Note : La leçon ou le cours particulier qui va suivre, était préalablement réservé aux membres d’une association culturelle dont le but est de faire connaître l’enseignement de la psychologie ésotérique et de le diffuser sous une forme moderne et aérée qui soit adaptée au tempérament Occidental.

Voici l’une de ces leçons d’ontologie (ontologie = « étude de l’être ») mise gratuitement à la disposition de mes lecteurs. Si vous le désirez, vous pouvez témoigner, questionner et argumenter à la suite de cet article et dans les commentaires.
______________________________

 

Chers amis,

Pour comprendre les lois et les principes qui président au fonctionnement de l’esprit, il est nécessaire de commencer sur de bonnes bases intellectuelles.

L’Ontologie est l’étude de l’Être, c’est à dire de « l’action d’exister »
Pour commencer, il serait bon de comprendre la différence qui existe entre la conscience, l’esprit et la force vitale. Il est inutile de chercher à avancer rapidement ou de tout comprendre en une seule fois.
Notre technique d’enseignement des bases de l’ésotérisme « hors tradition » consiste en un ensemble de techniques simples et efficaces qui permettent de mettre la complexité des lois spirituelles à la portée du mental moderne.

En progressant par étapes et en prenant le temps de bien assimiler chacune des leçons, vous apprendrez et retiendrez ces lois sans efforts et sans même vous en rendre compte ! Ce n’est qu’avec le temps, au bout de quelques mois, que vous pourrez réaliser avec plaisir, que ce qui vous paraissait confus ou complexe, est en fait d’une simplicité désarmante.

Les principes de l’esprit ne sont pas compliqués : c’est l’esprit humain qui manque singulièrement de simplicité ! L’esprit qui vous sert à produire des processus mentaux (pensées, idées et concepts), doit donc tout d’abord passer par un processus de réforme visant à le discipliner sans le brimer.

Pour cela, il faut lui permettre de s’adapter en souplesse à des états d’esprit très différents de ceux auxquels il est généralement confronté. Normalement, votre mental devrait vous servir à PRODUIRE des états d’esprit originaux et personnels.

En réalité, la plupart des hommes se contentent D’ACCUEILLIR, dans leur mental, le résultat des productions des autres ! Certes, il est difficile, au début, de faire la DISTINCTION entre un état d’esprit original (sans antériorité) et personnel, et un état d’esprit hérité. Mais avec le temps et à l’aide de certaines astuces psychologiques, il devient aisé et amusant de repérer immédiatement tout ce qui ne fait pas partie de nos productions mentales individuelles.

De futures leçons vous proposeront des techniques et des exercices pratiques qui vous permettront de mettre à l’épreuve le contenu théorique de ces cours.
Pour le moment, il vous faut être encore un peu patient et ne pas chercher à brûler les étapes.

Vous avez vécu jusqu’à présent sans connaître les lois de l’esprit : vous pouvez bien patienter quelques mois de plus, cela en sachant que vous pourrez, très bientôt, maîtriser votre propre esprit et atteindre au bonheur que vous visez.

Ainsi, prenez le temps de bien assimiler vos premières leçons d’Ontologie, et ne vous fiez pas à leur allure un peu simpliste : elles ont, n’en doutez pas, un grand pouvoir transformateur sur l’esprit de l’homme. N’attendez pas de « scoop » de ces leçons : le scoop, c’est VOUS ! Vous êtes cette conscience d’Être et d’Exister qui, bientôt, se servira de l’esprit en maître, au lieu de demeurer son esclave.

Entrons à présent dans le vif du sujet.

 

LA CONSCIENCE

 

L’homme n’est pas ce qu’il pense et il n’est pas non plus ce qu’il ressent : il est la conscience qui se sert du mental pour produire ou pour reproduire des pensées, qui entraîneront des sentiments. Lorsque vous pensez, vous obtenez LA PREUVE que vous n’êtes NI les pensées NI même leur contenu (ce qu’elles racontent !)

En effet, puisque VOUS avez une pensée, c’est donc bien qu’il existe DEUX CHOSES : vous ET la pensée.

