" Rien a changé, souffle ta joie

Quand j'étais petite, j'avais les mains pleines de confettis que je lançais à tout va sur mes amis. Je ne remettais pas au lend...emain d'être en joie et d'exprimer tout ce qui, en moi, pétillait.

J'avais foi en ce que j'étais sans avoir à y penser.
Je laissais s'égrener les jours.
Je bondissais sur mes idées.
Je les changeais autant de fois qu'il le fallait.
Je ne me laissais pas conter.
Je racontais mes propres histoires.
Je laissais aller les mots et les sons comme autant de passions, de notes venues du fond de soi.

Quand j'étais petite, j'étais grande de tout cela.

J'avais au fond des pognes des millions de raisons d'aller caresser le monde et mon être s'en trouvait repu chaque seconde. Il jouissait de vibrer ainsi comme une mappemonde vivante qui chaque instant se découvrait à visiter des centaines de territoires encore inoccupés.

Je jouissais en lui, fière de vivre en ce corps curieux de tout, qui se laissait faire par les énergies qui vagabondent. Je flairais le lointain, posais le bon pied, ne chagrinais personne pour savoir si je devais le faire. J'y allais bon train, et bon gré je jouissais de ma fortune toujours renouvelée.

J'ai été cet être riche de tout, curieux de tout, à l'écoute de tout, par tous les sens et dans toutes les directions, bondissant sur chaque moment pour sentir vibrer en soi la joie, féconde joie qui fait des mondes et les embrasse.

Rien a changé.

Bras ouverts, j'accueillais tout ce que j'étais, en conscience, intimement, sans y penser, dans un jaillissement de soi comme un baiser au monde entier.

J'ai retrouvé en moi au fil des années l'écho de cet être dans la grotte où je me tenais en quête d'un je-ne-sais-quoi qui pourrait nous aider à nous relever. J'ai senti sa présence, par mon nez, flairé sa jouissance, le souvenir de sa pétillance.

Dans ce présent qu'elle me faisait toujours je me suis laissée aller à me laisser retrouver par elle.

Elle m'a guidée jusqu'à nous pour jouer ensemble dans ce jardinet oublié au fond de mes entrailles. Elle a caressé le désir qu'au grand jour nous ne nous quittions plus jamais.

J'ai regardé dehors et j'ai dit: "Approche-toi. A l'oreille nous nous soufflerons les doux noms de la joie et cela se partagera tu verras."

Sa*Ra
27 janvier 2017
Copyright © SA*RA 2017

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