Un certain nombre d’articles fleurit ici ou là concernant l’Amour et l’Amitié.  Je veux aussi apporter ma contribution et par là même,  ma façon de voir les choses.

http://youtu.be/C_lUpUK77LI

De nombreux sites de rencontres proposent des questionnaires aux nouveaux venus afin de trouver celui (ou celle) qui nous ressemble. Le proverbe le dit bien « qui se ressemble, s’assemble ».

Les dernières recherches concernant la procréation ne semblent pourtant ne pas aller dans ce sens et accréditer ce dicton.

Les récentes découvertes nous apprennent que ce n’est pas le spermatozoïde le plus rapide qui transmet ses gènes, mais c’est l’ovule qui en choisit un parmi la multitude. Une question se pose alors : Sur quel critère se porte le choix de l’ovule ?

L’ovule a tendance à choisir le spermatozoïde porteur de gènes les plus différents des siens !

Une autre question nous vient alors à l’esprit : Pourquoi ?

C’est tout simplement pour éviter des problèmes liés à un accouplement de personnes qui sont génétiquement très proches.
C’est donc pour l’ovule un moyen de lutter, à sa manière, contre les problèmes de consanguinité. En effet l’ovule sélectionne parmi la « troupe » le spermatozoïde le plus étranger.

La « différence » est donc bien le critère de sélection.

En suivant cet exemple, n’aurions-nous pas intérêt, lorsque nous voulons nous mettre en couple, à choisir un partenaire qui nous ressemble le moins, et donc qui a le maximum de différence avec nous ? Lorsque nous choisissons nos amis, ne devrions-nous pas imiter la sélection biologique de l’ovule ? L’avenir ne serait-il pas aux couples complémentaires plutôt qu’aux couples similaires ?

Une autre découverte tout aussi spectaculaire nous invite à la réflexion. Les biologistes qui ont étudié la conception ont mis en lumière la « sociabilité » et « l’esprit d’équipe » des spermatozoïdes. Qu’ont-ils découvert ?

Le spermatozoïde, aussi différent soit-il, n’a aucune chance de pénétrer dans l’ovule sans l’aide et la « fraternité » des autres spermatozoïdes. Ceux-ci libèrent une enzyme qui attaque le « cocon » de l’ovule. Ce n’est donc que grâce à cette « solidarité » que « l’heureux élu » peut réussir son « entrée ».

La morale issue de ces recherches biologiques peut se résumer en deux points :

- Seul, on n’arrive à rien.

- On s’enrichit en fréquentant celles et ceux qui ne nous ressemblent pas.

Je dédie ce texte à celles et ceux qui souhaitent devenir meilleurs grâce aux contacts et aux articles de ceux qui ont une vision du monde différente de la leur.

Bien à vous TOUS !

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Commentaire de Patrick ONNIS le 8 Février 2015 à 10:55

Merci Karen, pour cette analyse. Je retiens :

"...Celui/celle qui est en manque attend que l'autre remplisse ce vide, et à certains moments, il/elle est forcément décu(e). L'autre n'est pas une béquille, un remède vivant aux frustrations diverses !"

Commentaire de Patrick ONNIS le 8 Février 2015 à 10:51

Merci Dempsey de continuer cette discussion. Je retiendrai :

"Accepter son état"

Commentaire de Patrick ONNIS le 8 Février 2015 à 9:13

« L’Amour n’est pas la rencontre de deux " moitiés" mais la rencontre de deux « entiers ».
L’autre n’est plus considéré comme ce qui vient combler un manque (de masculin ou de féminin) mais celui, ou celle, avec lequel je peux partager une
plénitude.
Cette rencontre de deux sujets libres et entiers n’est-elle pas plus intéressante que celle de deux frustrations ou incomplétudes ?
Mais cela passe sans doute par ce lent travail de maturation et de connaissance de soi qui demande parfois un certain recul par rapport à ce qui est supposé combler notre manque.
Celui qui n’est pas bien « seul » comment serait-il bien avec l’autre ? »

J.Y. Leloup

Commentaire de Patrick ONNIS le 7 Février 2015 à 19:23

Merci Karen, pour cette image qui illustre parfaitement les propos plein de sagesse de Dempsey.

Commentaire de Patrick ONNIS le 7 Février 2015 à 18:39

Oui, Dempsey, l'humanité est capable du pire (avec certains hommes) comme du meilleur (avec d'autres). Mais dans tous les cas, nous sommes tous enfants de même Créateur, sur le Chemin de l'évolution... Car l'origine de l'humanité, l'origine des nations, l'origine des religions est unique !

Commentaire de Patrick ONNIS le 7 Février 2015 à 17:23

Avec moi, Dempsey, cela fait deux grains de sable. Savez-vous qu'aucun flocon de neige est identique. Que chaque flocon parmi la multitude est unique. Combien la neige est belle lorsqu'elle recouvre un paysage !

Commentaire de Patrick ONNIS le 6 Février 2015 à 22:56

Merci cher(e) dempsey de nous faire partager votre point de vue. J'aurai pu écrire :

"Seul, on arrive à rien. Fréquenter ceux qui ne nous ressemblent pas est enrichissant"

Commentaire de Patrick ONNIS le 6 Février 2015 à 18:05

Oui chère Karen, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt ce joli texte concernant l'amour sacré entre ces deux êtres.

