Le temps ne s’arrête que lorsque s’arrête la pensée. C’est au moment de l’arrêt qu’est le maintenant.

La réalisation du maintenant n’existe que dans un état de liberté et la liberté n’est pas le développement de la pensée.

Le maintenant est le silence du passé.

 

Un esprit riche dans sa tranquillité ne projette rien au-delà de ce qui est.

 

Ce n’est que l’esprit innocent – en dépit de ses milliers d’expériences – qui peut voir ce qu’est la vérité. Et ce n’est que la vérité qui puisse rendre l’esprit vulnérable, c’est-à-dire libre.

L’innocence ne peut être que dans la mort du passé. Mais nous ne mourrons jamais à hier. Nous avons toujours un résidu, un lambeau d’hier qui nous reste accroché et c’est cela qui rive l’esprit au temps. Le temps est donc l’ennemi de l’innocence. On doit mourir tous les jours à tout ce que l’esprit a capturé et à quoi il s’accroche, sans quoi il n’y a pas de liberté. C’est dans la liberté qu’on est vulnérable. Il ne s’agit pas de deux choses qui se produisent l’une après l’autre – c’est un seul mouvement, qui à la fois vient et va. C’est en vérité la plénitude du cœur qui est innocent.

L’innocence n’est pas un état infantile : on peut être à la fois mûr et innocent. Mais le vaste espace qui accompagne l’amour ne peut pas se produire tant que le psychisme n’est pas libéré des nombreuses cicatrices de l’expérience. Ces cicatrices empêchent l’esprit d’être innocent. La méditation consiste à libérer l’esprit de la constante pression de l’expérience.

 

Méditer c’est se vider du connu.

La méditation est l’innocence du présent ; elle est donc toujours seule. L’esprit complètement seul, intouchable pour la pensée, cesse d’accumuler.

 

Parfois la méditation est aussi légère qu ‘une brise qui passe ; d’autres fois sa profondeur est au-delà de toute mesure. Mais si l’esprit s’accroche à l’une ou l’autre de ses apparitions et en garde le souvenir afin de s’y complaire, l’extase disparaît. Il est important de ne jamais s’en saisir et de n’avoir pas le désir de s’en emparer. L’action possessive ne doit jamais intervenir dans la méditation, car la méditation n’a ni racines ni aucune substance accessible à l’esprit.

Krishnamurti

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