Les choix sont des outils de créations, ils permettent de créer des expériences et ainsi concevoir un sens, le sens de notre vie.
Toutefois, bien souvent cette impression de ne pas avoir de choix, ou de faire des choix par défauts (“il faut bien que mes enfants mangent”) ou regretter un choix (“je n’aurais jamais du faire ça”) ou encore considérer que tout est hasard ou alors prédestiné sont des notions qui sont issus de la souffrance et la confusion intérieure, la perte de son libre arbitre.
Ce qui n’est pas tout à fait exact, puisque nous ne perdons jamais notre libre arbitre, par contre nous grandissons dans un monde qui nous le fait oublier par un conditionnement basé sur la peur. La peur crée des fragmentations et des divisions qui empêche de faire des choix autres que basé sur la peur. Et enfant, par besoin d’amour, nous donnons notre accord à ce conditionnement.
Il ne s’agit pas de se forcer à avoir des pensées positive, car celles ci ne font que renforcer le conflit intérieur de la négativité que l’on essayes de refouler et donc que l’on renforce et attire d’autant plus dans nos expériences. Il faut plutôt observer en soi nos réactions face à tout ce qui nous arrive, tout ce qui se manifeste à nous et comprendre nos peurs.
Tout est leçon pour nous aider à grandir, le “négatif” comme le “positif” sont deux faces d’une même pièce qui tourne en rond depuis des millions d’années. Comprendre que l’un ne va pas sans l’autre, que l’un et l’autre provient de la même source, nous-même, nous permet de sortir de l’inconscience et de l’apparente fatalité d’un monde violent et agressif.
En sortant véritablement de l’analyse intellectuelle, de la comparaison, du jugement, de toute formes d’évasions matérielles ou idéologiques permet de comprendre que tout les choix que l’on peut faire ne mènent toujours qu’à un seul endroit : Une illusion globale qui s’entretient elle même.
Voir, comprendre instantanément tout les fragments issus de la peur, c’est comprendre leurs illusions, comprendre c’est unifier, le choix redevient créateur d’amour. Et notre vie, nos expériences et notre vision du monde change inconditionnellement, là réside la liberté.
Source : http://ascension-spirituelle.fr/
Commentaires bienvenus
Lovyves je suis toujours ravi d'avoir des partages et chaque personne m'aide à voir un peu mieux en moi, mes réactions et mes compréhensions. Merci à toi, je ne te vois pas comme l'avocat de rien du tout mais comme quelqu'un qui cherche comme nous tous.
Je sais qu'on peux facilement interpréter beaucoup de chose, le mental ou l'ego comme le diable ou la chose à combattre est souvent quelque chose qui reviens c'est vrai dans la recherche spirituelle mais je trouve plutôt qu'il y'a une grande compréhension de beaucoup ici pour aller plus loin que ça. Justement en agissant ainsi, en luttant avec soi même on ne peux avoir que des difficultés à se connecter à ce silence méditatif. Considérer comme "bien" ou "mal" le mental ne permet pas de le considérer comme ce qu'il est. Un outil, que l'on utilise souvent d'une façon qui engendre des souffrances, je pense juste que sans juger la façon dont on l'utilise, on peux s'en libérer pour le reprendre en main et engendrer autre chose que des conflits.
waouh, super, merci
Bonsoir
Merci Beaucoup Anna-phore pour ton commentaire.
On se retrouve en partant de chemins différents.
Pas de compétition entre le ressenti et l'intellect, les deux sont pas de trop pour être en conscience.
Et, je suis plutôt d'accord que le ressenti est le plus important, sans négliger le mental.
Pour ce qui est de la peur; il y a aussi la peur acquise, apprise, sans traumatisme au départ (les parents qui apprennent la peur de l'eau aux enfants, des étrangers).
Sur ce forum, je ne fais pas part de mes moments de vide, de non pensée; je me permettrais pas vous écrire des pages banches !!!!
Mes neurones s'en portent très bien; je suis, le temps passant, un vieux de la vieille, plus de trente de pratique de la méditation.
Mais, comme ici le mental est le diable, alors je suis son avocat.
Surtout que le diable n'existe pas, le mental non plus; mais il nous faut bien un bouc émissaire, pour dire que ce que je fais de pas bien, vient du mental, et tout ce que je fait de bien vient du coeur !!!!!!
Je suis UN, et Un avec vous.