Ce premier constat ontologique est très important !
Ne vous laissez surtout pas abuser par le côté évident de cette proposition.
Vous réaliserez bien vite que cette première loi est une clef magistrale qui ouvre des horizons aussi nouveaux que merveilleux.

Il existe quelque chose, c’est à dire VOUS, ce que vous êtes vraiment, et ce quelque chose se résume à de la pure conscience d’Être, c’est tout ! Tout le reste est produit (ou reproduit, en fait) par VOTRE mental et en esprit. Mais vous n’êtes pas ce mental ou cet esprit. Vous n’êtes pas non plus ces sentiments, ces émotions, ces désirs et toutes ces formes de perceptions (vue, ouïe, odorat, etc.)

Tout cela est LE PRODUIT du mental humain qui se sert de l’esprit pour créer des choses et encore des choses, avec plus ou moins de discernement, soit dit en passant ! Nous aimerions que vous compreniez bien ceci : vous êtes, en fait, pure conscience !

Cette même conscience qui vous permet de SENTIR que vous existez, même lorsque vous ne pensez à rien ! Puisque vous n’êtes pas ce que vous pensez, sentez et percevez sans cesse, vous pouvez déjà commencer à prendre un certain recul avec les divers effets qui résultent de vos processus mentaux. L’origine de la souffrance humaine tient en un seul mot : IDENTIFICATION !

C’est parce que l’homme s’identifie sans cesse à ce qui se trouve dans son mental qu’il connaît la souffrance ! La conscience est éternelle, parfaite et invariable ! Le formes mentales générées en esprit sont provisoires, imparfaites (puisque perfectibles) et changeantes. Se sont les modifications de l’esprit (le fait de sauter d’une idée à une autre) qui provoquent la souffrance et donc, l’absence de plaisir (nous y reviendrons dans une prochaine leçon.)

Un exemple très simple : aujourd’hui, vous pensez que vous êtes beau (belle) et intelligent(e), et, bien entendu, vous ressentez du plaisir (plaisir qui est induit par la nature des ces pensées) Demain, un événement vous fait songer que vous êtes moche et stupide, et vous ressentez du chagrin !

Voici la question à cent euros : êtes vous cette idée d’être beau (belle) et intelligent(e) ou bien cette autre idée d’être moche et stupide ?
Comment pouvez-vous changer à ce point, d’un jour à l’autre ?

Est-ce seulement possible ?

Réponse : Vous êtes, aujourd’hui, demain et toujours, cette conscience d’exister qui est le témoin impassible de toutes les modifications de l’esprit. Ce qui change, d’un jour à l’autre, se sont les pensées que VOUS entretenez au sujet de vous-mêmes, et pas ce que vous êtes vraiment.

C’est l’esprit qui bouge, pas vous ! C’est l’esprit qui génère les formes mentales innombrables, mais vous n’êtes AUCUNE de ces formes transitoires : vous êtes la conscience d’Être !

Certes, vous pouvez penser que vous êtes un homme (une femme), un époux (une épouse), un frère (une sœur), un(e) secrétaire ou un individu de telle race, par exemple. Mais toutes ces idées ne servent en fait qu’à DONNER FORME à des concepts qui sont acceptés d’une manière collégiale, sans plus.

Et de tous ces concepts, vous en êtes conscient(e), n’est-ce pas ?
Eh bien ! Oubliez un moment ces concepts : ce qui reste, c’est vous, c’est à dire la conscience.

Si vous pensez que vous êtes stupide, par exemple, sans doute chercherez-vous à démontrer le contraire par des actes particuliers, afin de redorer votre blason, que se soit à vos yeux ou à ceux des autres. Mais prenez donc le temps de réfléchir à ceci : En réalité, vous ne ferez que produire des pensées supplémentaires et vous serez poussée à agir en fonction d’une idée qui n’existe que dans votre esprit ! Amusant, non ?

Si vous pensez du bien de vous, vous ressentez du plaisir.
Si vous pensez du mal de vous, vous ressentez de la souffrance.
En fait, souffrance et plaisir n’existent que par l’esprit et se succèdent sans cesse, cela, à cause des incessantes MODIFICATIONS de l’esprit. Nous avons envie de vous donner ce conseil hilarant :

Réfléchissez, avant de penser !

