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Avez-vous peur de la mort ?
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Réponses à cette discussion
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Lien permanent Réponse de Lovyves le
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Bonsoir à Tou(te)s
Pas de culpabilité, pas de problème, veglio , je ne fonctionne pas aux tranquillisants (doliprane exceptionnellement, en cas de douleurs physiques … infernales).
Pas d'enfer, nulle part, sauf celui que nous créons; mais alors !? les religions sont vraiment démoniaques. -
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Lien permanent Réponse de Les messagers de la Nature le
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Oui et non, c'est assez délicat,
c'et surtout la peur de ne plus exister, de ne pas avoir fait tout
ce que j'ai envie de faire, de vivre surtout,
et de partager avec ceux qui sont dans mon cœur
et qui le resteront pour l'éternité...
Michel
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bonjour Léo
et bien pour répondre franchement à votre question
non ce n'est pas la mort qui me fait peur en elle-même !!!!
c'est de la voir venir avec certaines souffrances d'une maladie quel qu'elles soient.
sans acharnement thérapeutiques.......
et surtout ne pas être aux dépends des autres.
mais pour le moment je ne suis pas pressée, j'aimerais profiter un peu de ma pré-retraite ok
bonne journée à vous deux
bisous d'Edith -
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Lien permanent Réponse de Brigitte CAVADINI le
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La peur de la Mort,
La mort est venue m'apprendre qui elle était, et comment elle pouvait être vécue, comment moi en l'acceptant je pouvais aider à ce qu'elle soit vécue sereinement. Je crois aujourd'hui avec toutes les expériences d'accompagnement de mort auxquelles j'ai été mêlées, volontairement ou non, que ce passage de la mort inévitable sera vécu par la personne et ses proches suivant la qualité de l'état de conscience du moment à vivre.
La peur engendre un état mental qui ne nous permet pas de nous ouvrir à la paix que requiert ces moments. L'émotionnel joue un rôle important et parfois, la conscience d'une autre personne est nécessaire pour se délivrer de la peur.
J'ai partagé beaucoup d'instants dramatiques suivi d'instants merveilleux et apaisants, j'ai la chance d'avoir ressenti l’après-mort qui m'a donné l'impulsion de guider dans la sérénité, la personne et sa famille.
Et j'espère bien guider les miens dans la sérénité lors de mon propre départ.
Un peu de mon expérience avec la mort :
A 18 ans, je faisais mon entrée dans le monde médical, j'ai découvert le "au-revoir" des personnes qui mourraient. Si cela se passaient la nuit, elles venaient m'indiquer leur départ à l'heure exacte.
N'ayant, jamais été au contact de la mort auparavant, je me suis interrogée sur ces manifestations.
Puis en service de réanimation, j'ai eu à vivre avec la mort en direct, pour moi d'une façon violente.
Une nuit nous avons eu en charge des nouveaux -nés jumeaux nécessitant une grande réanimation. L'enfant dont je m'occupais se battait contre moi, lorsque je travaillais à améliorer son état.C'est une impression subtile de le sentir se débattre contre les soins de vie que je lui donnais, il réagissait énormément dés que je le soignais pour l'améliorer et se calmait dés que je cessais.
Je le sentais écartelé entre moi qui le voulait en vie et la mort qui le tirait très fort. Je ressentais son besoin de mourir, comme si il avait cette mission de naître pour pouvoir mourir ! C'était très intense. Au moment où j'ai senti que la mort gagnait, je lui ai dit que je l'accompagnais et je l'ai senti dans sa mission, cet enfant était né pour mourir presque aussitôt, pour moi c'était terrible, mais le subtil est !
La maman de cet enfant avait perdu l'année passée une petite fille in-utero et ce jumeau avait pour mission d'aller porter les messages de ses parents à cette enfant qui était morte avant de naître. j'ai demandé à la maman de dire à son fils les messages pour sa soeur, ce fut des instants très émouvants et très sereins, un beau partage d'amour entre l'enfant et la mère. Plusieurs mois après elle est venue frapper à la réanimation pour me montrer son autre fils,(qui lui était né pour vivre, car contrairement à son frère il se laissait parfaitement soigner) il était en plein forme et elle venait me dire juste merci.
