les tiens, si elle semble t'avoir été transmise de l'extérieure, tu es le seul à l'alimenter, la protéger et la transmettre à ton tour. Remettre en question cette boule de souffrance qui contient des haines traditionelles, des comportements déviant communément admis comme étant la norme, des opinions raisonnable et pourtant malsain, faisant croitre la corruption au sein de la société demande une solitude, une observation et une honnêteté incroyable pour éveiller sa propre conscience.

Cela est difficile car ce nœud de souffrance est une energie vivante, il s'agit d'une création vivante non visible qui n'est pas fermé dans un individu humain, mais qui se propage tel un virus à une vitesse incommensurable. Il s'agit d'un certain nombre de fréquence agglutiné ensemble, encerclant le collectif humain et dont l'égo individuelle s'empare très souvent pour s'identifier à ce nœud energétique sombre. Le monde ultra connecté et médiatique est un nouveau moyen pour ce corps de souffrance de se déplacer à toute vitesse dans toutes les inconsciences humaines.

Ce corps vibratoire de souffrance auxquel il est facile de ce relier par la quantité de violence transmise dans toutes la structure de la société a besoin des mêmes fréquences vibratoires pour se nourrir et vivre. Elle a donc tout intérêt à produire ces vibrations en instrumentalisant les égos individuels qui fournissent la peur la violence dont elle puise son énergie vitale.

Elle cache toutes les informations qui pourrait la faire disparaître, pour son intérêt propre, elle maintient sa propre vibration en place.

Une mauvaise perception rendant la guérison de cette boule très difficile est que l'identification à ce corps de souffrance ne permet pas de distinguer la construction d'une identité individuelle libre de celle construite par un égo identifié et relié à ce corps de souffrance.

La guérison du corps de souffrance est confondu avec la mort physique et psychique. De ce fait, la peur de la mort maintien le corps de souffrance, car il donne un sens très aigue d'identité et se maintien en s'accrochant et en ayant un control sur le mental de l'individu. L'égo humain «je » identifié au corps de souffrance est un égo possédé, inconscient et sans aucune liberté. L'égo humain identifié au corps de souffrance participe et dirige toute son énergie créatrice au maintien de la matrice de l'égo collectif identifié au corps de souffrance.

Je sépare et distingue plusieurs termes pour t'aider à comprendre, j'appel l'égo, ce programme qui te permet de vivre individuellement une vie humaine en dualité dans l'oublie de ton unité. Ce programme que tu utilise avec conscience est un outil créatif très puissant, il permet la relation avec l'autre, l'expérience de l'amour, de l'altruisme, de l'égoisme, de la peur, du plaisir, de la souffrance.

Mais toutes ces constructions mentales et définitions essaye de montrer comment l'illusion procède pour maintenir une illusion de fragmentation, de conflits, de violence et d'éviter ce qui guérirait l'illusion d'elle-même.

La corruption de l’esprit empêche toute forme d’engagement dans le sens d'une véritable guérison, ce que j’appel corruption est cette fatigue et cette perte de vigilance à l’égard de la réalité de ses propres réactions et comportements qu’il t’arrive parfois d’adopter. En suivant le fil d’une logique qui justifie le monde que tu vois et l’interprète selon tes capacités et en l’absence d’une grande attention passioné à l’égard de la vérité. Tu t’engage alors dans une illusion, une de ces nombreuses croyances qui te sépare de l’existence et des autres. Tu t’engage sur un chemin qui est censé te conduire vers cette sécurité finale qui ne sera plus remise en question par qui que ce soit. Tu deviens dur comme l’acier, ton coeur ne communiques plus, ton regard se voile d’un film rouge et humide, tu vois le monde mais tu ne le vois pas.

Tu es aveugle, corrompu et engagé dans une illusion qui te ménera à ne créer rien d’autre qu’une nouvelle forme de violence à l’égard de l’autre et de toi même. Tu as senti une certaine forme de sécurité dans l’illusion, dans la croyance qui ta été donné par les autres. Tu as pensé que tu serais ainsi accépté, reconnu et aimé par les autres. Mais tu t’es menti à toi même. Tu n’as fais que participer collectivement à la création d’un monde enfermé dans la répétition de ses propres certitudes.

L’engagement ne concerne pas une organisation, une forme particulière, une réaction mais simplement une honneteté et une passion qui te permettra de t’enraciner dans la vérité sans jamais te soucier des milles et un changement que vivra ton extérieure et ton intérieure.

Tu observes un personnage qui joue un rôle de l’intérieure, pour le moment complètement identifié à lui, éventuellement tu prendra un peu de recul et découvrira que ce personnage parlant de liberté, de passion, d’amour, de vérité, d’engagement, d’honneur détermine pour toi une expérience sur un fil linéaire qui cours aprés des expériences.

Tu peux choisir d’avoir de nombreux choix ou aucun, parler d’un libre arbitre ou de simple comportement qui réagisse d’un conditionnement. Et c’est là que tu peux mettre un regard passioné quand tu ouvre un espace pour comprendre véritablement ce qu’il en est.

Sortir de ce jeu cocréatif, de la matrice d’égos, de l’hologramme de l’humanité ne necessite pas un reniement de la matière pour une idéalisation utopique. Il s’agit de comprendre trés simplement la vérité sur soi-même, sur son propre comportement à l’égard de l’autre, comprendre la relation.

