« L’homme n’a pas tissé la toile de la vie ; il n’est qu’un fil de cette toile. Quoi qu’il fasse à la toile, il le fait à lui-même » (auteur inconnu)

Cette année j’ai décidé de faire la fête le 27 février !

Dans la plupart des pays « civilisés », la coutume veut que l’on fête les anniversaires pour commémorer notre naissance sur terre. Chaque année, on ajoute une bougie sur le gâteau et comme le dirait Coluche, il arrive un moment où les bougies valent plus chères que le gâteau !

Pour ne pas en arriver là, il y a bien longtemps que je ne fête plus « le fait de prendre de l’âge » !

Une petite tribu d’aborigènes australiens (1), qui souhaite rester anonyme, nous interpelle en ces termes :

« Qu’y a-t-il de spécial dans le fait de prendre de l’âge ? Cela n’exige aucun effort, cela arrive, voilà tout ! »

Nous pourrions alors lui demander, à notre tour :

« Si avancer en âge n’est pas une occasion de fête, que célébrez-vous alors ? »

Et la tribu de répondre d’une même voie :

« Le fait de devenir meilleur. Nous fêtons celui ou celle qui parmi nous, par rapport à l’année précédente, est devenu meilleur et plus sage. Et comme chacun est seul, face à sa conscience, de pouvoir juger de ses progrès, c’est celui ou celle qui estime être en progrès qui organise une fête ! »

Ainsi de temps à autre, toute la tribu honore un membre de la tribu pour reconnaître son talent, sa contribution à la communauté, ses progrès spirituels, etc.

Ce n’est donc pas le fait de vieillir qui est mis à l’honneur, mais le fait d’être meilleur !

Dans cette tribu, chaque membre a droit à sa fête personnelle. Rien à voir, avec sa date de naissance mais la reconnaissance par toute une communauté pour sa contribution à la vie.

Le but du passage du temps, tel que le conçoit la tribu, est de devenir meilleur, plus sage et de pouvoir exprimer de plus en plus son élévation de conscience.

Cette année je me sens moi-même meilleur, par rapport à l’année dernière. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé que le 27 février sera un jour particulier dans ma vie « d’homme sur le chemin de l’évolution ».

Un ami de longue date, m’a récemment demandé :

« En quoi tu te sens meilleur ? ».

Je lui ai alors répondu, de la façon la plus simple et sans aucun sentiment d’orgueil :

« J’ai été capable de m’affirmer, tout en respectant autrui.

Je me suis ainsi respecté en m’exprimant directement, sans détour avec beaucoup de considération pour mes interlocuteurs.

J’ai abandonné un certain nombre d’attitudes propres au comportement humain : telles que la fuite, la manipulation et l'agressivité, par exemple, qui sont génératrices de stress, de tensions, de défenses, d'incompréhension et de perte de temps.

J’ai compris qu’il est autant important de respecter autrui que de se respecter soi-même. J’ai donc acquis (mieux vaut tard que jamais) une attitude où ces deux états sont présents sans que l’un le soit au détriment de l’autre.

J’ai abandonné une certaine attitude de passivité dans laquelle j’accepte tout sans rien dire, car j’ai compris que celui qui accepte tout sans jamais rien dire, est dans la négation de soi. Et dans la négation de soi, même si on est généreux, on reste absent et inefficace.

J’en suis arrivé à penser que s'affirmer et oser dire ce que l’on pense, sans tenir compte de sa position sociale ou du  « qu’en dira-t-on » est très important pour la qualité des échanges.

Je n’ai plus peur de m'ouvrir à l'autre, car quoi qu'il dise je sais qu'il a une bonne raison de s’exprimer ainsi. Je n’ai plus peur de l'entendre. »

Petit point noir à mon évolution, pour être tout à fait honnête avec moi-même. J’ai encore du mal à accepter que certaines personnes de mon entourage n’hésitent pas à critiquer habilement les autres dans le seul but de se mettre elles-mêmes en valeur. J’ai encore des progrès à faire pour accepter « le loup qui se cache derrière l’agneau ».

Il y a longtemps que j’ai abandonné l’attitude de vouloir « laver plus blanc que blanc ».

J’accepte maintenant les autres, tels qu’ils sont, avec ce que je considère comme des qualités et ce que je considère comme des défauts. Je n’ai pas l’âme d’un Zorro !

Sources:

(1) Message des hommes vrais – Marlo Morgan – Edition J’ai lu

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Commentaire de Patrick ONNIS le 18 Janvier 2015 à 11:18

Merci ma chère Catsaison pour votre témoignage, ça se fête ! Champagne !

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