Mi t-eveddeḍ (mit rebḥeḍ)  medden akw inek mit-eɣliḍ (mit texṣṛaḍ) yiwen ur-k-issin.

Tant que vous vivrez dans l’aisance, vous compterez énormément d’amis ; si les temps deviennent sombres, vous vous retrouverez  seul. 

Ce que le poète du XIXe siècle François Ponsard a traduit dans ces deux vers de sa comédie intitulée : l’Honneur et l’Argent.

Heureux, vous trouverez des amitiés sans nombre,
Mais vous resterez seul, si le temps devient sombre.

 
Gobet, lui, dans ce célèbre quatrain, compare le faux ami à  l’ombre qui disparaît soudain  lorsque les temps deviennent sombres

Tel qui se dit un ami sûr
Est en tout point semblable à l’ombre,
Qui paraît quand le ciel est pur,
Et disparaît quand il est sombre.
 

Il existe encore une comparaison proverbiale qui a été reproduite dans cet ingénieux quatrain de Claude Mermet, poète du XVIe siècle :

Les amis de l’heure présente
Ont le naturel du melon :
Il faut en essayer cinquante
Avant qu’en trouver un de bon.

Les anciens comparaient les faux amis aux hirondelles, qui viennent dans la belle saison et s’en vont dans la mauvaise,

 Ou encore chez nous on compare les faux amis aux mouches qui viennent s’agglutiner autour de la « merde encore fumante. »

Yir imedukal, am y-izzan  ɣaf iẓẓan.

Ceci, d’une part, pour stigmatiser les faux amis, leur fourberie,  d’autre part, pour montrer l’indifférence des anciens  à l’égard de la richesse,  le caractère futile de l’argent qui est, d’ailleurs, considéré comme de la saleté « Idrimen d- lewsax »…

 

 

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