Si vous voulez être heureux, soyez le (Tolstoi)
Mais où est donc passé la Joie ?
En ce début d’été ensoleillé, les conversations glanées dans les rues de Paris tournent essentiellement autour des grèves, de l’emploi, du chômage, de la politique et des dernières élections, des vacances raccourcies faute d’argent. Les plaintes montent et s’entrecroisent dans tous les sens. La faute à qui ? LA CRISE ! Le mot magique ou plutôt tragique qui expliquerait TOUT. Ce mot à lui seul semble réunir tout le monde. Le spectre de la crise, araignée tueuse qui tisse sa toile dans le quotidien d’une société qui oriente sa recherche du bonheur sur l’avoir, les certitudes, l’individualité et l’enrichissement, s’étend peu à peu jusque dans les cerveaux des plus nantis. La Crise ! Voilà qui donne de bonnes raisons de ne pas être heureux : « c’est la faute à la crise » !
Je me souviens du tout début de cette fameuse crise. On en parlait déjà avant même quelle n’arrive à nous. Et je me souvenais de ce vieux prof qui m’enseignait l’histoire, lorsque j’avais 15 ans en 3ème (il y a donc longtemps). Il nous expliquait comment les politiques laissaient trainer l’idée de guerre bien avant qu’elle ne soit déclarée, pour qu’elle devienne inéluctable dans la tête des gens. Et lorsque le moment était venu et que le poison mental s’était bien répandu insidieusement, et que la guerre était déclarée, elle était déjà acceptée dans le subconscient de la population comme étant inévitable et comme une fatalité à subir et à traverser.
La notion de crise s’est répandue ainsi, bien avant qu’elle n’éclate réellement. Quand on connait le pouvoir créateur vibratoire de nos certitudes et de nos peurs, nul doute que la population, non consciente de tout ce qui se joue dans la partie cachée de l’iceberg, contribue à la propagation de cette fameuse crise qui se répand par la peur qu’elle crée, réelle ou imaginaire.
Le bonheur est étroitement lié à l’ouverture du cœur. La peur ferme le cœur.
Et si le bonheur était le cadeau réservé à ceux qui refusent de se laisser embarquer dans la peur ? Et si notre bonheur n’avait rien à voir avec toutes les explications que l’on se donne pour ne pas le ressentir ? Peur et bonheur ne peuvent cohabiter. Si nous apprenions à nous libérer de la peur de vivre et de mourir ?
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Si nous cessions de courir et réagir à tout ce qui se passe ? Si nous prenions le temps de nous assoir ?
« Vivre en pleine conscience, ralentir son pas et goûter chaque seconde et chaque respiration, cela suffit. » enseigne depuis longtemps le Moine Thich Nhat hanh.
Vous aspirer à être plus heureux ? Alors rejoignez nous au Congrès l’Art d’être heureux, magnifique initiative de Marie-Paule Rous qui aura lieu ce week-end (21- 22 juin) au palais des papes d’Avignon et qui regroupe de nombreux intervenants qui témoigneront de leur Art d’Etre heureux.
Le bonheur se donne à celui qui a vaincu sa peur de vivre et qui considère sa vie comme une étincelle sacrée, dans la continuité des âges.(Précepte de vie tibétain)
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Édito juin 2014
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