La société a toujours oscillé d’un extrême à l’autre. C’est ainsi que nous avons connu les extrêmes des
guerres mondiales et que nous commençons à connaître les épreuves croissantes de la société de
consommation. Je ne veux pas être un oiseau de mauvaise augure, je n’en vois pas l’intérêt, mais je constate aussi que nous sommes dans une époque de surabondance, on n’est comme dans le supplice de Tantale, on meurt de soif alors que l’on est noyé jusqu’au cou et de faim, malgré l’opulence qui règne autour de nous. La légende raconte qu’il est placé au milieu d’un fleuve et sous des arbres fruitiers, mais le cours du fleuve s’assèche quand il se penche pour en boire et les branches s’éloignent quand il tend la main pour en attraper les fruits. Désormais sera comme dorénavant ! Mais notre destin n’est pas forcément obligatoire. On parle de crise, il faudrait ajouter qu’il ne s’agit que de crise d’argent et de la mode. Tout ne se monnaie pas, il existe nombre de relations où l’argent n’intervient pas. Par exemple, chacun de nous a un capital de connaissances, d’idées, de relations… qu’il peut partager sans se dépouiller. On ne pourra jamais dépasser ses besoins. Qui se contente est toujours satisfait, mais si vos besoins sont difficiles à équilibrer, vous souffrirez d’un manque. Le manque le plus important de notre époque est la confiance. Elle est si facile à accorder, mais elle ne supporte pas la moindre déconvenue qui laissera des traces parfois indélébiles et irréversibles. Revenons à une base plus simple la santé, car quand tout va mal, l’essentiel avant toute chose est de tenir debout. Dans le judaïsme, toutes ses lois s’effacent devant la santé. Le rabbin et le médecin sont confrontés au respect de la santé. Parlent-ils le même langage ou s’agit-il de 2 voies différentes ou complémentaires ?
Le rabbin n’interdirait pas particulièrement le sucre à un diabétique, alors que le médecin serait formel. A
l’inverse, ce dernier ne verrait aucun obstacle à ce que l’on mange un sandwich jambon-beurre.
Il s’agit de deux angles de vue différents qu’il faut élargir pour les concilier parce que chacun a sa raison
d’être. Plus simple serait de dire que la religion s’adresse au son par la prière, les commentaires, les croyances, les réflexions, tandis que la médecine est un langage des faits et des images qui peuvent s’analyser et se décomposer. Les médicaments sont des formules chimiques qui sont des images et toute rééducation porte sur des faits. Le domaine du son s’étend à toutes les religions, à la philosophie, l’éthique, à l’ésotérisme, bref à toute la spiritualité et le domaine de l’image à la production, la technique,
bref, au langage des faits, des résultats et de la réalité. Dans une conception rigide, on ne pourra pas comprendre que ces deux domaines sont
intimement liés et indispensables l’un à l’autre pour celui qui cherche l’équilibre et l’harmonie.
La première insuline a été extraite du pancréas de cochon et n’a pas posé de problèmes judaïques, quand il s’agissait de sauver une vie. Aujourd’hui, elle est synthétisée, mais on a dû lier dans un ordre précis 123 acides aminés. On ne doit pas consommer de cochon, mais on doit respecter cet animal qui fait partie de la nature et qui peut nous rendre des services. Une partie de ceux qui font n’ont pas d’âme pour respecter son prochain et à le duper en fabriquant des produits de mauvaise qualité, des machines à durée de vie limitée et programmée, à polluer la nature… au nom d’une rentabilité ! En période de crise, il faut savoir abandonner la mode parce que son chemin n’est pas satisfaisant. Elle nous demande des restrictions, parfois injustes sans contrepartie et sans garantir des résultats, si ce n’est d’essayer de continuer l’existant. Par ailleurs, beaucoup de gens aimeraient continuer leur vie comme d’habitude et s’étonnent, que ce qui était faisable autrefois, ne l’est plus aujourd’hui. Ils refusent tout changement et adaptation. L’oeil ne voit pas ce qui est lent comme la croissance d’une plante et l’évolution des mentalités. En faisant
la même chose, si on espère obtenir des résultats différents, on croit à l’utopie.
La société de consommation nous a habitué au confort et à la prise en charge, notre oeil regarde l’écran de télévision, d’ordinateur, de films… On voit à travers les yeux des autres qui nous charment aussi par la technique employée, alors que rien ne remplacera vos yeux. Nos mains sont atrophiées par la mécanisation et l’importation de produits faits dans des pays à bas coûts de main d’oeuvre. On dépense beaucoup plus d’énergie à revendiquer qu’à utiliser ses mains ou se débrouiller tout seul. Mais qui veut apprendre ? De toute façon l’avenir vous obligera devant les difficultés où vous n’aurez pas de solution. Dans un monde de plus en plus électronisé et informatisé qui est invisible dans son fonctionnement intime et nous n’aurons plus de modèles d’enseignement pour nos enfants comme faisait le monde artisanal qui nous montrait toutes les étapes de l’élaboration d’un projet à qui voudrait regarder faire. Ce chapitre à mes yeux très important pour l’avenir mérite plus amples développements. Dans Pinocchio, www.ourielpost.com
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