Depuis votre naissance, vous avez cette conscience d’être et d’exister et elle n’a JAMAIS varié d’un pouce ! Par contre, depuis votre naissance jusqu’à ce jour, votre mental a développé une capacité croissante à générer des formes mentales et à en accueillir des autres individus. Si vous préférez, se sont vos capacités mentales qui changent ou évoluent, pas vous. De même que c’est votre corps qui se développe, grandit puis commence à vieillir, pas vous !

Même si vous pensez toujours que vous êtes Untel, la VISION que vous avez de ce untel varie constamment, cela parce que votre esprit modifie sans cesse la forme de l’idée que vous avez de vous-mêmes.

Voici une autre question bizarre : Lorsque vous dormez profondément, que pensez-vous à votre sujet ? Vous ressentez-vous comme étant une personne intelligente ou stupide, par exemple ?

Réponse : lorsque vous dormez profondément, vous ne pensez RIEN et donc, vous ne ressentez RIEN. Pensées et sentiments sont intimement liés : toute pensée provoque un sentiment connexe. Par la suite, chaque fois que vous penserez la même chose, vous ressentirez la même chose. Simple, non ?

Essayons, à présent, de dégager de tout ceci une chose qui puisse ressembler à une loi ontologique !

***** L’esprit est en perpétuel mouvement, même lorsqu’il ne forme rien. Lorsque l’esprit se contente de vibrer sur la fréquence qui lui est propre, on l’appelle conscience. Lorsque l’esprit produit une forme quelconque, sa fréquence de base chute dans une certaine mesure, et l’esprit devient pensée. *****

En fait, l’esprit et la conscience, c’est la même chose ! Mais la pensée, c’est de l’esprit qui vibre plus bas (en cycles par seconde ou en hertz, comme on dit aujourd’hui) Lorsque l’esprit produit une pensée, la conscience se transforme en prise de conscience (ou en intellect, si vous préférez), et cette conscience là est limitée à la forme mentale dont elle résulte.

En clair, ça signifie que si vous pensez que vous êtes un artichaut, vous perdrez votre conscience d’Être et vous devrez vous contenter de la prise de conscience qui est celle d’un artichaut !

La conscience, c’est ce que vous êtes : la prise de conscience, c’est ce qui résulte d’un état d’esprit particulier.

Une personne émotive n’a pas vraiment conscience d’elle-même : elle prend conscience des choses au travers du filtre de ses émotions, ce qui, bien entendu, limite et fausse considérablement son discernement.


Pour retrouver cette faculté de discriminer, il est primordial de comprendre, au préalable, que nous ne sommes pas ce que nous pensons, sentons et percevons sans cesse. Le but n’est pas de faire semblant de ne pas se sentir concerné : le but est DE NE PAS être concerné par les mouvements anarchiques de l’esprit, que ces mouvements s’effectuent dans notre mental ou dans celui des autres.

Et pour ne pas (ou ne plus) être concerné par ce qui semble se passer au-dehors  ou à l’extérieur de nous, il suffit de polariser son attention mentale sur la conscience. En se concentrant régulièrement sur notre propre conscience d’Être et d’Exister, il se produit rapidement un double phénomène :

Premièrement, nous réalisons que ce que nous sommes est invariable, illimité et éternel. Deuxièmement, nous réalisons que tout ce qui semble se passer au-dehors ou à l’extérieur de nous, se passe en réalité dans notre mental. Analysons rapidement (nous y reviendrons souvent) le premier phénomène :

En prêtant attention à notre conscience d’Être et d’Exister (Soi), nous détournons du même coup notre attention des mouvements capricieux de l’esprit. Certes, ces mouvements continuent de se produire, puisqu’il est IMPOSSIBLE de les faire cesser, mais NOUS N’EN SOMMES PLUS CONSCIENTS !

Et comme nous n’en sommes plus conscients, ils n’ont plus le pouvoir de nous affecter ! Comprenez-vous ?

Les techniques qui préconisent de faire le vide mental sont étonnamment stupides. En effet, l’esprit remplit toutes choses et il est à la base de tout. Comment pourrions-nous, de ce fait, créer en esprit et avec l’esprit, une condition dans laquelle l’esprit serait absent ?