J'ai alors appris que chacun de nous avons une mission et une heure de mort, nous en comprenons pas automatiquement les raisons, mais cela est.
J'ai découvert aussi le possible d'une mort paisible chez les personnes en grandes souffrances physiques ou psychiques, j'ai appris à aller au-delà de ce que je peux voir physiquement et entrer en amour avec ce qui est pour y installer la paix.
J'ai vu des gens en "folie" ou dans un état second très agité devenir serein pour franchir leur mort et cela est vraiment très important pour la suite dans la mort, de partir en paix.
Beaux instants à vous
Brigitte
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Merci Brigitte pour ce magnifique partage
Léo
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Lien permanent Réponse de Partage le
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Merci beaucoup pour ce magnifique témoignage!
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Lien permanent Réponse de Marguerite le
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Merci, Brigitte, c'est vraiment un beau partage.
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Lien permanent Réponse de colombine le
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Oui meme avis , c'est de la façon dont la mort viendra qui fait peur. Le mieux ce serait une crise cardiaque dans son lit le plus tard possible , mourir de vieillesse en somme et rejoindre tranquillement ceux qui nous ont quitté...
Je ne suis pas pressée non plus et vive la vie quand on a la santé c'est le principal!
Bonne soirée
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Bonjour,
Pour répondre aussi complètement que possible à ta question, je te dirais que longtemps, j'ai eu, non pas peur de la mort, mais peur d'avoir mal.
Cette sensation d'étouffement que je m'imaginais devoir ressentir aux ultimes instants, m'effrayait mais, à présent, cela ne me fait plus du tout soucis car, je ne pense pas que l'on éprouve cette sensation en fait... ensuite, une chose me troublait, voire même me tourmentait: "je ne verrai pas la fin de ce film", cela me faisait enrager car, autant je suis habituée à ne pas voir les débuts de films, bien trop tôt en soirée, autant je ne supporte pas de rester sur ma faim... j'ai d'ailleurs en horreur les feuilletons de tout genre!
Donc, voici ce qui m'ennuyait en ce qui concerne mon décès éventuel mais... le temps a passé et mon évolution personnelle, physique, mentale, spirituelle a tant fait qu'aujourd'hui, je ne redoute plus ce phénomène car cela ne représente plus pour moi une fin, mais un prolongement, une continuité, dans mon histoire.
Simplement, je change de train, de gare, de pays, d'univers...
je te souhaite d'avoir des pensées identiques, c'est très reposant... on écarte de nous de vilaines angoisses qui nous plombent la tête et le cœur, nous freinent dans nos élans de vie!
bonne route et belle soirée...Mô
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Bonjour Léo,
Ai-je peur de la mort ?
Elle est inéluctable. Je sais qu'il faut profiter de chaque instant et vivre en pleine conscience plutôt que de subir sa vie. C'est parce que la vie a une fin qu'elle est merveilleuse et qu'elle mérite d'être vécue intensément. Sinon, la peur empêche de vivre.
"Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain. Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie" Pierre de Ronsard.Amitiés,
Martine
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depuis toute petite la mort fait partie de ma vie....elle peut survenir demain....je ne changerai rien à ma vie, car je fais précisément ce que je suis venue faire ici.....
elle n'est qu'un pas de plus vers l'infini....
aucune inquiétude ne m'attein t en y pensant : ce qui sera sera....
Dany
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peur de la mort, oui ,oui, car peur de l'inconnu, bien sur ...........
étant sur le chemin, je crois à la réincarnation et celà m'aide .................
je pense en me recentrant, que j'ai plus peur des souffrances entourant la mort que de la mort de mon corps ; je pense que notre âme reste quelque part dans l'univers...........
voilà, chers amis les messagers de la nature, ce que je peux vous dire aujourd'hui de ce sujet .
avec toute mon affection
Daoua
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