Le Rêve d’évolution
 
Regardez autour de nous,  comment la nature et la vie sont belles. Décelez à quel point l’harmonie, le sens et l’élégance y sont présents. Regardez notre humanité, comment elle est aussi l’image de la vie et de la nature. C’est cette même force évolutive qui régit nos vies.
 
Regardez cette plante maladive qui n’arrive pas à s’inscrire dans son pot. Elle ne demande qu’à pousser, mais pourtant son environnement ne le lui permet pas. D’un programme initial de présence, d’élévation et de fleuraison,  elle ne trouve qu’une réponse : survivre.
 
Pourquoi imaginer modifier la plante génétiquement alors que c’est au niveau du pot qu’il y aurait plus a faire.
Pas de pot ?
 
Regardez moi, regarder vous, regardez nous, quel bols ? La survie n’est qu’un programme d’urgence, mais c’est justement par manque de perspectives que notre bol ne nous convient plus. Entre cette plante flétrie, meurtrie, et l’homme triste aux yeux baissés, ne voyez vous pas là une similitude ?
 
Comment croire aux mensonges, à l’inadaptation, aux vérités des journalistes et aux hommes pervertis par la survie ou l’abus de pouvoir? Comment avoir bonne conscience en signant des pétitions à tout va, alors que la vérité on la connait ! Il nous faut agir, et ce, pour le plus grand bien de tous !
 
Dans le pot d’une plante, tous les nutriments, toute la magie de la terre, ne font qu’offrir à la plante ce qu’il lui faut pour aller jusqu’au stade de la floraison. Et dans une plus haute perspective, au delà du pot, son service à la vie est de fournir des graines, et continuer l’histoire d’amour entre la terre et les cieux. Ni plus ni moins !
 
La nature offre à ses plantes toutes ses ressources. L’homme lui, se les vend ! Et d’après vous qui a le plus de chance de s’en sortir ? Le vendeur, l’acheteur ou le donneur ?
 
Dans la nature il y a aussi des prédateurs, et son premier réflexe est de lutter contre eux. Nous, que faisons nous de nos prédateurs ? Nous les adulons, nous les nourrissons, nous les enrichissons à leur en faire vomir tous nos vices. A croire que nous les créons nous même, ces prédateurs. Peut être que c’est parce que le prédateur c’est nous, dans notre nature basse, celle qui nécessite toutes nos attentions.  A force d’appendre à ne pas aimer, d’en avoir oublié même le sens de ce mot, que vouliez vous qu’il nous arrive ? L’Amour ?
 
Notre société est fondée sur le manque d’un coté, et le profit de l’autre. Qui n’a pas joué un jour, au Monopoly ? S’enrichir au détriment de l’autre, c’est ce que nous apprend cette création, que nous avons nommé Jeu de Société !
Notre société ? Vous l’aimez telle qu'elle est ? A force de la « rustiner » pour la maintenir en l’état, nous allons même jusqu’à ignorer la révolution des hommes debout, ces chers Islandais. Même l’homme politique naissant à beaucoup de mal à y faire sa place !
 

• La ronde des temps et des cycles de la vie ?

Tous les processus vitaux fonctionnent sur trois phases progressives, qui dansent la ronde de la vie. Il y a ce qui est « cardinal », ce qui est « fixe » et ce qui est « mutable ». Vous pourriez voir ces étapes comme étrangères entre elles, comme luttant l’une contre l’autre, alors qu’elles ne sont que le reflet de la belle danse de la vie ; elles s’enfantent les unes aux autres, dans un mouvement naturel, bien au delà de l’intelligence et de l’action des hommes.
 
Regardez notre civilisation ; elle fut Cardinale, ou à son apogée si vous préférez. Lorsque tout nous conduit au nouveau, aux changements, nous découvrons la résistance : c’est  son aspect « fixe ». C'est comme un mécanisme intermédiaire nostalgique et apathique : nostalgique d’un temps glorieux révolu, et apathique par manque de vision ou de clarté ! Il résiste aux changements et est prêt à tout faire pour les ignorer.
 
Au fur et à mesure, cette léthargie cède sa place à la phase suivante, l’aspect « mutable ».  C’est la période qui conduit à changer l’ancien, pour donner naissance à la prochaine phase « Cardinale ».
 
