Quand on est en minorité face à une grande majorité, on se sent immédiatement désavantagé, et envahi par la peur.
Pourquoi perçoit-on les choses différemment ?
Pourquoi souffre-t-on plus que les autres ?
Pourquoi trouve-t-on refuge dans la solitude ?
Pourquoi observons-nous et sentons-nous des choses que, généralement, les autres ne remarquent pas ?
Il est fort possible qu’au cours de votre vie, et plus particulièrement lors de votre enfance, vous ayez eu pleine conscience de cette distance émotionnelle, et de la façon dont, parfois, vous avez eu la sensation de vivre dans une sorte de bulle d’étrangeté et de solitude.
L’hypersensibilité est un don, un outil qui vous peut vous permettre d’approfondir les choses et de faire preuve de plus d’empathie. Rares sont ceux qui ont la capacité d’arriver à ce point vital d’apprentissage.
C’est Elaine N. Aron qui, au début des années 90, approfondissant les études déjà menées sur la personnalité introvertie, a minutieusement mis au jour les caractéristiques d’une nouvelle dimension jamais explorée jusqu’alors, qui reflétait une réalité sociale : celle des personnes hypersensibles, réfléchies, empathiques et réactives émotionnellement.
Si c’est votre cas, si vous vous identifiez à ces caractéristiques que le docteur Aron a exposé dans son livre The Highly Sensitive Person, alors vous devez bien comprendre que ce n’est pas parce qu’on est hypersensible qu’on doit se sentir bizarre ou différent… au contraire !
Vous devez vous sentir chanceux de disposer des 4 dons suivants:
Certaines personnes sont capables, dès leur plus jeune âge, de percevoir certains aspects de leur vie quotidienne qui feront naître en elles angoisse, contradictions et curiosité fascinante.
Leurs yeux capteront des choses dont les adultes ne tiennent même pas compte.
La frustration de leur maître d’école, l’inquiétude de leur mère… Les enfants hypersensibles perçoivent déjà des choses que les autres enfants ne voient pas.
Dès leur plus jeune âge, on leur dira que la vie est aussi difficile que contradictoire.
Ils verront le monde avec leurs yeux d’enfant, mais d’un enfant qui s’ouvre précocement au monde des émotions, et ce sans même avoir conscience de ce qui les guide, de ce qui les fait vibrer, de ce qui est à l’origine de la souffrance que les adultes ressentent.
Dons des personnes hypersensibles
La connaissance des émotions, c’est l’arme d’un pouvoir silencieux. On se rapproche davantage des gens pour les comprendre, mais à leur tour, il nous rendent plus vulnérables face à la douleur.
La sensibilité, c’est comme une lumière qui brille, qui à son tour nous rend plus vulnérables face au comportement des autres, aux mensonges pieux, aux déceptions, au sarcasme…
On vous dira alors souvent «Tu es toujours en train d’exagérer !», ou encore «Tu es tellement sensible !»
Et ce n’est pas faux. Mais, c’est ce que vous êtes. Disposer d’un don, c’est avoir une grande responsabilité. Votre connaissance des émotions exige aussi de vous que vous sachiez vous protéger et prendre soin de vous.
Les personnes hypersensibles ressentent un certain plaisir quand elles sont seules.
Elles aspirent à trouver des coins discrets où faire ce qu’elles ont à faire et s’adonner à leurs activités favorites.
Ce sont des personnes créatives qui aiment écouter de la musique, lire… Et même si cela ne les empêche pas d’apprécier la compagnie des autres, c’est lorsqu’elles sont seules qu’elles se sentent le mieux.
Les personnes hypersensibles n’ont pas peur de la solitude, de ces instants lors desquels elles peuvent se connecter plus intimement à elles-mêmes et à leurs pensées, loin du regard des autres.
Etre hypersensible, c’est mener une vie où tout part du coeur. Personne ne vit plus intensément l’amour, personne n’apprécie autant les petits gestes quotidiens, l’amitié, la tendresse…
Dons des personnes hypersensibles
On croit souvent que les personnes hypersensibles vivent dans la souffrance, qu’elles sont plus à même de déprimer et d’être tristes, qu’elles se sentent vulnérables face aux stimuli du monde extérieur, au comportement des autres.
Mais, il y a une chose que les gens qui pensent de cette façon ne savent pas : rares sont les émotions qui se vivent avec autant d’intensité que celles d’aimer et d’être aimé…
Et nous ne parlons pas là uniquement des relations de couple, mais aussi de l’amitié, de la tendresse quotidienne, voire même du simple fait de contempler un beau tableau, un paysage, ou d’apprécier une mélodie.