En ce qui concerne la religion catholique, on parle de DIEU le Père mais, en réalité, on devrait parler de Dieu Père-Mère ou Dieu-Parent. En effet, la puissance créatrice possède deux sortes de composantes (d’énergies) :

La puissance YANG (masculin, puissance du FEU, Soleil, vertical, jour, symbolisé par le chiffre 5) et la puissance YIN (féminin, puissance de l’EAU, Lune, horizontal, nuit, symbolisé par le chiffre 6).

Les cultures judéo-chrétiennes ont rompu l’équilibre entre le Yin et le Yang car ces croyances sont uniquement tournées vers le Ciel. L’humanité s’est alors coupée de la moitié de son identité.

Les hommes, incarnant les valeurs du Ciel (YANG) ont été propulsés sur le devant de la scène, au centre même de toute la construction des sociétés qui dominent aujourd’hui le monde. N’oublions pas que l’on s’est longuement interrogé sur l’existence d’une âme chez la femme.

Le terme dualité (du latin dualitas) désigne l’existence de deux phénomènes ou caractères différents chez une même personne ou dans un même état de choses. Dans le cadre de la philosophie et de la théologie, on entend par dualisme la doctrine qui postule l’existence de deux principes suprêmes indépendants, antagoniques et irréductibles.

En observant ce qui est perceptible par nos sens (le visible et l’infiniment grand), on peut comprendre les règles qui régissent l’infiniment petit (ce qui n’est pas perceptible par nos sens). 

Partant de ce principe, les anciens chinois ont observé comment fonctionnait notre univers.

Par exemple, ils ont constaté que l’être humain se situait entre deux pôles : la terre, sous leurs pieds et le ciel, au-dessus de leur tête.

Ces deux pôles entre lesquels se situe toute la création avaient des caractéristiques qui étaient diamétralement opposées.

La terre  se situe en bas (lourde, pondérable, mesurable, quantifiable, tangible) et le ciel se situe en haut. Il est non mesurable, non quantifiable, non pondérable, léger, subtil et aérien. Tout ce qui est en rapport avec la terre et ses propres caractéristiques a été appelé YIN et tout ce qui est en rapport avec le ciel et sa dynamique céleste  a été appelé YANG.

En persévérant dans leurs observations, ils ont constaté que l’être humain était en raisonnance avec cela et comportait ces deux dimensions, c’est-à-dire la dimension pondérable et quantifiable qu’est le YIN et la dimension non pondérale et subtile qu’est le YANG.

Le YIN dans l’être humain étant le corps et le YANG étant l’esprit. De plus chacun d’entre nous (homme ou femme) possédons ces deux aspects associés à notre caractère : le YANG représentant la sévérité et le YIN, l’indulgence. Un homme est YANG de par sa nature peut avoir en lui un « YIN dominant » et une femme, YIN de par sa nature, peut avoir un « YANG dominant ».

Ils ont, d’autre part, constaté que lorsque le ciel et la terre sont en équilibre et en harmonie cela donne le beau temps et à l’inverse cela donne le mauvais temps.

Ils en ont donc déduit que lorsque le YIN et le YANG sont en équilibre cela engendre l’harmonie qui se caractérise chez l’être humain par un état de santé et que lorsqu’ils sont en déséquilibre cela engendre la désharmonie qui se caractérise par un état de maladie.

En conclusion :

Pour parvenir à connaître l’harmonie en soi et avec les autres, il est essentiel de croiser harmonieusement deux éléments de nature opposée. Ce croisement donne naissance à une troisième force extraordinaire.

Pour parvenir à établir une synthèse, il me parait judicieux de croiser deux opinions diamétralement opposées : la thèse et l’antithèse.

Sans ce croisement, les antagonismes qui en découlent entraînent des disputes, des querelles et des guerres. On peut alors parler de « guerre des égo ».

 

Commentaire de Patrick ONNIS le 6 Février 2015 à 17:42

Merci cher(e) dempsey pour votre avis différent du mien. Je crois donc que l'on va bien s'entendre !

C'est vrai que le proverbe dit : "Qui se ressemble, s'assemble". Est-ce que cela veut dire "Qui se ressemble, s'entend bien". Je ne le crois pas. Il me semble aussi que lorsque deux personnes sont trop semblables partagent une vie ou un moment ensemble, il y a très vite une lutte de pouvoir qui s'installe. C'est ce que semble m'enseigner mon expérience de vie. Il y a aussi l'ennuie qui s'installe très vite, me semble-t-il.

En ce qui concerne la mondialisation actuelle, elle a tendance a effacer les différentes traditions et s'oriente vers un mode de vie uniforme. Je trouve, pour ma part, cela très regrettable. D'où une nette recrudescence des nationalismes de tous poils et des communautés qui revendiquent, à juste titre, leur différence.

Qu'en pensez-vous ?

Commentaire de Patrick ONNIS le 6 Février 2015 à 9:02

Oui, ma chère Karen, il semblerait que pour édifier une civilisation paradisiaque, il nous faut réaliser l'harmonie en tenant compte des différences et des particularités de chacun. C'est pas gagné !

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