L’esprit est toujours en mouvement, mais ce n’est pas ce mouvement en lui-même qui pose problème ; ce sont les formes mentales qu’il génère tandis qu’il est en mouvement.

Pourriez-vous, s’il vous plaît, relire les deux derniers paragraphes, avant de poursuivre ? Merci !

Laissons donc l’esprit œuvrer selon sa nature et employons cette simple astuce qui consiste à détourner notre attention de l’esprit pour l’orienter fermement vers la conscience. Lorsque l’attention est rivée sur la conscience, nous ne sommes conscients que… De nous-mêmes, c’est à dire de notre conscience qui est nous ! A ce moment, nous réalisons que notre conscience est invariable, sans coupure et, surtout, très reposante !

Voyons un peu le second phénomène :

Pour que nous puissions être conscients d’une chose quelconque, il est nécessaire que nous prenions conscience de cette même chose, c’est évident. Même si cette chose paraît se trouver à l’extérieur de nous, c’est bien en esprit et dans notre mental que s’effectue cette prise de conscience. En clair, quoi qu’il puisse se passer sous nos yeux, c’est bien dans notre tête (en fait en esprit) que s’effectue la vision, et non pas à l’extérieur.

S’il existait une séparation entre notre conscience et les évènements extérieurs, comment pourrions-nous en être informé au-dedans ? En apparence, nos yeux nous fournissent les informations…

En apparence seulement ! Mais même dans ce cas, si l’information n’était pas transférée en esprit et dans notre mental, comment pourrions-nous en disposer pour analyse ?

Les termes «Prise de conscience» sont très révélateurs : nous prenons l’information avec l’esprit et nous la plaçons dans notre mental. Ceux qui s’imaginent penser avec ou dans leur tête, devraient réfléchir à ceci : puisque c’est dans la tête que se produisent les processus mentaux et les diverses prises de conscience, c’est donc également avec l’esprit et dans notre mental, que se produit l’ensemble des phénomènes observables !

Parce qu’ils peuvent être observés, justement !
Et qui observe ainsi ? La conscience, oui.
Et qu’est-ce qu’elle observe, cette conscience ? Les mouvements de l’esprit générateurs de formes innombrables, bravo !
Moralité : Tout ce dont nous sommes conscients se résume à des formes mentales. Boum ! C’est dit !
On se fait une seconde loi ontologique ? OK, on y va !

***** Tout est fait d’esprit et l’univers est mental. L’ensemble de nos prises de conscience se produit dans le mental et à l’aide de l’esprit. Rien n’existe indépendamment de celui ou celle qui en prend conscience, car tout est créé par celui ou celle qui croît n’être que le témoin de phénomènes extérieurs. *****

Cette loi est bien trop profonde pour être assimilée en une seule fois, mais vous pouvez déjà essayer d’en imaginer les immenses implications ! Si celui qui observe est en fait celui qui PRODUIT le phénomène apparemment observé, alors cela signifie que l’esprit est capable d’inventer tous les scénarios probables ou imaginables ! Et surtout, que la conscience possède la prérogative de CHOISIR le scénario spirituel qui lui convient le mieux !

Par pitié, relisez au moins deux fois ce dernier paragraphe !!

A présent, faisons-nous l’avocat du diable ! Essayons d’affaiblir notre prémisse, en supposant que le monde extérieur existe vraiment et que nous ne voyons que ce qui se passe en vérité et au-dehors ! Vous verrez que même ainsi, il nous est encore possible de retomber sur nos deux pattes !

Exemple : vous observez un accident de voiture qui se produit sous vos yeux. Tout le reste de la journée, vous en êtes tout(e) retourné(e) et un rien nauséeux(se). Pourquoi ? Parce que l’accident se produit toujours en vous, du moins, aussi longtemps que VOUS y pensez !
Que vous y pensez en esprit et dans votre mental.

L’imagination vous permet de ressentir de l’angoisse à l’idée qu’il puisse vous arriver un tel accident. En fait, il est déjà là ! Dans votre mental, et il produit déjà des dégâts psychologiques.