Pour la personne hypersensible, c’est une expérience sensible, enracinée dans son coeur.
L’hypersensibilité ne se soigne pas. On naît avec ça, avec cette particularité, avec ce don qui peut déjà se voir clairement dès le plus jeune âge.
Les questions d’un enfant, son intuition, sa tendance au perfectionnisme, son seuil à la douleur physique, ses gênes face aux lumières ou aux fortes odeurs, sa vulnérabilité émotionnelle…
Il n’est pas simple de vivre avec ce don. Néanmoins, une fois qu’on parvient à identifier ce qu’il est et ce qu’il peut nous apporter, arrive le moment lors duquel on doit apprendre à gérer de nombreux détails.
Vous ne devez pas vous laisser dépasser par vos émotions négatives.
Vous devez aussi garder à l’esprit que les autres vont à leur rythme, qu’ils n’ont pas votre seuil émotionnel, qu’ils ne vivront pas certains choses avec la même intensité que vous.
Pour autant, cela ne veut pas dire, par exemple, qu’ils vous aiment moins. Respectez-les, comprenez-les. Comprenez-vous.
Une fois que vous savez qui vous êtes et que vous avez pris conscience de vos capacités, trouvez votre équilibre et fomentez votre croissance personnelle. Vous êtes unique et votre vie dépend entièrement de votre coeur. Marchez en paix, avancez en sécurité, et soyez heureux.
Sources de l’article : nospensees.com via Esprits sciences métaphysiques
Commentaires bienvenus
En réponse à Liouba, laquelle ose poser des questions, très bien.
Pourquoi ; "Peut être que pour être hypersensible, il faut mettre en hypo-sensibilité toutes les autres cellules (hors du cœur) ?" ?
Si je dis que je parle avec mon cœur, c'est que je ne parle avec les autres organes (et cellules), logique du tiers exclu.
Quand je m'exprime, c'est mon être tout entier qui s'exprime; et, pour être compris c'est avec la langue et, éventuellement, par gestes.
Dire que je m'exprime avec le cœur, est une métaphore, sans plus.
Car si X s'exprime avec le cœur et que Y s'exprime avec le mental (selon les expressions souvent utilisées), qui de X ou Y aura raison et pourra contester l'expression de l'autre ?
Contester celui qui s'exprime avec "le cœur", risque d'être .. mal vu !
Donc, s'exprimer avec "le cœur", est une prise de pouvoir sur autrui, une dictature dialectique.
"un "Monde" qui se gargarise de mots, pour cacher les maux sous "la moquette" ?" où serait ce monde ?
Là !
C'est notre Monde, l'humanité telle qu'elle est actuellement.
Et, même pire, aujourd'hui, c'est l'inversion des mots et la confusion, exemple : les démocrates sont taxés de fascistes; et certains groupes se disant "antifascistes" pratiquent ce qu'ils dénoncent
Pourquoi ; "Peut être que pour être hypersensible, il faut mettre en hypo-sensibilité toutes les autres cellules (hors du cœur) ?" ?
"un "Monde" qui se gargarise de mots, pour cacher les maux sous "la moquette" ?" où serait ce monde ?
Bonjour à Tou(te)s
Apparemment, je n'ai pas eu droit à une belle image, pour mon dernier commentaire.
No problème, cependant, étant donné que je ne suis plus à la maternel.
Est que ce que je dis, me viens du cœur ?
Oui, pas seulement, de tout mon corps, car tout est à l'unisson.
Bref, quand je dis (écris) quelque chose, l'être, ton mon corps le prend en charge, en prend la responsabilité.
De ce fait, je ne suis, possiblement, pas , une personne "hypersensible", selon les 4 critères.
Peut être que pour être hypersensible, il faut mettre en hypo-sensibilité toutes les autres cellules (hors du cœur) ?
A moins que, nous soyons dans un "Monde" qui se gargarise de mots, pour cacher les maux sous "la moquette" ?
Et pourtant, il y a beaucoup de choses intéressantes de dites, ici; pourquoi les "enrober" de clinquant ?
Bonjour à Tou(te)s
Ce qui est (très) plaisant en lisant, Terre du Cosmos, c'est qu'il a tendance à grossir le trait.
Ce qui nous amère à traiter du "très".
Il y a-t-il un enjeu (une différence notoire) entre "véridique" et "très véridique" ?
Peut être que oui, ce serait (très) intéressant de le savoir.
Si non, (pas d'enjeu), il y aurait, alors, possiblement, un intérêt (quelconque) entre "véridique" et "très véridique", par exemple, que ce soit un message subliminal (sans rapport avec le sujet).
Peut être ?
