Êtes-vous optimiste ? Des moyens de le devenir...

ÊTES-VOUS OPTIMISTE ? Des moyens pour le devenir...

En parcourant le web ce matin, je tombais au hasard de mes recherches sur un article de Marc Vachon, auteur d'un blog à succès qui compte à son actif une grande communauté d'internaute. Tous semblent partager un même point commun : La quête du changement ! Et pour cause, le titre de son blog est : Oser Changer. Je ne pouvais, en cette semaine des Experts, ne pas partager avec vous cette lecture.

 

Êtes-vous optimiste ou pessimiste ?

Je lisais récemment les résultats d’un sondage portant sur l’optimisme dans 140 pays et je me disais que l’être humain est bien fait finalement. Commandé par l’Université du Kansas, ce sondage Gallup s’est effectué auprès de 150 000 et les résultats ont été présentés à la rencontre annuelle de l’Association for Psychological Science à San Francisco. En dépit de la crise économique, de la menace écologique et des autres malheurs qui affectent le monde, près de 90% des personnes interrogées sont optimistes et s’attendent à ce que les cinq prochaines années soient aussi bonnes ou même meilleures que celles que nous vivons maintenant.

Ces résultats viennent confirmer d’autres études antérieures qui montrent qu’être optimiste est non seulement naturel chez l’être humain, mais que cela a de nombreux effets bénéfiques. Les personnes qui évaluent positivement leur bien-être ont en général un système immunitaire plus fort, des revenus plus élevés, font de meilleurs mariages, sont plus sociables et sont capables de faire face plus facilement aux difficultés de la vie. Celles qui, en plus d’être optimistes, sont reconnaissants et tolérants présentent, quant à elles, moins de risques de mourir d’une maladie cardiovasculaire.

 

 

Des moyens pour devenir plus optimiste

C’est bien beau tout cela, me direz-vous, mais que faire quand la vie nous a fait autrement ? Car il semble, en effet, que ces caractéristiques soient en partie innées : certains d’entre nous auraient en quelque sorte un ADN qui les avantage, des natures heureuses finalement, et d’autres non. C’est en tout cas ce que révèlent plusieurs études réalisées par exemple auprès de jumeaux identiques séparés à la naissance. Heureusement, la génétique ne compterait que pour 50%, le reste dépendant de soi et des stratégies que l’on utilise jour après jour. Alors, en attendant les avancées de la manipulation génétique, en voici au moins trois qui font l’unanimité dans les études sur le bonheur.

 

1- L’altruisme

Michael Steger, psychologue à la University of Louisville au Kentucky, a démontré que le fait de poser un geste altruiste procure encore plus de bonheur que de faire quelque chose pour son propre plaisir. Si en plus ça nous rend plus optimiste… Paradoxalement, la personne qui donne retire autant, sinon plus, que celle qui reçoit. Je me souviens d’une recherche qui, il y a quelques années, montrait que lorsqu’une personne rend service de façon désintéressée, son cerveau provoque le relâchement d’endorphines dans sa circulation sanguine . Le même phénomène se passe dans le cerveau de la personne qui reçoit et, fait à noter, même chez celle qui est spectatrice d’une scène où une personne fait un acte de gentillesse pour une autre. D’où l’importance de donner au suivant, la bonté est contagieuse.

2- L’attention

C’est bien connu, nous devenons ce à quoi nous accordons notre attention de façon régulière. Lorsque notre attention est régulièrement centrée sur ce qui ne va pas, sur les manques, la réponse de stress peut se faire sentir dans notre organisme. Que notre attention soit centrée sur le manque n’est pas mauvais en soi, puisque nos insatisfactions peuvent être un moteur de la motivation à agir. Mais lorsque ce manque est associé à un sentiment d’impuissance de notre part, que ce sentiment soit réel ou imaginaire, alors l’organisme réagit par l’anxiété et le stress. Ne sous-estimons donc pas l’impact sur notre moral et, à fortiori, sur notre motivation, de ce à quoi nous donnons notre attention. Il ne s’agit pas de nous isoler derrière une cloison hermétique d’indifférence, mais il faut aussi apprendre à protéger notre état d’esprit. C’est une mesure de santé émotionnelle pour ceux et celles qui veulent survivre dans un climat particulièrement déprimant. Cela implique de décider volontairement de couper court à une conversation qui n’aboutit qu’à miner notre moral, que l’on refuse la compagnie de certaines personnes particulièrement enclines à ne voir que des problèmes, que l’on agit consciemment pour se préserver de ces personnes qui polluent, bien malgré elles parfois, notre environnement. Cela implique d’autre part de donner son attention à ce qui nous fait du bien, à ce qui nous permet d’avancer, de progresser et de nous épanouir.

 

3- L’activité physique

En plus de nous rendre optimiste, l’activité physique améliore notre état d’esprit en grande partie parce qu’elle influence le taux de cortisol et d’endorphines secrétés dans le sang. Quand nous sommes stressés, en colère ou que nous avons peur, nos glandes surrénales secrètent du cortisol. Celui-ci accroît la pression sanguine et le sucre dans le sang, affaiblit la réponse immunitaire et peut provoquer de l’inflammation et des dommages aux différents organes du corps. Or, l’exercice brûle en quelque sorte ce cortisol et le ramène à un niveau normal.D’autre part, l’activité physique fait que l’hypophyse et l’hypothalamus sécrètent des endorphines, antidouleurs naturels de l’organisme qui procurent une sensation de bien-être. Encore faut-il, bien sûr, que l’intensité de l’exercice soit à la mesure du niveau de stress éprouvé.

En terminant, soyons optimistes pour tous ceux qui ne le sont pas. Derek Isaacowitz (Emotion Laboratory at Brandeis University), a démontré que l’optimisme tend à s’accroître avec l’âge. En apprenant à centrer leur attention sur les choses positives et à éviter celles qui sont plus négatives, les adultes plus âgés développent une plus grande résilience émotionnelle. Et comme le souligne Martin Seligman, considéré comme le père de la psychologie positive, l’optimiste est plus heureux non pas parce qu’il ne voit pas la réalité telle qu’elle est, mais parce qu’il porte un regard différent sur elle.

 

 

Ludovic BEUZERON
Expert en Motivation Relationnelle

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