Voyons à présent ce qu’on nomme la force vitale.

L’esprit vibre sans cesse. Lorsqu’il vibre sur sa fréquence naturelle, il produit de la conscience. Les Chrétiens primitifs appelaient cette vibration pure de l’esprit Le Saint-Esprit. L’Esprit écrit avec un «E» majuscule indique simplement la conscience spirituelle (ou « sans pensées ») Le mot «Saint» se réfère à la pureté d’une conscience sans formes et sans limites imposées par les pensées. Lorsque l’esprit conserve sa fréquence originelle, il est appelé également Principe.

C’est à cette fréquence très élevée que se manifeste le plus de vitalité. La vitalité, c’est l’énergie déployée par la fréquence vibratoire de l’esprit.


Plus l’esprit vibre haut, plus il déploie de force et donc, de vitalité.
A l’inverse, moins l’esprit vibre haut, moins il génère de vitalité.

La pure conscience (Principe Directeur ou Dieu) est ce qui produit le plus de force vivante. Un état d’esprit humain contient de nombreuses pensées associées par leur nature semblable. Plusieurs pensées orientées vers un but commun forment donc un état d’esprit.

Lorsque l’esprit devient formel, c’est à dire lorsqu’il forme des pensées, sa fréquence de base chute rapidement. Les pensées ont une densité car selon la nature d’une pensée, les particules d’esprit qui la composent se concentrent et s’assemblent avec plus ou moins de cohésion. Une pensée présente donc une fréquence vibratoire qui lui est propre, et cette fréquence dépend principalement de son degré de densité et de cohésion.

Plus l’esprit se condense pour former une pensée, moins la fréquence est élevée. Moins la fréquence est élevée, moins la vitalité que génère cette pensée est importante. Mais qu’est-ce qui définie le degré de cohésion et la densité d’une pensée ? Réponse : L’INTELLIGENCE !

L’intelligence spirituelle est différente de cette idée que s’en forment les hommes. Le mot «intelligence» peut se traduire par : Dieu à l’Intérieur.

( « int » = intérieur et « El » = Dieu)

En clair, lorsqu’une «forme-pensée» permet l’expression de la conscience de Soi (Dieu), elle permet l’expression d’un double pouvoir : la liberté et la créativité. Une forme mentale qui n’exprime pas la conscience d’Être est nécessairement «dense et lourde» et ne permet pas le changement nécessaire à l’évolution des formes en toute liberté. Lorsqu’elle est dense et lourde, elle ne manifeste pas non plus un haut degré de créativité.

En somme, moins une pensée permet à la conscience d’exprimer librement son pouvoir créateur, moins cette pensée sera accompagnée de force vitale.

C’est une question « d’économie de la vie » !

Si une forme-pensée lourde, statique et sans intérêt pouvait posséder un grand pouvoir, l’univers se figerait rapidement en des formes inutiles et statiques. Certaines pensées sont dynamiques, d’autres sont statiques. Ce qui est dynamique produit de l’énergie spirituelle (Force vitale), tandis que ce qui est statique annule l’expression de cette même Force.

L’esprit cherche compulsivement à faire évoluer les formes mentales en fonction de cet Idéal de liberté et de créativité. Il cherche, par tous les moyens (nous parlerons du Karma dans une prochaine leçon) à produire des formes mentales capables d’exprimer les attributs de la conscience. Comme ses attributs sont illimités, l’esprit s’excite comme un forcené pour permettre à la conscience de bénéficier de supports mentaux de plus en plus complexes, raffinés et créatifs !

A l’évidence, une forme mentale qui génère un sentiment d’amour, construit des liens qui permettent à l’esprit de produire de nombreuses formes secondaires.

Et l’esprit ADORE former des choses, et encore des choses ! C’est son boulot, après tout ! Une forme mentale qui génère un sentiment tel que la haine, est destructrice de ces mêmes liens qui permettent à l’esprit de produire une multitude de formes secondaires. Ce qui met l’esprit dans une situation intenable, le pauvre chou !

