L'enfance est une période déterminante pour l'avenir de chacun d'entre nous.


Malheureusement, elle n'est pas toujours rose.

Car l'Amour manque au rendez-vous.

 

Peut-on vraiment guérir définitivement des blessures de l'enfance, dont les blessures principales sont:

 

- l'abandon,

- les maltraitements,

- les humiliations,

- les injustices

- et les trahisons

 

qui influenceront fortement la vie d'adulte?

 

Est-ce que les personnes concernées sont condamnées à traîner derrière elles ce fardeau jusqu'à la fin de leurs jours?

Même si celui-ci est "allégé" par des thérapies?

 

S'agit-il de traumatismes si profonds qu'ils sont pratiquement inguérissables, ou existe-t-il

une voie de sortie?

 

J'ouvre cette discussion portant sur ce sujet très sensible pour accueillir tous vos témoignages, partages et conseils .

 

 

Bien à vous.

Marie

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Réponses à cette discussion

Oui MERCI à tous de ces magnifiques échanges ... et un grand MERCI à toi Marie, ton texte est trop beau ... eh oui être dans l'acceptation de ce que l'on est ... j'aime beaucoup "cabossée de la Vie" ... un vrai Cadeau comme tu le dis ... et là tu viens de nous offrir également un beau cadeau par ce texte qui me parle et que je ressens profondément et Tellement dans la Justesse ... Superbe  ...

 

 

Oui, ma belle Véro,

Nous les cabossés, les victimes, nous avons aussi le droit de vivre avec dignité!

Bisous

Marie

Bonjour à Tou(te)s

Bonjour Chère Marie Gabrielle

Comme je t'aime beaucoup Marie, je vais te dire ce que je pense !

Véronique a trouvé ton texte de ce matin "très beau" !

Tout les avis étant dans la nature; moi je l'ai trouvé "très laid" !

Pourquoi ?

Traiter la beauté féminine intérieure et extérieure de X année de "cabossée", c'est pas beau !

Les épreuves de la vie sont faites pour nous permettre de grandir, pas de se "cabosser" dessus!

Marie, ne te considère pas comme victime, comme "cabossée" , c'est t'insulter, t'enlever ta dignité !!!

Et puis :

"Je suis un/une cabossé(e) de la Vie et je m'accepte comme je suis.

- Je suis ni meilleur(e), ni plus mauvais(e) que les autres.

- Je suis différent(e), hypersensible et vulnérable."

???

Si tu es ni meilleure, ni plus mauvaise; alors tu es comme la moyenne !

Et, est ce possible d'être en même temps : différente, hypersensible, vulnérable !?

A moins que la moyenne ait ces qualités, ce qui te ferait "normale" !

S'accepte tel que l'on est; c'est être indifférent(e) au propos des autres !

Si je suis encore "blessé(e)s" par les propos des autres , c'est que je ne me suis pas encore accepté(e) tel(le) que je suis !

Je sais, j'ai un discours "laid", mais c'est de ma part un discours d'amour, pour moi tout autre discours serait un discours  de flatteries!

( je précise, ce qui ne veut pas dire, que je considère le discours de Véronique comme une flatterie, les supposés arrivent si vite parfois !).

Tel(le)s que nous sommes, nous sommes, et, c'est beau, très beau !

Rires...

Je m'accepte dans ma différence, et indifféremment de l'avis des autres, que je sois laide ou pas!

Yllen, merci du partage des 2 citations de Jung.

 

Oui les enfants sont, nous avons été de véritables éponges. Elles doivent être presses pour en tirer l'essence. Chemin ardu, possible grâce a de l'aide quelle qu'elle soit, thérapeute, livres, méthodes de bien-être, écoute d'amis, rencontres. Une approche holistique.

Et ensuite avoir le courage d'être soi.

Chers cas bossés
j'aurais une autre métaphore, en plus que celle d'OMen, à vous proposer:
Nous avons été, nous sommes des éponges mentales, émotionnelles; que je me dois de presser pour en extraire l'ivraie et ne garder que le bon grain, une fleur pure, évanescente; que les autres aimeront humer le parfum, l'essence pure, que certains appellent divine.

Des éponges ?