Courir aprés une sortie de l’illusion n’est rien d’autre qu’une fuite de ta propre création, un désir de salut, un espoir de réincarnation, résurection, protection de l’égo dans une autre réalité. Si c’est la seule question qui t’importe, alors tu peux croire ce que tu souhaites à propos de la mort du corps, la fin de l’égo ou sa continuité. Le néant ou le paradis. La réalité de la seule matière ou un dualisme matière et monde spirituel. Croire ne permet pas de comprendre, croire en ses pensées est là seule erreur possible si ton objectif est de comprendre tout le processus de création des illusion.

Car la pensée crée la forme de tes illusions. Elle occupe l’espace de l’expérimentateur, elle est l’expérience.

Fatigué par la course aprés les expériences ? Tu t’engages alors dans une recherche passionée ou l’esprit devient vigilant, l’intelligence se déploie et dans le silence touche ton coeur qui te chuchote une petite mélodie. Un message qui viens des profondeur de l’existence, une inspiration pour se rappeler qui tu es vraiment dérière le brouillage de ton monde expérimenté.

Tu es ce monde, tu es tout ce que tu en pense, tu es les dieux et leur absence. Et quand tu as décidé d’abandonner la violence et la corruption de ton expérience qui se cache dérrière une idée de ta grandeur à l’extérieur de toi. Tu découvres être veritablement amour, un et éternelle.

Il est difficile de discerner la vérité de l'illusion tant que tu utilises des outils qui sont créateur de l'illusion. Le monde de la dualité est une illusion, ou si tu préfères un terme qui semble moins négatif qu'illusion. Je dirais, création.

La dualité, le haut, le bas, le bien, le mal, le bon, le beau, le chaud, le froid, la vie, la croissance, la mort repose sur un nombres de lois créé et respecté par l'univers. Il est possible de détourner ces lois, mais la détourner ne permet pas de les comprendres véritablement, seulement de flatter l'égo et son désir de pouvoir.

Comprendre les lois pour ce qu'elles sont et les acceptés permet d'aller beaucoup plus loin que d'essayer de les changer ou les transformer. Il s'agit de les accepter sans condition, les observer sans conflit, les toucher sans haines pour ouvrir la porte ou la quiétude et le calme donne la réponse à notre question sur toutes ces lois : Qui-suis-je ?

Une fois que le mental se pose, qu'un silence prends place et ouvre l'espace de la conscience pure, que le moment présent se libère des mouvements du passé et de l'avenir. Une energie vitale entre dans l'âme et le corps pour inspirer et guérir. Une connexion à Dieu s'établie.

Je te parle de Dieu, de l'âme, du corps physique, de dualité. Ce sont des mots et l'image que nous pouvons en avoir, intellectuelle, ne donne pas une compréhension véritable de ce qui se trouve dériere les mots.

La définition participe de l'agitation dans le monde duel, le mot lui même sépare la réalité expérimenté de la source qui est vérité.

Je sais que tu souffres dans de nombreuses théories et idéologies pour essayer de comprendre tout ce qui te tracasse et te frustre dans ta condition d'être humain. Je ne souhaites pas remplir ton cœur d'information accumulé, d'analyses, de philosophies

Tout ce que je souhaites c'est répondre à ton souhait le plus sincère, la liberté.

J'accédes à ta demandes en te montrant du doigt ce qui t'empèche de toucher la liberté que tu chéris tant.

Tu dois comprendre ce que tu es, ce que tu crois être, ce que tu fais. Percevoir la vérité de ta véritable identité. Tu dois être ce que tu es vraiment, amour. Pas essayer, l'être ici et maintenant.

Toutefois, cela te semble impossible, alors essayes jusqu'à ce que tu arrêtes d'essayer, cela peut durer longtemps, tu peux te mentir à toi-même et être hypocrite dans certaines relations. Ce n'est pas grâve, car le jugement, la mesure et la culpabilité est une energie qui crée d'avantage d'hypocrisie et de cynisme.

Je ne souhaites pas te dire ce que tu souhaites croire, je ne souhaites pas dire ce que tu dois faire ou ne pas faire. Mais je te tends la main et tu peux choisir de regarder ou pas dans une direction. Dans toute les directions à la fois. Puis n'être plus qu'observation, souffle et lumière pour toi-même.

La magie qui change les lois acceptés de ton monde, qui te fais parler avec les êtres non-physique des mondes spirituels, de fait voler dans le ciel ou créer et obtenir tout ce que tu désires n'est qu'une illusion lié au miracle de la véritable découverte intérieure de ta véritable identité.

Tu peux avoir de l'intérêt un temps pour la magie, de jouer consciemment avec ton ego aprés plusieurs années d'inconscience. Mais la libération passe par l'expérience de la mort, non pas physique, ni psychique mais la mort de ton expérience de la dualité. Quand tu perds intérêt pour certaines formes de relations, certaines formes de créations, certaines formes de positions mentales, tout naturellement tu choisira d'évoluer intérieurement, de t'offrir une croissance spirituelle, de muté et d'étendre ton être vers une plus grande compréhension de ta véritable nature.

Tu pleures et demandes d'être libre, viens à moi, prends ma main, et respire. Je t'offre ma lumière.

Maintenant, lâche ma main, souviens toi que je t'aime et deviens à ta propre lumière.

Ange, tu es la lumière du monde qui change aujourd'hui ce même monde. Tu es le cadeau de ce monde, alors pardonne toi toi-même.

Tu es la graine de croyance qui crée l'expérience.
Tu es un être individuel dans un corps d'humanité.
Tu es un ange incarné en être vivant.
Qui es-tu ?

Sourcehttp://ascension-spirituelle.fr/je-suis-le-mal/

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