Prenons un exemple amusant : il ne viendrait à l’idée d’aucun parent équilibré de mettre une mitraillette chargée entre les mains d’un enfant de cinq ans ! L’homme à tendance à penser qu’il n’est pas bon de mettre beaucoup de pouvoir entre les mains de personnes inconscientes. Et il a tout à fait raison ! De même, les lois spirituelles prévoient quelques sécurités des plus élémentaires (c’est cela, l’intelligence) :

Moins une forme est consciente, moins elle possède de pouvoir !

En fait, cette intelligence spirituelle est automatique. Lorsque le mental de l’homme forme une idée quelconque, moins il réquisitionne de particules d’esprit, plus la pensée qui en naîtra sera puissante et inversement. Voici un exemple un peu simpliste pour essayer de bien nous comprendre :

Vous avez une valise pour partir en voyage, mais vous devez pouvoir vous déplacer rapidement, pour ne pas louper les correspondances entre les trains et les avions. Voici quelle pourra être votre «loi» de voyage :

«Moins ma valise sera remplie, moins elle sera lourde. Et moins elle sera lourde, plus vite je pourrais me déplacer !»

Revenons à l’exemple des pensées d’amour et de haine.
Une pensée qui provoque un sentiment d’amour, vibre beaucoup plus haut qu’une pensée qui provoque un sentiment de haine. Cela, tout le monde peut l’imaginer. Mais pas pour la raison que l’on croit !!!

Le bien, le mal, la morale, l’éthique et la foi n’ont rien à voir avec les lois de l’esprit ! Une pensée d’amour n’est pas plus «belle» ou plus «autorisée» qu’une pensée de haine :

ELLE EST SIMPLEMENT PLUS LÉGÈRE, CONSTRUCTIVE, ET OFFRE A LA CONSCIENCE UN MEILLEUR SUPPORT POUR S’EXPRIMER LIBREMENT !

D’un point de vue technique, une forme mentale d’amour nécessite moins de particules d’esprit pour manifester un degré de cohésion convenable : elle est donc plus apte à être remodelée à l’infini et sans efforts. Elle est aussi constructive, parce qu’elle PRODUIT des effets illimités sur soi et sur autrui (positifs)

Elle offre également un excellent support à la conscience, parce qu’une pensée d’amour vibre sur une fréquence qui est plus proche de celle de l’Esprit Informel (puisqu’elle nécessite moins de particules condensées) Vous comprenez bien ce sujet ?

Il est important, croyez-nous ! Le but est de réussir à dissocier l’expression de ces lois de nos fantasmes d’adolescents qui ont oublié de grandir jusqu’à l’âge adulte !

Évidemment, d’un point de vue humain, il est nettement plus agréable de ressentir de l’amour, plutôt que de la haine, mais si vous croyez devoir choisir ce qui produit de l’amour, sous prétexte que c’est une loi de Dieu, vous perdez votre indépendance, votre intelligence et votre pouvoir créateur.

Essayez de comprendre ceci :

Les lois de l’esprit concernent uniquement le fonctionnement de l’esprit, et non « Ce qu’il faut faire avec l’esprit » !

Vous saisissez la nuance ? Elle est subtile, nous en convenons. Exemple : On vous donne une somme d’argent pour vous acheter des habits. Cet argent et le pouvoir d’achat qui lui est relié, représentent les lois de l’esprit. Bien. Quelqu’un vous dit que vous devriez plutôt mettre cet argent de côté, car on ne sait jamais ce qui peut arriver !

Ce « conseil éclairé » représente les programmations mentales humaines, c’est à dire des « lois » imaginaires qui, justement, empêchent les véritables lois de l’esprit d’être exploitées pour votre plus grande joie. Une LOI spirituelle n’est pas un truc du genre :

« Tu ne feras pas ceci ou cela ! »

Une LOI spirituelle, ça ressemble plutôt à ceci :

« Si tu fais ceci, il adviendra cela : choisi donc librement. »

Il est impossible de différencier les lois humaines (de grosses âneries, en général) des les Lois Spirituelles, si on ne connaît pas les deux.
Tout le monde connaît ce que contiennent les programmations mentales des hommes. Reste à connaître et à «essayer» les Lois spirituelles. Ensuite, vous pourrez choisir librement, mais pas avant, c’est évident. Cette leçon est bientôt terminée.


