Une bouteille d’eau pour éclairer le foyer des plus démunis


Eclairage avec des 'bouteilles solaires' par rikiai

A Manille, la bouteille solaire fait fureur
Fichée dans le toit, une bouteille en plastique remplie d'eau inonde la cahute de lumière naturelle : cette "ampoule" économe et écolo rencontre un franc succès dans les bidonvilles de Manille, Delhi ou Rio.

En utilisant de simples bouteilles d’eau usagées en plastique, le projet apporte la lumière aux maisons où l’électricité n’est plus ou pas disponible ni accessible. Les bouteilles remplies d’eau et d’eau de javel, sont placées dans les toits, elles absorbent la lumière du soleil pour éclairer l’intérieur d’une maison. Environ 55 watts sont distribués par bouteille ! Elles apportent la lumière aux personnes qui vivaient dans l’obscurité.

L’idée provient des étudiants de l’Institut de Technologie du Massachusetts, et a déjà été utilisé au Brésil et en Haïti. Le projet est maintenant en mouvement autour de Manille aux Philippines, en donnant la lumière aux familles moins fortunées.

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Commentaire de Laëtitia Ludivine le 24 Janvier 2012 à 14:40

Un chef d’entreprise philippin, Illac Diaz, a entrepris de développer dans les quartiers pauvres de son pays l’invention de l’ingénieur brésilien Alfredo Moser. Une simple bouteille usagée d’1 ou 2 litres de soda fait l’affaire. Elle est remplie d’eau et, afin de prévenir la formation de bactéries et garantir la pureté et la transparence du liquide, un peu d’eau de Javel est ajoutée. Il faut ensuite percer le toit de zinc ou de tôle des masures pour la fixer - une petite manipulation qui ne demande pas un savoir-faire complexe - et d’un coût modique que la fondation MyShelter (mon refuge), créée par Illac Diaz, finance grâce à des dons. Exposées au soleil, les bouteilles produisent une intensité lumineuse équivalente à une ampoule de 50 watts. « C’est une révolution populaire qui utilise une technologie simple et bon marché », clame Illac Diaz. Les bouteilles ne permettent pas de se priver de toute source de lumière artificielle puisqu’elles n’éclairent que le jour. Mais elles réduisent drastiquement la facture énergétique de populations indigentes. L’initiative a déjà essaimé en Inde, en Afrique du Sud, au Vietnam, au Népal, au Mexique, en Colombie et jusque sur l’île de Vanuatu, dans le Pacifique. Sur un an, Illac Diaz ambitionne d’aider 1 million de personnes dans son pays via sa fondation MyShelter. Sans compter les installateurs de bouteilles, un nouveau métier qui a le vent en poupe à Manille.

http://www.ecolomag.fr/?ECOLO_RUBRIK/ECONEWS

 

Commentaire de Laëtitia Ludivine le 16 Janvier 2012 à 16:35

Bonjour Etoilecristall,

Ces informations veulent mettre avant tout en avant la créativité de l'homme. La créativité engendre encore plus de créativité. La créativité est une énergie qui développe le sentiment d'être dans l'abondance et aussi dans l'indépendance. Savoir que l'on peut entamer le processus de transformation de son environnement immédiat donne de l'espoir.

Quand on visionne la vidéo, il est dit que l'eau est un luxe tout comme l'électricité. L'économie que ces personnes peuvent faire pour éclairer des huttes en acier qui sont sombres aussi durant le jour, ils peuvent la réinvestir dans l'éducation de leurs enfants, d'autres projets etc...

Cela montre qu'avec peu de moyen et beaucoup d'imagination, l'homme est capable de créer des choses utiles, écologiques et accessibles à beaucoup.

C'est un message rempli de lumière même si ce système n'éclaire que durant la journée et je finirai par ces mots:

"Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres." Lao-Tseu

‎"Il ne s’agit pas, bien sûr, d’opposer à ce catastrophisme permanent, un angélisme béat et naïf, mais de sortir de l’alternative stérile entre attitude « pessimiste » ou «optimiste» face à l’avenir, et de la remplacer par une approche réaliste, lucide, pragmatique et constructive. Car des faits positifs existent, en masse, dans la vie quotidienne du monde : découvertes déterminantes pour le futur, créations collectives, solidarités, générosités, bénévolat, liens trans-culturels, etc. Il faut aussi savoir les mettre en avant. La mémoire n’est pas seulement mémoire de survie, elle est aussi mémoire de création. Les faits positifs, reliés entre eux, nous aident à avoir l’envie de construire demain, les mois qui viennent, l’avenir."
Joël de Rosnay

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