Dans la tradition du Shintô qui est la religion originelle du Japon et qui signifie « la Voie des Dieux », on retrouve deux notions importantes : Misogi et Haraï.

Misogi

La source de cette philosophie est une conception de la pureté. Misogi trouve son expression dans l’action de se baigner. C’est l’acte physique du bain.

Cependant, Misogi ne consiste pas seulement à faire sa toilette et nettoyer son corps. Lorsque le corps physique est lavé par l’eau, le cœur et l’esprit sont purifiés en même temps.

Par exemple, avant d’entrer dans un temple shintô, on se lave les mains et par cette action, on est censé faire la distinction entre le profane et le sacré en changeant notre attitude intérieure. Le fait de se laver les mains permet d’éliminer des impuretés, de purifier notre cœur et notre esprit afin de pouvoir être reliés aux divinités du temple. C’est le but le plus important qui est en rapport direct avec Misogi.

Haraï

On dit souvent que le Shinto commence et finit avec haraï.
C’est un concept qui est au cœur même de la philosophie du Shino.
Ce terme à plusieurs significations. La plus importante est liée au fait de rembourser ses dettes morales et de restaurer ainsi l’équilibre. Une autre peut avoir le sens de secouer la poussière afin de devenir propre ou de rendre les choses propres. Il y a l’idée ici d’effacer nos transgressions grâce à une expiation par la purification.
Ainsi Haraï nous invite à nous élever spirituellement en effaçant nos erreurs et nos mauvaises actions et ainsi atteindre un état de pureté.

D’autre part, le Gange est considéré comme sacré par les hindous. L'immersion dans le Gange lave le croyant de ses péchés et la dispersion des cendres dans le fleuve peut apporter une meilleure vie future et même permettre d'atteindre plus tôt le la délivrance, c'est-à-dire la sortie du monde phénoménal.
Pour les hindous, l'eau du Gange possède la vertu de purifier le corps des humains et de libérer l'âme des défunts.

L'immersion de Jésus dans le Jourdain pour le baptême a également un lien avec le péché.

Le commencement de la vie publique de Jésus commence par son Baptême par Jean dans le Jourdain. Jean proclamait dans l’Evangile de St Luc (Chap. 3 – verset 3) : "Un Baptême de repentir pour la rémission des péchés "

Comment s’effectue  le phénomène de nettoyage et de purification sur le plan physique ?

Il existe dans l’univers un phénomène qui permet à toute chose de durcir avec le temps. Par exemple, le sang  se coagule au bout d’un certain temps. La peau souple du bébé se transforme en peau dure du vieillard. Il en est de même pour les jeunes plantes qui présentent des feuilles fines.

Ce phénomène de durcissement se produit également dans notre corps.

C'est-à-dire que les toxines qui sont dans notre organisme finissent par durcir et se localisent à certains endroits du corps.

La fièvre est un mécanisme merveilleux destiné à faire fondre ces amas de toxines durcies.

Ces toxines fondues vont se diriger alors vers les émonctoires naturels qui sont pour ainsi dire des voies de sorties.

Après avoir fondues, ces toxines s’éliminent sous forme d’écoulements nasals, de crachats, de boutons, de diarrhées, d’urines, de selles, de saignements, etc.

L’intensité de la fièvre dépend de la dureté des toxines.

Autrement dit, plus les toxines sont dures et anciennes et plus la température issue de la fièvre est élevée.
Par exemple, si la consistance des toxines est dure comme le chocolat, la température du corps, à 37° est suffisante.
Par contre, si celle-ci est dure comme le plomb, une température de 38° sera nécessaire. En ce qui concerne la consistance des toxines dures comme l’acier, la température peut monter jusqu’à 40°. Dans le cas d’une consistance dure comme le diamant, la température de la fièvre sera de 42°.

On peut donc dire que la fièvre est l’alliée de l’homme.

Il est inutile de s’en inquiéter ou de s’affoler (dans la mesure où notre vie n’est pas en danger).

Stopper ou faire descendre la fièvre est le comble de la stupidité !

Parfois, la fièvre ne suffit pas à faire fondre les toxines. C’est alors que rentrent en scène les microbes, qui ont pour rôle de « manger » les toxines accumulées par l’organisme.

D’autre part, en se divisant pour se reproduire, ils provoquent de la fièvre, laquelle a pour mission, comme nous venons de le voir, de faire fondre les accumulations de toxines.

Il est donc nécessaire d’entretenir la fièvre en s’alimentant (c'est-à-dire en mangeant ce que l’on désire). En réalité, on ne meurt pas de la fièvre, mais d’un manque de vitalité.

Une personne décédée est froide. La fièvre témoigne donc que nous sommes en vie.

Plus on est jeune et plus on peut supporter de grosses fièvres.

Pour entretenir cette vitalité, en période de fièvre, on a besoin de trois énergies :

L’esprit du feu donné par le cœur. En raison de la fièvre, les pulsations cardiaques s’accélèrent, c’est parce que le cœur absorbe l’esprit du feu.

L’esprit de l’eau donné par les poumons. En raison de la fièvre, la respiration s’accélère, parce que les poumons absorbent l’esprit de l’eau.

L’esprit de la terre donné par l’estomac. Il est donc nécessaire de « mettre du charbon » dans la locomotive.

Je le répète :

On ne meurt pas à cause de la fièvre mais à cause de l’affaiblissement de l’organisme. Il faut savoir, d’autre part, que la plupart des virus ne résiste pas à une température de 39° et plus.

A suivre ...