Nous allons vous fournir un petit résumé, puis nous passerons à une autre leçon lorsque vous aurez ressenti cette toute première approche de l’esprit. Ne craigniez pas d’avoir «loupé» quelque chose : toutes les leçons reprennent régulièrement les mêmes thèmes, en fournissant de plus amples développements.


Ces leçons sont « à vous » et personne ne viendra vous les voler avant qu’elles ne soient devenues parties intégrantes de votre être.

Si vous n’avez pas compris un passage, restez cool et ne forcez pas sur vos méninges ! Tout deviendra clair pour vous, en temps et en heure. Nous vous conseillons toutefois de relire cette première leçon au moins deux fois avant de passer à la suivante.

L’idéal serait que vous méditiez sur chacune de ces leçons durant quelques temps avant de prendre connaissance du contenu des leçons suivantes. Mais vous demeurez LIBRE d’établir tout autre protocole d’étude de votre choix !

 

LE RÉSUMÉ

 

La conscience consiste en ce que nous sommes vraiment.
Nous ne sommes ni nos pensées, ni nos sentiments, mais bien cette conscience qui observe toutes choses.

Lorsque l’esprit vibre sur sa fréquence la plus élevée (son Principe), on l’appelle «conscience.»

Lorsque l’esprit forme des idées, on l’appelle «pensée.»

Porter attention aux mouvements incessants de l’esprit, revient à perdre conscience de Soi et à se contenter d’une prise de conscience relative aux limites des formes engendrées en esprit et dans le mental.


Tout est fait d’esprit et l’univers (phénoménal) est mental.

Nous ne voyons pas les choses extérieures, nous observons nos pensées (ou nos réactions à ce qui est perçu par nos sens)
Chaque pensée est toujours accompagnée d’un sentiment.

Une même pensée produit donc toujours le même sentiment (ainsi que les mêmes émotions et désirs connexes.)

Le plaisir et la souffrance résultent des formations mentales (processus mentaux) Si plaisir et souffrance alternent régulièrement sans jamais se fixer, c’est parce que l’esprit ne cesse jamais de modifier le nombre incalculable de pensées qui défilent journellement devant l’écran de notre conscience.

Ce sont ces modifications de l’esprit (Vritti, en sanskrit) qui rendent instable le comportement de l’être humain, qui s’identifie bêtement à tout ce qui se trouve dans son mental.


Lorsqu’un homme réalise que la souffrance résulte des modifications de l’esprit avec lequel il commet l’erreur de s’identifier, il devient alors pour lui possible d’accéder plus facilement à la paix et au bonheur.

La conscience est éternelle, invariable et illimitée.

L’esprit remue sans cesse et cherche compulsivement à améliorer les formes qu’il produit inlassablement. En se concentrant sur l’esprit, on bouge à la même vitesse que lui et on attrape…

Un solide mal de mer !

En polarisant son attention mentale sur la conscience d’Être et d’exister, on connaît un état de paix, d’amour et de joie qui mérite le prix du billet d’avion sur « Air Liberté » !

C’est la fréquence vibratoire de l’esprit qui produit la Force vitale.

Plus l’esprit vibre rapidement (en cycles par seconde), plus la Force de Vie s’exprime librement et génère du pouvoir.

Lorsque l’esprit est employé pour penser, la fréquence de base chute en fonction du degré de densité et du niveau de cohésion (intelligence) des formes mentales produites en esprit.

Plus la forme est lourde et impropre à véhiculer la conscience de Soi, moins cette forme a de pouvoir. Les formes mentales les plus aérées et les plus créatrices de formes secondaires, sont celles qui détiennent le plus de pouvoir.

Les pensées qui produisent le moins de force vitale :

« Je dois, il faut, je regrette, etc. »

Celles qui produisent le plus de force :

« Je suis, je peux, je veux, je désire, etc. »

Fin du résumé et de la première leçon.

 

Vous êtes à présent invités à poser toutes les questions que vous voulez sur cette première leçon d’Ontologie (ici, par le biais des commentaires !)

Cordialement,

Serge Baccino

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