Réflexion n° 533 du 02 septembre 2013

Septembre 2013. Sursaut d’éveil ou rebondissement observé chez l’homme et aussi les nations

Dans notre dernier article nous avons écrit que notre travail psychologique, toute notre vie sur terre, constitue à transformer et à embellir nos pensées, puis à agir conformément à l’idéal que nous avons du beau, du bon et du bien. Dans l’agenda cosmique de l’année, septembre est le dernier des trois mois propices à la réflexion pour discerner et extirper le mauvais grain dans notre grenier intérieur. Durant toute la période nous sommes assistés par toute l’administration de l’Archange OURIEL si nous lui demandons, et il faut le faire sans cesse car c’est de bon sens ! Nous n’arriverons pas seul à voir clair en nous, voilà pourquoi Divine Providence nous a envoyé cet archange, dont le pseudonyme est « Dieu est ma lumière », pour nous aider. Le mauvais grain peut se cacher à travers les aspects les plus subtils de notre nature, et nous faire croire que nous sommes sur la bonne voie !

Et si nous tombons ou bien si nous sommes éprouvés sur ce chemin d’évolution, ayons le courage de nous relever et repartir joyeusement tout en gardant en pensée que notre but final est la réalisation du soi. Comme tout athlète nous vaincrons étape sur étape les difficultés ! Cette démarche est bien entendue individuelle. Il ne peut pas en être autrement puisqu’il s’agit de faire l’introspection ; c’est une démarche mentale et psychologique, et cela correspond à la « gihad » vue par les musulmans. Sur le plan national et international, il revient aux dirigeants en premier de donner des exemples d’hommes ou de femmes éclairés qui savent entrainer leur peuple dans une démarche comparable. Si un peuple chute, comment son leader doit-il relever les citoyens, les encourager à ne pas sombrer, et leur montrer de nouvelles stratégies pour rebondir ? Telle la question de fond.

Dans l’actualité internationale du moment, vous observerez combien il est difficile psychologiquement de commencer la guerre dite « punitive » contre le président Bachar EL ASSAD de Syrie. Seuls les Etats Unis d’Amérique et la France restent en pointe. Les sondages d’opinion dans les deux pays ont montré clairement que la majorité est contre l’entrée en guerre. Ses sondages expriment le sursaut d’éveil des peuples. Faire la guerre est dépassée de nos jours ! Le président OBAMA cherche maintenant la caution du congrès avant de déclencher cette guerre dite de « punition ». Nous espérons que les politiques américains auront le cran de ne pas tromper la voie du peuple. La France ne veut pas y aller toute seule. Vue de l’extérieur nous avons la nette impression d’un jeu subtil entre l’ancien système, qui n’a pas hésité à soutenir des dirigeants va-t-en guerre comme Georges BUSCH avec l’Irak, et le nouveau qui se cherche encore. Les dirigeants du nouveau système doivent ancrer de mieux en mieux notre monde dans l’ère du verseau dont les caractéristiques essentielles sont premièrement une grande acceptation des autres, aussi différents qu’ils sont,   deuxièmement une meilleure circulation des énergies d’harmonie et de sauvegarde de l’environnement.

Les grands gendarmes pour ces dirigeants, tels Barak OBAMA et François HOLLANDE, restent leur opinion publique. Ils peuvent tenir compte ou pas de ce que dit le public, mais ils peuvent aussi conduire le monde dans l’erreur. L’histoire est remplie de mauvaises appréciations dues à des dossiers tronqués ou encore mal ficelés. Rappelez-vous comment Georges BUSH et Tony BLAIR ont entrainé la communauté internationale à faire la guerre contre Saddam HUSSEIN ! Le pays Irak en pâtit encore aujourd’hui. Finalement l’entrée en guerre de la dite communauté internationale a révélé qu’elle voulait égoïstement avoir ou défendre des intérêts matériels, surtout le contrôle du pétrole irakien. En Lybie, sous le prétexte de chasser le dictateur KADHAFI, le président Nicolas SARKOSY de France était à la tête d’une coalition de la communauté internationale pour débarrasser la Lybie de son dirigeant. Même avec l’aval de l’ONU, cette guerre a laissé les libyens encore meurtries. On pourrait faire l’analyse de bien d’autres conflits récents, on conclurait combien les intérêts égoïstes dominent encore la scène mondiale.

En 2013, véritable année de transition vers l’ancrage dans les nouvelles mœurs de l’ère du verseau, les dirigeants devront mieux réfléchir et tenir compte de l’intérêt universel. Il faut faire de même individuellement ! Nous pouvons nous tromper une fois ou deux dans notre appréciation d’une situation, ne nous jugeons pas car l’erreur est humaine ! Ne nous décourageons pas pour revoir notre position et aller de l’avant.

À bientôt,

Jean François MANSILLA

Consultant-Formateur en Développement Global

Analyste des énergies émergentes

Email : jfmans@yahoo.fr

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