Ciel!

Sommes-nous donc tous victimes de la maladie de la vache folle???

@ Lovyves, merci de preciser Nous avons été, nous sommes.

Très beau sujet Marie, où chacun  avons notre parcours.

Pour ma part, J'ai souffert des 5 blessures de Lise Bourbeau, et j'ai fait une analyse pendant des années mais les portes je n'arrivais pas à les fermer. 

Aujourd'hui, certaines portes se font fermées, mais le nettoyage continue. 

Sur certains commentaires, des larmes m'ont coulé. Une sensibilité émotive toujours présente et je vais à la rencontre des arbres pour m'exprimer et lâcher des colères encore enfouies en moi. 

Par mes dons, j'ai analysé et compris certains cheminement de ma vie et en vieillissant j'écris beaucoup (par ma passion) et cela me permet de libérer et de vider ces fardeaux et de les remplir de belles couleurs énergétiques qui m'envahissent d'amour et d'une sérénité magnifique.

 

Au plaisir de vous lire

Francine

En tant que véritables éponges, nous nous sommes non seulement imprégnés de douleur, mais avons absorbé aussi les douleurs des autres.

Car un adulte qui fait du mal à un enfant est une personne souffrante!

Et, par bienveillance et surtout s'il s'agit du père ou de la mère, l'enfant par amour inconditionnel envers son géniteur prend également sur soi un fardeau qui ne lui appartient pas.

 

C'est ce que nous apprenons par la systémique des constellations familiales.

Ceci dit, s'agissant de traumatismes profonds, la méthode des constellations familiales ne peut hélas aider qu'en partie.

Le reste doit se faire sous hypnose.

 

L'autre aspect du traumatisme est que l'enfant ne peut en parler à personne!

Trop souvent, il est tacitement lié à son bourreau qui lui inspire une grande crainte et a peur d'en parler à d'autres adultes.

C'est ce silence qui est le plus destructif pour sa vie future.

 

 


OMen a dit :

Yllen, merci du partage des 2 citations de Jung.

 

Oui les enfants sont, nous avons été de véritables éponges. Elles doivent être presses pour en tirer l'essence. Chemin ardu, possible grâce a de l'aide quelle qu'elle soit, thérapeute, livres, méthodes de bien-être, écoute d'amis, rencontres. Une approche holistique.

Et ensuite avoir le courage d'être soi.

A tous, merci pour ces précisions, merci beaucoup, cela me donne plus de lumière et certains voiles commencent à se dissiper.

Je me souviens des fois ou j'ai soudain réalisé quelque chose, soit j'étais effarée, et parfois j'ai même ri de voir comment mon enfance et ma constellation familiale m'avaient "dirigée" comme une marionnette.

Et ces moments là pour moi sont comme une petite victoire, je suis l'observateur du rôle que je suis en train de jouer!
Parfois j'en rigole, parfois j'en pleure. Une fois je me suis surprise en train de penser que j'étais un puzzle, une énigme et cette approche m'a soulagée, fait dédramatiser.

C'était comme un jeu.

Merci tout simplement.

 

Coucou Marie,

 

Brisemarine t'a donné un premeir outil interessant, Lise explique fort bien comment se libérer justement des blessures et traumas affectifs de l'enfance, tu trouveras également une bonne vingtaine d'enregistrement audio sur le site de " nous les dieux.org dont je suis membre, qui parle de ses deux livres ( écoute ton corps):

http://nous-les-dieux.org/LIVRES_AUDIOS

 

 eipho a fort bien expliqué le problème, qui est certes complexe mais je peux t'affirmer que cela est possible de se soigner ce ces traumas, même si ces émotions inconscientes refoulées sont extrèmement loin, il faut juste un brin de patience en acceptant que le temps soit ton ami, une petite poignée d'humilité, une motivation et une persév&érance à toute épreuve, et bien sûr en tout état de cause, ne pas se mentir à soi-même en étant le plus vrai possible avec tes ressentis.

Sil le faut, n'hésite pas à te faire aider, il existe plus de 400 thérapies pour s'alléger de ce genre de fardeau, il faut juste trouver la bonne....

Amour et partage

 

Michel

 

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