Ne pas connaître ces aspects des cycles de la vie, peut se comprendre. Car si la société dans laquelle nous vivons est dans sa phase « fixe » , peu de personnes vous expliqueront ces phases, car tout est fait pour empêcher le nouveau, par résistance simplement.
 
Aujourd’hui, on nous fait croire que la révolution c’est dangereux, ça fait des morts, des drames ! C’est toujours une fausse croyance, à moins que le modèle en cours fasse tout pour réprimer le changement et créer lui-même ces drames.
 
Nos sociétés résistent aux changements, peut être simplement parce que ceux qui la régissent ont plus à perdre qu’à gagner, pensent ils. Et de vous à moi, ils sont super mal informés, car le pouvoir est nourrit par l’abus : l’amour du pouvoir répond à un manque, alors que le pouvoir de l’amour répond à un plein expansif d’Amour.
 

• Un cadre trop petit ?

Qui n’a pas entendu parler de cette expression, « diviser pour mieux régner » ? Se croire isolés fautifs et démunis, n’est peut être qu’une illusion crée par une idéologie « fixe », qui se fonde sur des valeurs séparatistes.  Savons-nous être ensemble ? Nous sommes souvent plus contre que pour !
 
Mettre une plante en pot, ou se persuader qu’on a manqué de « bol » ? Ce ne serait pas juste ça le problème : Avoir oublié d’apprendre à vivre ensemble ? Oui notre planète est trop petite pour assouvir nos manques individuels lorsqu’ils frisent la maladie. Gandhi l’a écrit, Jean de la fontaine aussi. Chercher à paraitre ce qu’on n’est pas, c’est refuser ce qu’on est : des êtres brillants faits pour Aimer, partager, apprendre et évoluer.
 
Dans la nature, regardez comment les pots de fleurs n’existent pas. Regardez comment le champ des possibles est grandiose et intégré dans un ensemble plus vaste, la Terre, l’Univers.
 

• Je t’aime, moi non plus ?

Pourquoi trouvons nous rassurant pour notre estime de soi, d’exposer au plus grand nombre notre dernière acquisition, toute belle toute clinquante et toutes options ? Ne serait ce pas là déjà un aveu ? Celui justement de ne pas briller en soi, et d’avoir besoin de faire briller notre extension égo-tique par des Objets qui ne seront jamais des Sujets?  C’est sur cet aveu que se fonde notre société consumériste. Nous vendre un rêve de grandeur, de beauté, de ventres plats et de culottes de marques.
 
Lorsque nous tendons notre main ouverte, regardez notre valeur dans le regard de l’autre. L’objet de notre amabilité envers autrui évoque, qui nous sommes dans notre cœur et dans nos rêves. Et c’est l’autre qui le voit, et qui en témoignera. Sur-jouer son rôle, comme d’ailleurs tous les superlatifs, c’est exprimer ses manques et ses besoins  d’amour. Ne soyons pas dupe avec nous-même,  toute la face du monde le voit et le sait.
 

• Notre vérité personnelle est unique et glorieuse

Si notre conscience s’éclaire par ce que certains nomment le divin, si au fond de nous notre humilité accepte la grandeur de perspectives plus élevées, si nos valeurs de liberté sont suffisamment réelles pour vouloir l’offrir aux autres, pourquoi rester si séparés et distants envers les autres ?
 
Qui doit savoir notre vérité notre bonté et notre grandeur? Nous dans notre fort intérieur ou le monde extérieur ?
Aider l’autre juste parce que cela nous est évident, et ce dans  le silence de notre conscience pacifique, ou aider avec grands bruits et publicités, pour valoriser notre engagement ?
 

• Actions individuelles pour le collectif

Si vous le voulez bien, regardons en face nos manques et soignons les pour nous même. Car si notre monde est le reflet de notre univers intérieur, l’heure des grands chantiers à sonné !
 
« La vérité est comme le soleil, elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder ».
 
C’est Victor Hugo qui déjà nous mettait sur la voix, celle de l’humilité, de la vérité, et celle de notre possible grandeur d’Âme.
 
Alors faisons tout ce qu’il nous est possible pour être meilleur pour soi, c’est une première marche difficile à gravir, qui pourrait donner à l’autre, l’envie de faire pareil.
 
Un monde de paix nous tend les bras. Alors soyons et allons en paix; le reste du monde suivra !
 
Coeurdialement votre
Bruno B