Coucou Anna ,effectivement expliquer le mécanisme de la construction de sa souffrance ne suffit pas ..mais il faut intégrer intellectuellement le mécanisme égotique pour ensuite ne pas le reproduire ..Alors Je donne --ensuite-- le mode d'emploi de déconstruction avec un protocole très particulier avec une participation ,une implication etc .. ET c'est très..très pointu ..Je suis dans cette voie ...
Bonsoir les Ami(e)s
Pouvez vous m'expliquer : comment comprendre nos peurs sans pouvoir les mettre en mots !?
Et pour continuer le conversation avec Anna-phore :
"le bébé est encore dans l'amour" !
Je ne pense pas que les bébés sachent ce que c'est l'amour, selon nos conventions.
Un jeune enfant est dans le bonheur ou il ne l'est pas; l'harmonie, pour lui, c'est la satisfaction de ses besoins et l'absence de douleur.
La morale, l'éthique n'ont aucun sens pour eux.
Avec le développement de ses sens, il perçoit l'amour, l'attention qu'il y a autour de lui, pour lui; et, la chaleur humaine est d'un grand réconfort et apaisement.
Oui, à nous de redevenir enfant, avec conscience.
C'est à dire, harmonie, bienveillance, amour et vacuité !
vacuité : lâcher nos morales, éthiques et croyances avilissantes, sclérosantes.
Je suis ici, maintenant, heureux; pas besoin de s'accrocher à un futur hypothétique ou au passé mort.
Merci pour ce partage Anna-phore, je suis d'accord, et derrière les mots qui essayes de partager ce quelque chose : observation, compréhension, acceptation, ressenti, perception. Il y'a cette énergie qui est là, en nous, toujours prête à nous guérir quand on lui fait cet espace. Cet espace intérieure qu'il est difficile d'expliquer par l'intellect. Mais je dirais que cet espace quand on "comprends" nos peurs s'ouvre et laisse place à cette energie qui s'engouffre. Qui n'attends que nous pour lui donner l’accès, lui ouvrir la porte.
Merci pour le partage de cet article.
Le premier pas est de prendre conscience que finalement, nous agissons comme des automates sur le principe action/réaction. La clef est de comprendre l'origine de ces réactions et de déterminer si elles viennent d'un conditionnement ou si elles sont réellement conformes à notre choix intérieur. Finalement, cela revient à poser la question de la responsabilité que nous avons envers notre vie.
Tout à fait Michael ...le travail commence par observer en soi ses intentions de pensées .
Quand je dis à une personne qu'elle se ment à elle mème par ses projections de films totalement imaginaires ..elle ne comprend pas ..et va mème me dire étre une personne honnète ..( le comble de l'égo !) et elle en est convaincue ...Et de plus ... quand l'égo ne comprend pas quelque chose ..il le salit et salit la personne qui lui donne le mode d'emploi pour s'en sortir ..car ses blessures non-résolues se mettent en réactivités pour essayer de faire passer ,avaler au thérapeute son bon droit ..ça va très loin .... ! La rectification demande un courage et un effort soutenu ..dans un accompagnement thérapeutique ..
Bonsoir à Tou(te)s
Ah, ah, les Ami(e) vous me faites bien rire (sans ironie) !!!
"... la simple observation et acceptation. Et quand on change soi, le monde change."
Je suis OK, observation, acceptation; et, ensuite je change, éventuellement (CNV)!
Je change quoi ?
Pourquoi je change !?
Il est fort possible que je change (mon comportement) parce que j'ai jugé qu'il n'était pas adéquat, en rapport avec le sens de ma vie !
Tabou et paradigme lorsque vous me tenez !!!
Je suis aussi bien d'accord avec : "... Unissons nos consciences... et l'Amour remplacera la peur...."
Avec la conscience tout est possible, l'amour en particulier, ce qui peut exciter le coeur; le contraire non !
Peut être qu'après le 21.12.12 nous parlerons tous la même langue sans artifices.
Il sera intéressant d'observer la chose.
La dernière (nouvelle) pour la route, vers le 21.12, rendre à César ce qui appartient à César (aux neurones)
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/innovation-competences/...
Oui c'est vrai, regarder avec amour ses violences intérieure sans les refouler, ni les juger permet véritablement d'avancer. On est facilement tenté de mettre à l'extérieure de soi le "négatif" chez des grands tyran ou des meurtriers et les juger. Pourtant quand on comprend qu'on est toute l'humanité il faut accepter que tout est en nous, et avec beaucoup d'amour, de paix et de joie on peux changer tout cela en nous par la simple observation et acceptation. Et quand on change soi, le monde change.
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