Comme ça fait PLAISIR de lire CHENE dire des " choses " trés véridiques ....que celui qui veut entendre entende ...
Eh bien, nous n'allons pas nous arrêter en ce début de chemin.
Un fait a toujours été un fait, pour moi, rien d'autre(s).
Votre exemple, Chene, est très intéressant et significatif :
Dans un accident (automobile) chacun dit ce qu'il a vu, ce n'est pas une interprétation de ce qu'il a vu, ou alors ceci est un début de mensonge.
Chacun voit (a remarqué) des choses que d'autres n'ont pas vus et inversement; ce sont les faits observés par chacun, s'il y a interprétations, ceci n'est plus la citation des faits.
Chaque mot de la langue française a une signification, parfois deux, rarement plus; toujours un nombre de sens très limité. Au-delà de ces sens, je, nous, ne sommes plus dans le langage français; mais dans le langage de X ou Y.
Ceci est contraignant ! Eh oui, parler une langue commune, nous contraint à parler (écrire) selon un code.
Je sais de nos jours, et sur Epanews, en particulier, c'est scandaleux, inadmissible, antidémocrate.
Perso, j'écris, consciemment, autant que je le peux, avec des erreurs, avec la langue française comme base.
Est ce de l'ego ?
Possible. Si pour vous c'est de l'ego, alors oui.
Mais, jusqu'à preuve du contraire, c'est un ego que je cultive, tous les jours.
Et, contrairement, à ce que dit (sans preuve) Terre du Cosmos, je n'en souffre pas, mais, alors, pas du tout.
Eh l'ami !! vous finissez par : " je me demande si…".
Si vous vous demandez, quelque chose, alors ne l'écrivez pas, et répondez vous-même à votre demande.
Par contre posez moi la question: " Est ce que ….".
Là encore c'est du Français, basique, et qui évite des "tournures" de langage, détériorant, très souvent, l'honnêteté.
Soyons simples, avec un langage commun, et demandons l'autre s'il a compris la même chose que moi, avant de juger plus la personne (autrui) que les dires (écrits), … uniquement, les dires d'autrui, serait tellement plus édifiant !!
Ah !! si, l'on mettait, ici, moins de jugement sur les personnes, moins de morale; mais être plus attentionner à ce que autrui a dit; plutôt que d'exprimer, ce que je pense, voire interprète, sur les dires d'autrui.
Mais, je sais, je rêve !!!!
Quels que soit mes écrits, avoir raison ou pas, n'a pas de sens (dans l'absolu), car toute pensée, tout écrit, sont fonction de ce que nos sens ont perçu, voire de notre sensibilité, même avec le plus de conscience possible.
Donc "avoir raison", "vouloir avoir raison" sont "des tartes à crème", souvent envoyer … par ici.
Ce qui est dit, est il vrai, faux, et par rapport à quoi est ce vrai ou faux ? Point.
Tout le reste de la gesticulation verbale.
Et, pour finir, mon amitié, pour Tou(te)s, n'est pas fonction de l'approbation ou non, de ce que je dis.
Seul, l'humain compte pour moi; nos élucubrations verbales : dérisoire.
vous aviez écrit :"Chacun a sa réponse, très bien ainsi.
Et tout est discutable, tout."
donc vous acceptez maintenant que les faits ne soient pas contestables, et donc discutables, c'est un début. seuls les imbéciles ne changent pas d'avis dixit l'opinion publique.
pour l'interprétation c'est autre chose, dans un accident personne ne donnera la même version, chacun selon ce qu'il a vu, qui l'a marqué plus que l'autre, là où le regard se portait à ce moment précis, ce sont donc des interprétations engluées dans le ressenti de chacun qui fait que tout le monde a, à la fois, raison et tord.
je me demande si vous ne chercher pas plus à avoir raison que discuter, je vais donc vous laisser le mot de la fin, cela satisfera votre égo. bien amicalement,
Bonne journée à tous.
Cher Chene, je suis, sans doute, hypersensible avec les mots.
discutable : discussion, différent de constatation : événement accompli.
Les faits ne sont pas contestables; mais discuter, supputer sur les faits, rechercher les causes, le pourquoi, le comment de ces faits est discussion, discutable.
Quant à "interprétation", c'est un mot en vogue, souvent employé, là où la discussion n'est pas .. en vogue !!
les faits sont peu discutables seul l'interprétation des faits l'est. le fait par exemple que le corps humain est mortel n'est pas, il me semble, discutable.
Bonjour à Tou(te)s
Chene, Vous m'interpelez !??
Connaissez vous un sujet qui ne soit pas discutable ?
(sans mélanger idée et sensibilité, même si les 2 existent chez soi simultanément).
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