Etre heureux… Pourquoi attendre? (1/2)

Selon une projection de l’Organisation Mondiale de la Santé, les problèmes de santé mentale liés au mal être comme la dépression, seront la 1ère cause d’invalidité dans le monde d’ici 2030.

Inquiétant non ? Sans aucun doute.

Néanmoins, on peut espérer que cette prévision déclenche une prise de conscience de l’importance et de l’incidence du bonheur sur notre santé. Et peut-être même d’amener le plus grand nombre de personnes à réfléchir sur cette notion, et à s’interroger sur l’attention qu’elles portent au bonheur.

S’il vous était possible d’échapper à cette prévision, que décideriez-vous de faire ?

Vous êtes-vous récemment demandé ce qu’ « être heureux » signifie pour vous?

Quels sont vos propres indicateurs du bonheur ? 
Comment évaluez-vous personnellement votre niveau de bonheur ?

La définition du bonheur est propre à chacun. Il existe cependant certains indicateurs qui sont communs à l’ensemble des individus. Parmi eux deux me paraissent essentiels. L’un est connu de tous, et très largement cité comme élément de mesure du bonheur, l’autre l’est beaucoup moins.

Quotidiennement entretenu par la société de consommation dans laquelle nous vivons, l’un des indicateurs du bonheur les plus cités est la possession de bien matériels. Ce qui revient à dire, l’argent. Très tôt nous ancrons en nous la croyance que la qualité de notre bonheur sera à la hauteur de ce que nous serons capables de posséder (avoir une belle maison, avoir une belle voiture, avoir un gros compte en banque, avoir de beaux bijoux ….).

Paradoxalement à cette idée, l’argent est souvent présenté comme quelque chose de sale, de dangereux, de nuisible, parfois même de honteux. Cette perception de l’argent est largement répandue dans la conscience collective (l’argent ne fait pas le bonheur, l’argent transforme les gens, l’argent divise les familles, les gens seraient prêts à s’entre tuer pour de l’argent …)

Il n’est donc pas toujours facile de nouer avec l’argent une relation naturelle, équilibrée et en accord avec nos valeurs.
Parfois à leur insu, certaines personnes ont fait du besoin de « posséder » leur priorité n°1, jusqu’à y consacrer le plus clair de leur temps, de leur Vie, et bien souvent au détriment d’autres indicateurs du bonheur tels que l’amour, la famille, la santé, les amis…

Certes les biens matériels nous sécurisent, nous assurent une certaine reconnaissance sociale, un certain confort de Vie, ils répondent à nos besoins élémentaires, nous offrent une satisfaction personnelle, nous permettent de nous faire plaisir et de faire plaisir autour de nous.

Mais vous êtes-vous déjà demandé si les biens matériels ne vous entretenaient pas aussi dans une forme d’illusion, une sorte de mirage ? C’est-à-dire quelque chose qui existe dans notre imagination mais qui n’existe pas vraiment. Quelque chose qui ressemblerait au bonheur, mais ne le serait pas vraiment.

Il est moins fréquent d’entendre que les biens matériels servent aussi de rempart. Ils masquent parfois des blessures émotionnelles non guéries, ils tiennent lieu de réparation, ou de compensation à ce qui nous manque par ailleurs (l’estime de soi, le besoin d’être aimé pour qui l’on est vraiment, l’harmonie d’un foyer, l’appartenance à une famille…). 
Il n’est pas rare d’observer chez certaines personnes qui ont un comportement compulsif d’achat, ou excessif dans le fait de toujours chercher à posséder plus, un grand vide intérieur, parfois même une profonde solitude.

C’est justement cette « attitude intérieure » que cliniciens et scientifiques ont étudiée. Leur conclusion est sans appel ; « les facteurs intrinsèques comme les liens sociaux, la générosité, la gratitude, le partage sont des prédicateurs du bonheur plus importants, que des facteurs extrinsèques tel que le pouvoir, les titres, la célébrité par exemple ».

La démarche qui consiste à cultiver chaque jour une attitude intérieure propre au bonheur est à la portée de chacun d’entre nous ; elle nous permet de nous sentir heureux dans l’atteinte d’un équilibre entre nos possessions,  nos émotions et nos actions. C’est par cet équilibre entre l’Avoir, l’Etre  et le Faire que nous pouvons accéder au bonheur.

Peu vantée par les médias, jamais enseignée dans les écoles, cette démarche reste trop souvent  méconnue, ignorée de la plupart des personnes. 
Et pourtant, « cultiver une attitude intérieure au bonheur » est une chose qui s’enseigne et s’apprend à tout âge.

Dans la seconde partie de cet article je vous livrerai des outils qui vous permettront de commencer à cultiver votre propre attitude intérieure au bonheur.

D’ici là, Cessez un instant de courir après le bonheur, pour prendre le temps d’être heureux.

 

 

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